Archives mensuelles : décembre 2015

À TRAVERS LE MONDE EN 2015

Tout ce qui touche au Nouvel An est positif ! Et l’une des meilleures choses est qu’il s’agit d’un moment parfait pour faire une pause, établir un bilan, partager des impressions et recharger les batteries pour l’année à venir. Je fais cela tous les ans (2014, 2013) – Je trouve cela utile pour toutes sortes de raisons. Je vous recommande à tous de faire la même chose et d’offrir à ceux qui vous entourent un moment positif. Alors, comment 2015 s’est-il présenté ? Voyons voir ce qu’en dit mon ordinateur :

  • J’ai battu mon record personnel du nombre de vols– 116 pour l’année, soit environ 500 heures et 400 000 km par voie aérienne. Le mois le plus intense a été le mois de mars, avec 15 vols.
  • J’ai visité 23 pays, dont certains plusieurs fois. J’étais principalement en Chine, en Allemagne et au Royaume-Uni.
  • J’ai réalisé plus de 50 présentations, plus de 100 interviews, participé à 20 conférences d’affaires et rencontré 6 Présidents, Premiers ministres et ministres.
  • J’ai séjourné, vécu ou tout simplement dormi dans 41 hôtels
  • Découvertes de l’année : les Maldivesle Guatemalale Gabonl’Islande. J’ai maintenant séjourné dans plus de 80 pays.
  • J’ai terminé mon 9thvoyage autour du monde. Ce n’est pas grand-chose pour une année, mais tout a été rapide et rempli d’action.
  • J’ai eu un  vol de correspondancepour la première fois à SVO.
  • J’ai eu 50 ans  » on the road « .

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LES INVITÉS DE LA FÊTE DU NOUVEL AN !

Ho ho ho!

Une fois par an, en général à la fin du mois de décembre, nous nous sentons tous soudainement d’humeur festive. Et peu importe que l’on ait droit à un paradis enneigé ou un misérable hiver européen à base de pluie en continu et de ciel gris, avec un vent mordant qui siffle dans les alentours de nos bureaux et appartements ! Au moins, on peut fuir le mauvais temps dans le parking souterrain ! En fait, c’est le seul endroit où c’est possible.

La dure réalité des dernières journées avant le Nouvel An, c’est une ambiance morose et grise nordique. Mélancolie et  » l’esthétique du déclin  » (c).

Mais nous ne sommes pas des gens qui se laissent démoraliser par le mauvais temps. Tous les ans, nous chassons la déprime hivernale par pure force de volonté avec l’aide de quelques volontaires, d’artistes professionnels, de maquilleurs, d’organisateurs d’événements, et après de nombreuses répétitions, nous nous rassemblons lors d’un grand rendez-vous. Oui, c’est la fête du Nouvel An annuelle de KL ! Et les résultats parlent d’eux-mêmes !

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UNE SUPER GRANDE CONFÉRENCE EN CHINE

Je viens d’assister à une conférence hautement intéressante, la World Internet Conference 2015 en Chine. Vous pouvez trouver plus d’infos sur la conférence sur Internet, si ça vous intéresse, mais je tiens à raconter ma propre histoire.

L’événement a eu lieu dans la ville historique de Wuzhen, qui a été totalement clôturée et isolée pour pouvoir recevoir des invités de haut rang, qui comprenaient des présidents, des premiers ministres et  le Président chinois Xi en personne. Je me suis endormi sur la route de Shanghai à Wuzhen, et je ne sais donc pas combien de cordons de sécurité nous avons passés. Les rues à l’intérieur de Wuzhen étaient vides, les nuages ont été dispersés (ou sont partis de leur plein gré, je ne sais pas…) Il faisait beau, mais froid, et les locaux adeptes de la chaleur étaient emmitouflés dans des manteaux et des écharpes.

La première journée de la conférence a été mortelle.

Elle a commencé à 8 h du matin et fini à 23 h 30.  » J’ai failli mourir  » (c). Cependant, j’ai fait la connaissance de personnes très intéressantes 🙂 et j’ai réalisé une annonce commerciale très importante.

Le deuxième jour, j’ai trouvé le temps de me balader en tant que touriste dans cet endroit remarquable. C’était très intéressant. Sur le web, Wuzhen est appelé  » La Venise chinoise « . Oui, le principe est le même qu’à Venise, avec les canaux, les ponts et les bateaux, mais avec une saveur chinoise et à bien plus petite échelle. On peut faire le tour de la vieille ville en 2 ou 3 heures à peine, et cela en prenant tout un tas de photos !

 

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DUBAÏ.

J’ai visité Dubaï pour la première fois il y a bien longtemps, en 2005, en février si je me souviens bien. C’est à cette époque que nous avons signé notre tout premier contrat de distribution aux Émirats Arabes Unis
Les ventes n’ont pas décollé immédiatement (si je me rappelle bien), mais petit à petit, nous avons commencé à conquérir le marché des utilisateurs domestiques (des boîtes vertes sont apparues sur les rayonnages des magasins locaux), puis celui des petites entreprises. Maintenant, nous travaillons aussi avec de grandes sociétés.
En novembre 2008, nous avons ouvert officiellement notre filiale locale dans un gratte-ciel en face de l’île de Palm Jumeirah, dans celui-ci:

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LA TOUCHE  » CHEF-D’ŒUVRE « .

Bravo à tous ceux qui ont deviné ! Je possède maintenant un appareil photo Sony-A7 [ainsi qu’une entreprise, des enfants et une famille] qui pend à mon cou, et deux objectifs ; l’un standard, l’autre à angle large. Les voici ensemble :


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Alors, qu’est-ce que je peux en dire ? Comme je m’y attendais, il n’y a pas de réelle surprise ! La qualité de l’image est superbe comparée à celle de l’appareil compact de la même marque (DSC RX100-II). On le voit à l’œil nu. Mais il y a encore des personnes qui me parlent de leur Lightrooms et autres rituels de traitement chamaniques en essuyant leurs mains moites, tout nerveux à l’idée de me montrer tout un tas de manuels sur le traitement d’image professionnel. Oui, c’est ça ! J’ai mieux à faire que de passer des heures à bricoler des chefs-d’œuvre en miniature dont la durée de totale de visualisation publique sera plus courte que la celle passée à réaliser le traitement. Non merci ! J’ai besoin d’une approche plus simple. Quelques glissières à déplacer d’avant en arrière ou de haut en bas, quelques touches sur lesquelles appuyer, rogner ce qui n’est pas nécessaire… 30 secondes et c’est prêt !
Mais les photos prises avec ce nouvel appareil photo sont vraiment différentes, surtout avec quelques traitements simples :

 

 

Autrement dit, cet appareil a le bouton  » chef-d’œuvre  » que je recherche depuis si longtemps sur d’autres dispositifs compacts !
Je dois dire que dans l’ensemble, je l’aime bien, mais il va encore falloir répondre à quelques questions. Et quelques commentaires.
1. La caméra a une option Wi-Fi, ce qui signifie que l’on peut publier des photos sur Internet ou les envoyer à un smartphone ou un ordinateur. Ma première pensée a été la suivante : qu’en est-il de la sécurité ? Peut-être que je devrais amener cet appareil intelligent à mes experts de sécurité pour qu’ils l’examinent ? Je voudrais vraiment savoir à quel point cet appareil est sûr en ce qui concerne les cyberinfluences externes.
// Si ça continue comme ça, nos brosses à dents auront bientôt une fonction Wi-Fi qui enverra immédiatement des photos de caries à notre dentiste.
2. Et à quoi servent ces petites roulettes noires supplémentaires à l’avant et à l’arrière ? Je les ai déplacées et je n’ai pas vu de différence. Peut-être que je n’ai pas assez tourné. Je trouverais peut-être la réponse plus tard en finissant de lire le manuel ; ça prend un temps fou ! Beaucoup de temps. Et de mémoire.

 

 

Inconvénients :
3. Ce n’est pas un appareil de poche ! Et je ne pense pas que je porterais un jour un jean qui ait des poches assez grandes ! // Par contre, la taille est idéale pour un kangourou.
4. La batterie ne m’a duré que 300 photos. Qu’est-ce que je suis sensé faire à Kamchatka?? J’aurais besoin de 10 batteries pour une semaine de voyage ! Ou d’une unité d’alimentation pour toute la semaine ? En fait, la dernière fois, nous avons emporté des batteries solaires. Elles ne pesaient pas si lourd et elles nous ont beaucoup aidés avec les appareils photo compacts ! Peut-être qu’elles nous seront utiles pour des équipements plus gourmands en énergie ? Je vous le ferai savoir rapidement.
5. Et au fait… où est le flash ? Comment ça, il n’y a pas de flash ? Pas de flash du tout ? C’est une blague ?? … Qu’est-ce que je fais maintenant ? … Je suppose que je vais devoir garder mon appareil compact avec son flash intégré dans ma poche arrière.

TOP 100 : LA CHINE

Alors, pourquoi la Chine (avec la Russie) a-t-elle un Top 100 à elle toute seule ? C’est très simple : la quantité de beautés naturelles uniques de ce pays est simplement hors catégories. Curieusement, peu d’entre elles sont connues en dehors des frontières.

Je ne sais pas très bien pourquoi. Ce que je sais, c’est que la Chine semble ne rien faire du tout pour attirer les étrangers. Mais ils n’en ont pas besoin ! Ils ont assez de travail à alimenter les centaines de millions de citoyens qui vivent déjà dans le pays. Cependant, certains endroits n’ont même pas de page sur Wikipédia, et pourtant, ils sont magnifiques ! On ne peut les connaître que par les histoires que racontent quelques touristes étrangers bizarres (bizarre !) qui tombent dessus pendant leurs voyages pionniers dans l’arrière-pays. Et j’ai l’honneur de vous annoncer que l’un de ces touristes bizarres (jusqu’à un certain point, il y a plein d’endroits du pays que je n’ai pas encore vus)… c’est moi !

Mais avant d’arriver à ces endroits chinois inconnus totalement exclusifs, laissez-moi vous faire découvrir quelques attractions chinoises très célèbres et renommées…

  1. La Grande Muraille de Chine

Il y a plusieurs générations, on m’a dit qu’il était possible de longer ce mur pendant plusieurs jours sans s’arrêter. Malheureusement, ce n’est plus possible de nos jours : l’heure est à l’autopréservation, et seule une petite section est ouverte aux visiteurs. Néanmoins, la visite vaut le détour, et pas seulement pour pouvoir le cocher sur votre liste de choses à voir : il n’y a pas d’autre mur comme celui-ci au monde. Il est uniformément unique.

SourceSource

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Photos
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UNE TROISIÈME VOIE (PHOTOGRAPHIQUE).

Il y a quelques mois, j’ai passé environ une semaine en Chine, où j’ai visité des endroits moins connus par les touristes non chinois. C’était fantastique, et d’autant plus étant donné que tout paraissait plus exclusif et authentique ! J’ai fait de mon mieux pour graver au mieux cette expérience dans ma mémoire – la mienne ! Mais bon, on ne peut pas vraiment comparer la mémoire humaine et la mémoire numérique de nos jours, surtout quand l’une de celles-ci s’estompe si rapidement. Alors, si on ne peut pas dépasser la mémoire numérique… autant l’utiliser ! C’est ce que j’ai fait. J’ai utilisé tout un tas gigaoctets de mémoire photographique numérique, et pas avec un réflex numérique super-lourd et top de chez top, mais avec mon Sony de poche ordinaire que j’appelle mon porte-savon de voyage… Ensuite, j’ai tout importé dans mes archives pour pouvoir le regarder plus tard et entraîner ma mémoire dans les années à venir…

Comme je vous l’ai dit, le voyage en Chine était fantastique. Mais il y avait tant de choses tellement époustouflantes que tout ne rentrait pas dans le viseur de mon porte-savon. J’ai longtemps souffert de ce manque de puissance, parce que je tenais à voyager léger et à me passer de studio photographique mobile semi-professionnel. Mais cela a pris fin en Chine. Plus précisément, à Jiuzhaigou

…Pendant que j’étais là-bas, j’ai finalement eu pitié mon compagnon de voyage, A. Sh., qui transportait un sac d’appareil photo Nikon très grand, lourd et sophistiqué. Je l’ai relayé pour le porter afin qu’il puisse reposer son épaule, qui en avait bien besoin. Mais tout ça a piqué ma curiosité. J’ai commencé à pousser et tourner des cadrans et des lentilles, et même à prendre des photos. Il y avait de si beaux paysages partout qu’il était difficile de résister. Ensuite, en retournant à l’hôtel ce soir-là, j’ai regardé les résultats sur mon ordinateur portable. Et c’est là que j’ai eu mon moment eurêka. J’ai regardé ces photos semi-professionnelles sans pouvoir croire que je les avais vraiment faites moi-même et j’ai pris ma décision : ça y est, l’époque du porte-savon est arrivée à son terme. Il est temps de nous mettre à jour, de nous réorganiser, du changement de paradigme, du glissement tectonique ! Peu importe que ça soit lourd et encombrant : ça en vaut la peine !

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// En fait, pour être honnête, les premiers grondements de ce glissement tectonique ont été entendus distinctement lors de mon séjour à Kamchatka cet été. Tant de beauté naturelle incomparable, et tout ce que j’avais à montrer, c’était des images bof bof et granuleuses qui avaient l’air d’avoir été prises avec un smartphone. Beurk !

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// Même au Pôle Sud j’ai pris des photos avec mon porte-savon ; des photos du Pôle lui-même ! Voici le reflet du Pôle Sud où l’on voit mon porte-savon prendre la photo :

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Et voici le porte-savon qui se reflète dans les lunettes de A.G. :


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Eh bien… Il était temps d’acheter un kit de photographie sérieux. Mais lequel en particulier ? Il y a un grand choix. J’avais peut-être besoin de simplifier les choses en me décidant pour l’une des deux marques qui dominent de manière assez exclusive la partie haut de gamme du marché, au vu de ce que possèdent mes potes fans de photo : Canon et Nikon.


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Mais ces mecs ne font pas que posséder un kit Nikon ou Canon, ils croient en lui aussi ! Ils n’arrêtent pas de se disputer en affirmant que la marque qu’ils ont choisie est supérieure et tout ça devient assez… primitif. C’est comme quand les gens parlent du club de foot qu’ils supportent ( » Mon père était de Manchester United, alors moi aussi. C’est pour ça que c’est les meilleurs ! « ). Ensuite, il y a le fait que ces deux  » camps  » font la fine bouche avec les débutants. Aaarrrrrgh, on n’arrive à rien avec ces gens ! Mais il faut bien commencer quelque part. Mais où ? J’ai demandé des conseils, j’ai regardé quelques brochures, mais finalement, je ne me suis décidé ni pour Nikon, ni pour Canon. Je suis entré à vie dans une troisième  » secte « . Voilà ! Voilà où vous ont menés vos bavardages idiots ! Un newbie vous fait honte à tous les deux. 🙂


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Eh bien, le mal est fait ! Je suis maintenant équipé d’un appareil photo hors pair tout simplement fabuleux, avec des cloches, des sifflets, des lentilles, des tripodes…. Oh non ! Est-ce que cela veut dire qu’un jour, je pourrais être surpris… comme cela ?

No comment Allerta sfigato!!!Sans commentaire Alerte anorak !!!

PERDRE UNE VALISE UNE FOIS PEUT ÊTRE CONSIDÉRÉ COMME DE LA MALCHANCE…

… Mais la perdre deux fois, en deux vols, sur le même nombre de jours, çela ressemble à de la négligence !!

Ma valise noire voyage pas mal. En fait – elle fait le tour du globe plusieurs fois par an. Vous imaginez donc mon… incrédulité quand elle a disparu DEUX FOIS lors d’un petit tour en Europe de l’Ouest !

Bon, c’est peut-être aussi un peu ma faute. J’aurais dû écouter. Des voyageurs plus expérimentés que moi m’ont dit que si je devais faire un aller-retour rapide de Moscou au Luxembourg, il valait mieux que je prenne un vol pour Dusseldorf, pas très loin en Allemagne, loue une voiture et fasse un peu plus de deux heures de route (200 km sur une voie de type autoroute) vers le Luxembourg, puis que je fasse le même itinéraire en sens inverse.

Mais je n’avais pas envie du passer deux heures au volant. Alors, finalement, j’ai pris un vol Moscou-Milan-Luxembourg (Aeroflot + Luxair), et Luxembourg-Francfort-Moscou (Lufthansa + Aeroflot). Au bout du compte, c’était plus longm, étant donné  que nous avons attendu à Milan pendant plus longtemps que les deux heures dont nous aurions eu besoin pour faire Dusseldorf-Luxembourg. Mais tout cela n’est rien…

Vous voyez, quand on voyage avec différentes compagnies aériennes et des transferts qui comprennent plus d’un terminal, il y a toujours un risque que les bagages ne vous suivent pas. C’est ce qui m’est arrivé la semaine dernière. Mais, comme je vous ai avancé, j’ai réussi à la perdre à l’aller et au retour ! J’aurais tout aussi bien fait de ne pas prendre ma valise, étant donné que je n’ai rien utilisé de ce qu’elle contenait et qui aurait pu rendre mon voyage au Luxembourg plus… confortable !

À l’aller, ce n’était pas si terrible : on m’a rapidement informé que  » la valise était encore à Milan « , et on me l’a ramenée dans ma chambre d’hôtel le soir même. Ouf !

C’est au retour que les choses sont devenues assez agaçantes. J’ai dû remplir des formulaires de douane, faire une liste de ce qu’il y avait dans la valise, faire la queue aux objets trouvés… Avec tout ce tracas, je suis parti de l’aéroport une heure après avoir atterri.

Ma valise a finalement retourné, mais deux jours plus tard ! Que serait-il arrivé si j’avais volé, disons, en Asie du Sud-Est ? Un de mes amis a déjà eu ce problème : il était en voyage d’affaires et faisait le tour des États-Unis, et sa valise ne l’a jamais rattrapé après qu’elle ait été égarée en Europe (même si elle a essayé, en le suivant d’hôtel en hôtel à travers les États-Unis !).

La voici, devant mon bureau, au siège de l’entreprise.  » Rush  » ? RUSH???!!! 🙂

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Oh, j’ai au moins retiré quelque chose de positif de cet incident : à partir de maintenant, je ferais de mon mieux pour renoncer à emmener une grande valise en soute pendant des petits voyages. Rien qu’un bagage à main : c’est la seule manière de s’en sortir !

Je reviens bientôt, ne vous en allez pas !

LE MARCHÉ MOBILE OS : 2015

Il y a très, très longtemps (en décembre 2010), j’ai fait un pari avec un ami sur le futur du marché des smartphones.

Relisez-moi ça : en décembre 2010. Cela fait exactement cinq ans !

À l’époque, le marché du  » véritable  » smartphone était dominé par Apple, alors que le petit lutin d’Android pointait à peine le bout de son nez. Mon pote m’assurait que ça n’allait pas changer et que Google-Android ne serait pas capable d’égaler iOS. Mais je pensais que la tendance allait s’inverser d’ici cinq ans, et que le marché se diviserait de la manière suivante

: 80 % – Android;
10 % – iOS;
10 % – tous les autres systèmes d’exploitation mobile.

Mon raisonnement était expliqué ici il y a cinq ans. Jetez-y un œil ! Il n’y a qu’une page et demie de mon texte.
Eh bien, cinq ans plus tard… On dirait que… J’avais raison !

mos_ib_en mos_ship_enPS : Personne n’a essayé de répondre à la question de ma publication précédente ? Je répète : comment peut-on distinguer le jour de la nuit au Pôle Nord et au Pôle Sud quand la saison des aurores boréales (ou australes) bat son plein et que le jour et la nuit ont la même luminosité ?

Les personnes fournissant les réponses les plus rapides, malines et précises recevront des prix ! Oui ! Tous ces prix et ces cadeaux. On voit que c’est bientôt Noël :).

REPAS DE NOËL… DANS UN MUSÉE

Aaah, les musées d’art moderne. Il faut aimer…

Ce n’est pas que je sois un grand fan d’art moderne : je ne prévois pas de visiter spécifiquement des musées progressifs. Mais quand je tombe sur ce type de musée dans l’une ou l’autre ville du continent que je visite et qu’il a l’air suffisamment hurluberlu, j’y fonce comme une flèche.

J’ai participé à bon nombre d’expositions d’avant-garde, il y en a même où je me suis même rendu plusieurs fois, et je suis toujours aussi impressionné et déconcerté à la fois ! En effet, je ne peux pas dire que je m’y connaisse vraiment. En fait, je me demande des fois s’il y a vraiment des gens qui s’y connaissent ? Peut-être que l’on fait tous semblant, comme je pense parfois que c’est le cas avec les vins et les whiskys qui coûtent cher. Ce que je veux dire, c’est que je me demande comment on peut vraiment et authentiquement apprécier une bavure noire sur une toile avec une cuisse humaine couverte de charbon. Allons, mes chers fans d’art moderne, donnez-moi votre secret !

Donc oui, selon mon humble avis, 90 % de l’art moderne est purement  fou, dans tous les sens du terme, et flirte avec la schizophrénie. Par contre, j’adore vraiment le 10 % restant ! Il y a des pièces qui sont agréables à regarder et qui apaisent l’âme. Elles résonnent au plus profond de moi-même, peut-être avec le subconscient.

luxembourg-museum-modern-art-2Pour moi, aller au musée d’art moderne, c’est comme aller pêcher. Laissez-moi vous l’expliquer…

Lorsque l’on pêche, quelques jours, on attrape parfois beaucoup de poissons. D’autres fois, on ne récolte que du fretin. C’est comme ça. Cependant, parfois, une bête immense peut mordre à l’hameçon. C’est exactement la même chose avec les musées d’art moderne. Ces grosses bêtes ont une force presque magnétique. Vous regardez, vous prenez une photo, vous regardez à nouveau avec une autre perspective, vous reculez, et vous vous rapprochez à nouveau… attiré comme un aimant !

luxembourg-museum-modern-art-3Bref, je pense que vous avez saisi le message ! Désolé d’être si lent ! Je tue le temps pendant que je suis bloqué ici, à l’aéroport de Francfort, en attendant mon prochain vol.

Notre mère la Terre est le résultat de l’évolution biologique, comme l’a théorisé Darwin. Ce qui vit aujourd’hui doit être le plus fort possible pour pouvoir survivre au fil du temps. La majorité des faibles n’a pas cette chance. Et c’est la même chose avec l’art. La majorité des travaux artistiques sont simplement des abominations, où l' » artiste  » lui-même est peut-être le seul à voir la beauté de ses créations alors que le reste de l’humanité ne la saisit pas. Quel dommage. Non ? Comme on dit en Russie, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Ainsi donc, il est naturel que l' » art  » le plus fou soit laissé de côté et que seules les pièces populaires survivent. Il est vrai que de grandes œuvres d’art (et de musique ou de littérature…) sont oubliées de manière injuste et scandaleuse, tout cela parce qu’elles n’ont pas eu la chance d’être promues à leur juste valeur. C’est tellement inhumain. Mais c’est la vie, et c’est ça, l’art.

luxembourg-museum-modern-art-4Bref. Je m’éloigne encore. Qu’est-ce que je voulais dire ?

Eh bien, la semaine dernière, j’étais dans le Grand-Duché du Luxembourg et, au lieu de visiter un musée d’art moderne par hasard comme souvent, nous avions prévu d’en visiter un. C’était le Musée d’Art Moderne du Grand-Duc Jean, également appelé le MUDAM, où nous avons non seulement eu droit à une visite, mais nous avons également partagé un repas de Noël avec des clients et des partenaires clé européens ! Dans le musée.

Le musée est assez petit, mais il est comblé d’œuvres magnifiques. Nous le recommandons fortement. D’une façon, pour moi, assez extraordinaire, on nous a assigné des guides pour notre visite (des êtres humains, pas des livrets). D’habitude, je préfère me balader librement dans le musée, mais cette fois-ci, je n’ai pas regretté d’être avec notre guide. Ce fut très instructif, malgré une petite dispute !

D’abord, nos guides ont essayé de nous convaincre que la terre était ronde. C’est une erreur assez répandue aujourd’hui, étant donné que le monde est plat en réalité. Notre guide, appelons-la Marlène, a fait de son mieux pour nous convaincre du contraire, en nous montrant beaucoup de choses, en parlant beaucoup, en nous emmenant voir un pendule de Foucault, et bien plus encore.

 

Mais quoi qu’elle dise, explique et démontre, avouons-le, il est impossible de nier qu’elle racontait n’importe quoi.

Si on suit la théorie selon laquelle la Terre est ronde, ladite terre a un équateur de 40 000 kilomètres de long, qui (selon la même théorie) tourne sur lui-même et réalise un cycle complet toutes les 24 heures. C’est-à-dire qu’un point sur l’Équateur se déplace à une vitesse de 40 000 / 24 = ~1670 km/h = ~463 m par seconde ; c’est-à-dire qu’il est plus rapide que la vitesse du son.

Pour ma part, j’ai été près de l’Équateur de nombreuses fois, par exemple à Singapour, et je peux vous assurer que là-bas, rien dans toute la ville état ne va nulle part à la vitesse du son. Alors, s’il vous plaît… Arrêtez avec ces théories zinzins !

Vous devez déjà avoir pitié de la pauvre Marlène. Enfin, j’espère que nous l’avons remise sur le chemin de l’illumination scientifique et qu’elle nous remerciera un jour ou, peut-être, qu’elle se rendra elle-même à Singapour pour voir à quel point tout est immobile là-bas.

Marlène avait l’air assez troublée par toutes ces informations qui contredisaient ses fermes croyances. Pour la réconforter un peu, je lui ai dit de ne pas s’en faire, parce que les théories erronées ne manquent pas, et je lui ai donné un exemple : celui de la théorie de la Terre Creuse.

Selon cette théorie, toutes les lois de la physique que nous connaissons (la vitesse de la lumière, la gravité, les champs magnétiques, les marées…) sont inversées. Même la Terre elle-même est inversée, comme une balle à l’envers, et nous vivons sur la surface interne de cette balle. Le temps, les étoiles, tout se passe dans une balle. Nos incursions dans l’espace  » extérieur  » sont en réalité des voyages vers l’espace  » intérieur « . Et la vitesse de la lumière (et tout le reste) chute proportionnellement plus on va vers le  » centre du monde  « . Eh oui.

Malgré toutes mes explications, Marlène a refusé d’abandonner sa croyance en la théorie de la terre ronde. J’ai donc essayé de la piéger avec une méthode de Socrates. Ma première question : si la Terre est ronde, il ne devrait pas y avoir de différence entre (i) la nuit pendant la saison où la nuit est aussi claire que le jour et (ii) le jour lui-même. Pas vrai ? Ça n’est pas logique ? Non ! Quelle différence y a-t-il ? Marlène n’a pas su répondre. Mais il y en a une. J’en parlerais plus loin.

Ou plutôt la prochaine fois. Pour le moment, pensez simplement à cela : quand le soleil est constamment haut dans le ciel au-dessus d’un pôle la nuit, comment cette  » nuit lumineuse  » est-elle différente du jour ? (Il y a une différence, je l’ai vue.) Essayez de deviner !

Pendant ce temps, au MUDAM, nous avons continué vers un autre hall…

L’un des principes fondamentaux de la sécurité industrielle, c’est :  » N’appuyez jamais sur le gros bouton rouge « . Mais là, il y avait un bouton de ce genre, sur le sol, à côté de ce machin bizarre. Bien entendu, nous avons appuyé dessus !

Et le mécanisme s’est mis en marche. Tous ces rouages qui crissaient, grinçaient et cliquetaient, tous ces leviers allant d’un point à un autre produisaient une cacophonie déchirante. Oh mon Dieu.  » Compliqué et inutile, comme une vie humaine « , ai-je pensé, bizarrement.

Il y avait d’autres expositions plus utiles, comme ce canon en miniature qui entre en action quand la lumière du soleil passe à travers la lentille, à midi exactement. Inutile ? Pas du tout ! Vous pouvez régler votre montre tous les jours à midi grâce à cet objet. C’est pratique.

Et encore plus utile… :

Voici Marlène, avec un robot qui, dans un futur pas si lointain, deviendra guide de visite.


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Il deviendra de plus en plus intelligent et commencera à mémoriser des questions et combiner des réponses à partir d’une base de données appliquant une logique complexe (que le personnel appellera fièrement et de manière tout à fait incorrecte  » intelligence artificielle « ). Ensuite, les touristes seront remplacés par des robots. Et les arrière-arrière-arrière-petits-enfants de ces robots blancs amuseront et impressionneront les touristes robots appréciant l’art moderne, ou l’art robot !

Au fait, nous sommes les sponsors de ce musée ! C’est peut-être pour ça qu’on a eu droit à Marlène ? 🙂


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Après notre visite, l’heure des festivités est arrivée. En fait, les tables et les chaises faisaient aussi partie de la collection du musée, et on nous a demandé poliment d’en prendre soin et, étant donné notre parcours antérieur, de ne pas peindre dessus !


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Le reste des photos du MUDAM est ici.

PS : Ma question, encore une fois : comment le jour est-il différent de la nuit aux pôles (ou près de ceux-ci) à la période de l’année où il fait aussi jour la nuit que le jour ? La réponse est toute simple. Pouvez-vous la trouver ?