L’hôtel des paons.

Hé !

Un reportage de plus depuis le front nordique

Pendant que nous étions à Copenhague, plusieurs conférences (et sans doute des expositions) avaient lieu en même temps dans la ville. Donc je suppose qu’il était logique que presque tous les hôtels affichaient complets, pris d’assaut des mois à l’avance. Par conséquent il fallait bien qu’on se loge quelque part, n’importe où… en clair, qu’on ait un toit sur la tête.

Je m’étais préparé au pire, mais il n’y avait pas de quoi en faire tout un plat. Il s’avère que mes bons offices ont réussi à trouver le seul hôtel disponible, le Nimb Hotel. Selon la description de Wikipédia, il y avait peu de chances pour qu’on se retrouve dans un asile de nuit :). De plus, il était incroyablement pratique, situé à seulement 5 petites minutes de marche de la salle de conférence où j’avais ma présentation. Il y avait juste un problème : les paons ! Criant de toute leurs forces, juste en-dessous de nos fenêtres !

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La vue depuis ma fenêtre. Pas mal du tout. Je recommande.

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Standing ovation pour Copenhague !

Copenhague au Danemark. Je ne m’y étais pas rendu depuis un petit moment, la dernière fois c’était en février 2011. A cette époque, comme toute bonne capitale nordique qui se respecte, il faisait froid (et il y avait du vent). Cette fois cependant il faisait un temps tout à fait estival : ensoleillé, chaud et aux  journées longues. Il y régnait également une « ambiance européenne à la cool » : les gens se prélassaient sur les terrasses des cafés et restaurants, les cyclistes semblaient rouspéter contre les touristes à pied peu habitués aux règles de circulation européennes, les bateaux transportaient tranquillement les passagers en faisant des va-et-vient le long de la rivière et des canaux. L’Europe à la cool ? Le paradis à l’européenne !

Fidèle à mon modus operandi habituel, une fois nos affaires terminées, il était temps de laisser place à un peu de tourisme. Je rectifie. Très peu de tourisme : en tout juste trois heures ! Je suis sûr qu’un laps de temps de trois jours aurait été suffisant pour bien visiter la ville, mais que pouvais-je y faire ? Je devais reprendre la route le soir même. Autrement dit, pas le choix en ce qui concerne la cadence touristique…

 

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Kaspersky Racing Green à Milan.

Un petit coucou depuis la capitale ensoleillée de la mode à Milan, où il fait 28 degrés !

28º ? Beh quoi ? C’est l’été après tout. D’ailleurs les températures à Moscou il y a deux semaines frôlaient les 28º. Mais ces derniers jours, celles de la capitale russe avoisinaient les 7 º, et la pluie n’arrêtait pas de tomber (j’ai même entendu dire qu’il y a eu de la grêle le week-end dernier à Saint Pétersbourg). Qu’est-ce qui se passe ? Moscou n’est pas au Groenland. Ni à Kamtchatka d’ailleurs (où même quand la neige tombe en juin, cela ne choque personne). Elle est située sur le plateau central de Russie, au climat relativement tempéré ! J’espère toutefois qu’il ne fera pas aussi mauvais qu’à Paris

Depuis ma chambre d’hôtel, j’ai une vue imprenable sur la gare de Milan-Centrale. Quelle architecture grandiose…

Même si j’y suis déjà entré plusieurs fois auparavant, j’ai toujours été impressionné. J’ai décidé d’y jeter à nouveau un coup d’œil pour en prendre plein les yeux.

Monumental. Impérial. Un hall gigantesque, des colonnes immenses. Il y a de quoi faire, et ce pour un bon moment :).

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La diversité en Asie : un mélange de contrastes.

Tous les pays et ses habitants sont différents. Je pense qu’on est tous d’accord là-dessus. Certains pays et individus diffèrent plus ou moins les uns des autres. L’histoire, la religion, les traditions, les coutumes, le travail. Tous possèdent divers grades de différence. Celles dans le travail peuvent s’étendre d’une extrémité à l’autre – de la libéralité et de la liberté d’entreprise jusqu’à la stricte et extrême régulation de l’Etat. Vive la différence ! Mais ce degré de diversité peut varier d’une région à une autre…

Prenons l’exemple de l’Europe. Ou de l’Amérique Latine. Au sein de ces régions, les pays bien évidemment diffèrent, mais si on prend du recul et qu’on considère les régions comme un ensemble, nous voyons qu’il y demeure tout de même de nombreuses ressemblances. Ce n’est pas le cas néanmoins pour une région dans le monde : l’Asie. Le problème est qu’il y a de nombreuses personnes extérieures à l’Asie qui ne s’en rendent pas compte et font l’erreur de penser que l’Asie dans son ensemble est similaire à l’Europe par exemple. C’est faux. Les pays asiatiques diffèrent les uns des autres, beaucoup plus que la France et l’Allemagne, ou le Paraguay et le Pérou. Même le Brésil, les Etats-Unis et l’Espagne se ressemblent plus que l’Inde, la Corée du Sud et l’Indonésie. En Asie, les choses sont beaucoup plus contrastées. Ce qui la rend d’autant plus intéressante…

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J’ai été agréablement surpris de la diversité des paysages, traditions, et des rituels dans le monde des affaires en Asie. Même les choses les plus banales s’avèrent étrangement cools ; par exemple la façon dont on fait la connaissance de quelqu’un et de s’échanger les cartes de visite. Oui, j’aime tout simplement l’Asie pour sa diversité et ses différences.
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Aux portes de l’espace.

L’idée de voyager dans l’espace trotte dans ma tête depuis plusieurs années maintenant, en fait depuis le jour où Monsieur Richard Branson a sponsorisé la Brawn GP Formula One Team. Retour au temps où nous (KL) envisagions le sponsoring de la F1 (qu’on a fini par concrétiser avec celui de Scuderia Ferrari) et où j’avais fait la rencontre de RB lors d’une course. Pour faire court, après une bonne partie de rigolades, j’ai fini par acheter un ticket dans ses bureaux – pour un voyage dans l’espace !

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Depuis ce temps, j’ai réussi à approfondir mes connaissances et obtenir une certaine pratique concernant les thèmes de l’espace en expérimentant la sensation d’apesanteur (dans un IL-76), en assistant au lancement du véhicule spatial Soyouz depuis Baikonur, et en visitant le Centre d’entraînement des cosmonautes Youri Gagarine à Star City.

L’apesanteur est tout simplement incroyable et je n’ai pas rencontré de problèmes particuliers pour prendre le coup de main. En revanche concernant la maquette de Soyouz, je ne suis pas apte à comprendre le contrôle de gestion de la Station spatiale internationale. Il semblerait que les ingénieurs spatiaux n’ont aucune idée de ce qu’est l’expérience utilisateur et l’A/B testing :).

Entre-temps, un cosmodrome a été construit pour Virgin Galactic. Il n’est pas trop grand étant donné que seuls les avions suborbitaux sont prévus pour y être lancés. Il y a déjà eu des tests de vol, des présentations prestigieuses, et d’autres histoires intéressantes relatives. Puis une terrible nouvelle a eu lieu, et un long silence s’en est suivi durant 18 mois.

Eh bien, l’autre jour, hors de l’espace, j’ai reçu un message d’une importance cosmique ! (Ils n’oublient pas leurs clients, c’est déjà un bon signe. Mais le meilleur est à venir…)

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De la Corée à la Suisse avec Turkish Airlines.

Quel long vol l’autre jour nuit ! Nous sommes restés 11 heures dans les airs !

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En regardant la trajectoire du vol, je me suis demandé pourquoi elle était aussi droite. Si on avait volé via le sud de la Sibérie, le trajet aurait été plus court d’au moins deux heures. Est-ce parce que Turkish Airlines ne veut pas payer les taxes de survol russes ? Ou est-ce pour des raisons géopolitiques ? Ces suggestions mènent à d’autres questions :

  1. Sur le vol Séoul-Istanbul, combien de kilomètres économiserait-on si on volait en direction du nord, et combien de minutes voire d’heures aurait-on économisé ?
  2. Combien coûterait la taxe pour un Boeing 777 de traverser la Russie depuis la frontière avec le nord-est de la Mongolie jusqu’à Novorossiysk (sur le côté opposé de la Mer Noire face à la Turquie) ?
  3. Ou est-ce tout simplement une question de géopolitique fondée sur des « principes » ?

Personne ne connaît les réponses ?
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EN VISITE À SÉOUL.

Je prends rarement le métro, où que je sois dans le monde. Mon modus operandi habituel est le suivant : avion – voiture – hôtel (ou chez moi) –  voiture – bureau – voiture – hôtel (ou chez moi) – voiture – avion…  J’ai plus l’habitude d’emprunter les navettes que les gens prennent pour aller à l’aéroport, mais le métro, jamais.

Mais l’autre jour à Séoul, quelqu’un a suggéré de prendre le métro. La station la plus proche était à 200-300 mètres de notre hôtel, après tout pourquoi pas ?

Qu’est-ce que je peux dire ? Même si je connais bien le métro monumental de Moscou qui passe juste en dessous de chez moi, je dois dire que le métro métropolitain de Séoul est impressionnant. Nouveau, moderne, soigné, propre, confortable et imposant. Bien qu’il ait été seulement ouvert en 1974, il est deux fois plus grand que le métro de Moscou, et une fois et demi de plus que celui de Londres. Ouah. Le moins qu’on puisse dire c’est que les Coréens savent creuser :).

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Tokyo – Séoul.

Cette fois au Japon, pas de temps pour un Top 100, ni pour une excursion, ni une promenade… et encore moins pour faire une pause. Mon séjour s’est résumé à des conférences, meetings, interviews et autre shigoto (仕事), comprenez ici de travail.

Avant de me rendre cette fois dans le pays du soleil levant, j’espérais que la cadence serait moins intense que d’ordinaire, avec plus de liberté pour contempler tranquillement les paysages historiques et naturels, laisser place à des promenades méditatives le soir, admirer les cerisiers en fleurs, etc. Eh bien, plus mon séjour avançait, et plus je voyais mes chances de voir le Mont Fuji et Aogashima s’amoindrir, et plus le mot ‘shigoto, shigoto, shigoto‘ résonnait dans ma tête. Ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi mais… regardez ce qui est arrivé à Jack !

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Le peu de tourisme que j’ai pu faire fut une rapide balade le long de ma route préférée autour des jardins du Palais Impérial de Tokyo.


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Tokyo à 360 degrés

C’est une première…

Plus tôt ce matin, j’ai eu la chance de voir une vue panoramique complète de Tokyo depuis un hôtel situé en haut d’un gratte-ciel !

On ne voit normalement qu’un côté de la ville, néanmoins, cette fois-ci, mon compagnon de voyage, A. Sh., se situait à un autre étage de l’autre côté du bâtiment. De ma fenêtre nous pouvions voir les gratte-ciels du quartier financier et le mont Fuji au loin, alors que de la sienne, nous pouvions observer le reste de Tokyo. Etre aussi haut a également ses avantages bien sûr. Surtout quand la direction de l’hôtel laisse à disposition une paire de jumelles dans chaque chambre :). En lire plus :Tokyo à 360 degrés

Laissez-moi vous faire découvrir Moscou à ma façon

Bonjour droogs (amis en russe) !

Lorsqu’on me demande où je vis dans ce monde, je réponds toujours Moscou. Toutefois, je n’y suis que quatre ou cinq mois dans l’année (le reste du temps, je suis en voyage d’affaires, on the road again). Et durant cette période, je ne visite pas beaucoup ma ville, entre les sentiers battus, mon appartement, le bureau, et ses trois aéroports internationaux. De temps à autre, je me rends dans le centre-ville pour telle ou telle occasion, comme pour aller chez le dentiste, pour notre fête de Noël/Nouvel An, ou pour ma piqûre de rappel contre la fièvre jaune (nécessaire pour certains pays d’Amérique Latine et d’Afrique). Mis à part ça, j’ai peu d’occasion de la voir. Qui l’aurait cru ? Moi qui suis un homme d’affaires-voyageur-touriste qui n’arrête quasiment jamais, je ne parviens même pas à faire du tourisme dans ma propre ville ?! Curieux. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé ce week-end de changer la donne. Accompagné de deux autres amis « touristes », eux aussi vivant à Moscou et avec qui j’ai voyagé un peu partout, il était temps de faire la même chose avec Moscou, tout du moins d’essayer, et ce lors d’une promenade de six heures d’un pas cadencé

Nous avons commencé par la colline des moineaux pour finir dans la rue Molochny Pereulok ou plutôt au Dairy Lane :

Il s’agissait d’un week-end spécial, celui du dimanche de la Pâques orthodoxe, qui tombait le 1er mai (si on y pense : « Le jour du printemps et de la fête du travail »). Il y avait comme une ambiance de carnaval, sans doute parce que le lundi et le mardi suivants étaient fériés. Et le temps magnifique n’a en rien gâché l’esprit festif. Je pense que notre itinéraire a contribué à notre bonne humeur : une promenade le long de la rivière Moskova vaut le détour, il y a même désormais des pistes cyclables. Nous avons toutefois décidé de marcher pour être sûrs d’apprécier pleinement ses alentours, vraiment impressionnants !

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