Archives mensuelles : avril 2015

Quatre billets pour Aogashima

Un jour, alors que je surfais sur Internet, j’ai découvert un lieu hors du commun situé au Japon. Un endroit difficile d’accès mais à la fois magnifique et intéressant. Il s’agit de l’île d’Aogashima, à plusieurs centaines de kilomètres au Sud de Tokyo, sur la frontière entre la Mer des Philippines et l’Océan Pacifique. J’ai donc pensé que  » ça valait la peine d’y jeter un coup d’œil « . Et je ne regrette pas d’avoir passé tout mon samedi sur l’île. Une île plutôt étonnante, je vous la recommande !

À présent, voyons plutôt de quel type d’île il s’agit.

Il s’agit donc d’un paysage volcanique constitué d’une ancienne caldeira s’étant effondrée vers l’intérieur, et d’un très beau cône formé par un nouveau volcan qui a commencé à se former au sein même de la caldeira il y a une centaine d’années.

Comme vous pouvez le voir sur les photos aériennes :

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Wow… Cette attirance pour ce lieu isolé est incroyable. La seule envie qui me vient en tête est d’obtenir mon billet immédiatement et foncer directement jusqu’à cette île. J’ai donc contacté Kaspersky Lab au Japon pour me renseigner sur quelques détails concernant cette destination, puis demandé qui se risquerait à partager cette aventure avec moi et à prendre d’autres dispositions de voyages aussi aventuriers que celui-ci.

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Restez calme, c’est un braquage !

Startups – business risqués et très lents à obtenir une certaine notoriété. Elles recherchent à se faire beaucoup d’argent, ont un certain talent pour anticiper l’avenir et le nez pour flairer où se trouvent les bons retours sur investissement. Elles prennent des années pour atteindre une bonne vitesse de croisière et seulement une sur vingt (ou plus) ne meurt pas prématurément.

Traditionnellement, les investisseurs en capital-risque créaient des startups, mais il existe aujourd’hui un nouveau type d’investisseurs qui se pose la question suivante :  » Pourquoi subir toute cette pression et prendre tous ces risques lors de la création de startups, lorsqu’il est possible d’investir dans…les trolls de brevets ? C’est facile !  » C’est ce qu’à fait le petit nouveau de la bande, le fondateur de Bentham IMF (je ne donne pas le site Web volontairement ; je ne souhaite pas apporter ma contribution quant à leur référencement sur Internet. Vous pouvez cependant le trouver si vous le souhaitez vraiment).

L’équation est simple : le bailleur de fond fournit un à dix millions de dollars pour des cas de litiges de brevets peu risqués contre des entreprises-victimes riches, ceci pouvant leur rapporter entre une dizaine et une centaine de millions dollars de dédommagement (leur objectif est d’obtenir 10 fois le retour sur investissement). Le fait est que, de nos jours, les trolls de brevets aux USA – même s’ils perdent, ne versent pas un centime aux accusés, et le pourcentage moyen de dommages et intérêts attribué ou des paiements de règlement à l’amiable peut atteindre les 99 % … Un retour sur investissement garanti donc !

Qui diable a besoin d’innovation ? Il y a encore mieux :  » investir  » de l’argent dans de petits trolls de brevets qui permettront de racketter d’intenter une action en justice aux entreprises innovatrices. Merveilleux. Le rêve américain est sens dessus dessous. Le nouveau rêve du brevet américain dans toute sa splendeur !

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Ressourcez-vous au Japon

Fatigué après un voyage interminable, le voyageur long-courrier devient une sorte de corps d’eau lorsqu’il tente de se détendre et de passer de l’état de zombie à un état un peu plus normal. Cela passe généralement par une douche, un bain – et parfois même un bania avec ses piscines d’eau froide!

Mais c’est uniquement au Japon que nous pouvons espérer retrouver cette grande sensation de relaxation que vous offre un ryokan, et qui combine la baignade avec une expérience culinaire nécessaire pour recharger vos batteries. C’est donc l’expérience à laquelle j’ai pris part à l’Izukogen Hanafubuki Ryokan sur la péninsule Izu (伊豆), non loin du Mont Fuji au Japon.

Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est un ryokan, nous pourrions le définir comme étant un hôtel traditionnel japonais, généralement pas très grand, avec des futons sur le sol, et offrant une excellente cuisine japonaise puis, parfois, des sources d’eau chaude dans lesquelles vous pouvez vous baigner.

Cependant, si vous n’êtes pas japonais, soyez vigilants. Vous devez tout d’abord vous imprégner de la culture japonaise afin de ne pas mettre les pieds dans le plats ou ne pas faire de faux pas pouvant provoquer, au mieux, une colère ou au pire, un incident diplomatique. 🙂 Le mieux serait de visiter un ryokan en compagnie d’amis ou de collègues japonais afin d’éviter toute confusion ou incidents involontaires. Sous l’aile d’un local, vous pourrez vous sentir comme un japonais : contentez-vous tout simplement de récupérer, d’alimenter votre âme et de revitaliser votre esprit.

Et il n’y a pas que la nourriture et les sources d’eau qui influent sur le corps et l’esprit – il y a également toutes les fleurs de cerisiers qui fleurissent toujours ici, les petits chalets pittoresques, les petits chemins agréables et une grande abondance de faune et de flore. C’est vraiment très joli.

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Découverte de Singapour à travers le regard d’un novice

Salut à tous !

D.Z. est l’un des employés de KL les plus distingués et les plus respectés et il est avec nous depuis le siècle dernier (il a juste pris un court break créatif au milieu des années 2000). D.Z. a également été mon compagnon de voyage des milliers de fois… à peu près partout sur cette planète. Il emmène toujours avec lui un super appareil photo DSLR avec une douzaine d’objectifs différents – ses outils pour créer les photos les plus professionnelles possibles sur ce blog et ailleurs. Il raconte également très bien les histoires et m’aident donc avec tous les récits que je veux vous raconter – peu importe leur sujet. Malgré tous ces talents, ainsi que sa position importante au sein de Kaspersky Lab, c’est la personne la plus modeste que vous pourrez rencontrer.

D.Z. et moiM. modeste… et moi (1999)

Curieusement c’était la première visite de D.Z. à Singapour. Il a tellement aimé l’endroit qu’il a pris bien plus de photos que d’habitude et a écrit un long récit. Il est vrai qu’il n’y a rien  » de tel que la première fois « .  Il est également vrai qu’une paire d’yeux fraiche dans un pays étranger verra des choses que ceux qui y sont déjà allés plusieurs fois ne remarquerons plus. C’est pourquoi dans cet article je passe les rênes à D.Z. pour qu’il vous raconte sa  » première fois  » dans cette ville remarquable, afin que vous ayez une perspective fraîche et différente.

Mon seul commentaire sur cette histoire : si vous êtes à la recherche d’un bon livre à lire sur Singapour, jetez un œil au livre suivant :  » Du tiers monde à la prospérité  » de Lee Kuan Yew.

Voici donc le récit de D.Z. :

Que connaissons-nous sur Singapour ?

C’est très loin, chaud et humide, totalitaire, plein de gratte-ciels et on vous punit pour jeter votre chewing-gum, cracher, marcher pieds nus et aux pêchés carnaux. Du moins, je pense que ce sont les impressions stéréotypées que la majorité d’entre nous a car ce sont les éléments sur l’extraordinaire ville-État qui finissent dans les médias à travers le monde.

C’était ma première fois à Singapour.

Ce que j’ai vu de mes propres yeux a été complètement différent de ce auquel je m’attendais – rien à voir avec ce que j’ai mentionné précédemment. J’ai l’habitude de m’informer sur les pays que je vais visiter afin de découvrir le  » vrai  » pays et de ne pas me laisser enfermer dans des stéréotypes paresseux et qui pourraient même être insultants ou vexants.  Et le  » vrai  » Singapour m’a vraiment impressionné et intrigué. La première moitié du 19ème siècle est remplie de faits historiques curieux que je ne raconterai pas ici mais il est fascinant de voir comment ils sont liés à toutes sortes de détails sur les relations internationales de mon époque.

Les collisions des civilisations, le combat pour les colonies et les routes marchandes, la friction entre et au sein des puissances européennes et asiatiques, les guerres, l’injustice, les trahisons, l’avidité et autres éléments désagréables… Singapour a été bien servie. Son histoire est remplie  de récits cauchemardesques mais elle est malgré tout aujourd’hui un exemple brillant d’État prospère grâce à la coopération productive de son peuple et à sa situation géographique comme carrefour des civilisations.

Un avantage naturel de Singapour est sa situation géographique sur une route maritime stratégique qui connecte l’Asie de l’Est avec le reste du monde. Malgré la diversification miraculeuse de son économie au cours de ses 50 ans d’indépendance, en arrivant à l’aéroport de Changi il devient clair que cet avantage géographique joue encore un rôle essentiel dans le développement du pays.

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En 1819, ce fut exclusivement la géographie de l’île qui a poussé le britannique, Sir Stamford Raffles, a installé un poste de surveillance sur les bords de la rivière Singapour. En seulement quelques années, il s’agissait du pôle le plus influant de l’empire britannique en Asie.

Singapour a été fondée non pas sur une prairie déserte mais sur un village de pêche important où cohabitaient de manière pacifique différentes nationalités et religions depuis déjà plusieurs années. L’arrivée des britanniques a naturellement donné à la ville des saveurs beaucoup plus européennes. Et en parlant de saveurs, la cuisine singapourienne est devenue alors un mélange très intéressant et original : ses plats sont tout aussi savoureux qu’uniques.

Après avoir fondé Singapour, Raffles l’a quitté pendant quelques années pour réaliser d’autres missions pour l’empire et a donc passé les rênes au major-général William Farquhar pendant son absence. À son retour, trois ans plus tard,  Raffles fit face à deux développements majeurs : une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle était que la ville était bien plus active et bien plus grande. La mauvaise est qu’elle était devenue plus active et plus grande de manière inégale et ressemblait plus à un bazar qu’á une colonie exemplaire de l’empire britannique.

Un conseil municipal a donc rapidement été créé sous le commandement du lieutenant Jackson qui a très rapidement créé un plan de reconstruction de la ville de Singapour. Celui-ci était basé sur l’ethnicité des habitants  et des quartiers européens, chinois, indiens et arabes (musulmans) ont donc émergés.

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Il semblerait correct de définir Jackson comme raciste et de l’accuser d’avoir contribué à l’apartheid. Néanmoins, il s’avère que cette division fonctionnait parfaitement pour tout le monde ! Chaque groupe était content de vivre ainsi et de travailler proche les uns des autres. C’est d’ailleurs comment cela avait fonctionné pendant des siècles avant Raffles. Depuis, bien évidemment, en presque 200 ans, beaucoup de choses ont changées mais de nombreux traits du design urbain imaginé par Jackson subsistent.

Singapour dispose de deux sites incontournables : Little India et Chinatown. Devinez quelles nationalités constituent la majorité de leur population ? Oui, des indiens et des chinois, même après toutes ces années. Mais les délimitations s’effacent : on peut observer de nombreux indiens à Chinatown et vice versa. Le résultat est un mélange culturel impressionnant : des pagodas, des stupas, des mandirs (temples hindous), des mosquées et des églises cohabitent en paix sur des petites places. Sympa. Même si la  » signature  » culturelle de chaque district reste bien présente.

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Internet-Interpol-2015

La première fois que j’ai utilisé le terme « Internet-INTERPOL », c’était au début des années 2000. La première fois que j’ai écrit sur le sujet, c’était en 2003. Cette année – en 2015 – soit 12 ans plus tard, finalement, tout ce dont j’ai parlé, évoqué, mis en avant, défendu et promu se retrouve ici après toutes ces années :

Une section d’INTERPOL se consacre exclusivement à combattre le côté obscur d’Internet !

Cet événement a justement eu lieu la semaine dernière à Singapour lors du lancement officiel de l’ouverture de son nouveau cyber-complexe – le CMII – qui a pour mission de nettoyer le cyberespace de tous ces criminels et escrocs. Ce département sera le centre de coordination concernant toutes les cyber-activités internationales des forces de police de tous les états membres (presque 200 pays). En bref : à tous les hackers du monde et autres parasites du Web – faites attention, CYBERPOL est à présent parmi nous pour faire de vos misérables vies un enfer. Au-delà des enquêtes, cette section formera également des experts qui promouvront le combat contre la cybercriminalité ainsi que d’autres choses utiles au nom de la sécurité du World Wide Web.

Ce lancement est extrêmement important. Jusqu’à présent, les cybercriminels étaient libres d’agir comme ils le voulaient dans la mesure où il y avait un manque d’unité entre les différents organismes nationaux chargés de l’application des lois – autrement dit, il y avait un manque de communication entre les différentes juridictions. Un peu comme la rivalité qui règne entre le FBI, le CIA et la police, comme nous le montre assez souvent les films hollywoodiens. Mais ceci est bel et bien réel mes amis ! Exemple :

L’an dernier, un policier nous a demandé les coordonnées détaillées de certains de ces confrères d’un autre pays ! Il nous l’a demandé ! Bien sûr – ça devrait être l’inverse : toutes les polices se connaissent entre elles, et se passent NOS coordonnées lorsqu’elles ont besoin d’une cyber-expertise ! En effet, la cohabitation entre deux systèmes (d’un côté, la cybercriminalité sans frontières, et de l’autre les barrières des juridictions des cyber-polices nationales) a toujours été un problème. Et cela n’a fait qu’empirer au fil des 15 dernières années – ce qui a contribué à l’émergence de plus en plus de cybercriminels méprisables qui agissent en toute impunité. Quelques-uns ont été attrapés et jugés, mais ces derniers représentent seulement la partie visible de l’iceberg.

Nous accordons une importance particulière à l’événement qui a eu lieu à Singapour la semaine dernière dans la mesure où l’ICGI a été lancé avec notre participation active à plusieurs niveaux – organisationnel, consultatif, financier et même personnel. Par exemple, l’un de nos meilleurs experts, V.K., est à présent notre  » correspondant sur place  » à Singapour puisqu’il a déjà travaillé dans cette ville et pour INTERPOL durant plusieurs années, et cela devrait continuer encore longtemps. Il était chargé de développer en profondeur les cyber-connaissances et compétences de ses collègues d’INTERPOL, et a même participé à des enquêtes en cours d’investigation qui le rendaient aussi heureux qu’un enfant.

Виталий Камлюк

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Dans l’avion, direction Singapour

Bonjour à tous !

Nous poursuivons aujourd’hui avec l’un de mes thèmes favoris. Non, il ne s’agit pas de volcans, ni de falaises et encore moins de bania. Aujourd’hui, il est question d’avions.

Nous avons récemment effectué un vol connecté à internet à bord d’un Boeing 777 de la Singapour Airlines en direction de Changi. Et l’expérience fut…mitigée.

Москва-Сингапур En lire plus :Dans l’avion, direction Singapour

Internet dans un jet

De retour sur la route… ou plutôt dans les airs. Je continue donc avec l’un de mes thèmes préférés – voler et les avions.

2015 a  bien commencé pour moi : j’en suis déjà à mon 30ème vol et j’ai déjà passé plus de 130 heures dans le ciel. Pas que je m’en plains – j’aime voler. C’est ma façon de faire une pause… c’est le seul moment où je peux vraiment me détendre ! Les principales raisons pour cela sont que mon téléphone est éteint et qu’il n’y a pas non plus d’Internet. Donc je peux enfin passer en revue la pile de mails qui se sont accumulés les jours précédents, lire un livre et regarder un film (ce que je fais rarement au sol).

Mais dernièrement, de plus en plus de compagnies aériennes offrent un accès Internet à bord. /* MAIS ! :  » Pour des raisons de sécurité, tous les appareils électroniques doivent rester éteints pendant toute la durée du vol, néanmoins notre Internet est gratuit : aucun problème ! « . Je m’abstiendrai de commenter cette contradiction évidente. */

Enfin, alors que je décline normalement les connexions Internet offertes par les compagnies aériennes, cette fois, j’ai décidé d’essayer pour changer…

J’ai essayé lors d’un vol Shanghai –Moscou avec Aeroflot. Tout allait très bien comme d’habitude (à part une queue très longue à l’enregistrement – plus d’une heure !). Ce qui fut plutôt curieux c’est que cette fois au lieu d’avoir une majorité de passagers russes et chinois, il y avait également de nombreux passagers italiens et espagnols.  » Pour payer des prix en rouble sur Aeroflot via Moscou « , ai-je pensé ! Peu importe, nos sympathiques passagers se sont justifiés d’une toute autre manière :  » Ne JAMAIS prendre Alitalia ou Iberia ! Aeroflot via Moscou est bien mieux ! « . Eh bien, ai-je pensé. Découvrez-en davantage sur d’autres compagnies et les différents vols et routes ici.

Hummmm. Je m’égare.

Donc. Nous avons embarqué et c’était parti. J’ai accepté les conditions générales d’utilisation et me suis connecté au Wi-Fi de l’avion !

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