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Corona ou pas, le show de la Konférence internationale de partenaires doit continuer !

Nous avons une tradition chez K et c’est que chaque année nous allons au banya entre amis organisons une conférence à laquelle nous invitons nos associés et partenaires préférés et ceux qui nous sont le plus chers. Il s’agit d’un événement international et les participants viennent des quatre coins du monde, de l’Amérique à l’Australie (contrairement aux conférences régionales et fonctionnelles que nous organisons à plus petite échelle).

Cette tradition a commencé en 1999 (une année dont j’ai parlé il n’y a pas si longtemps) et nous avons maintenu le rythme pendant 10 ans. Puis en 2009, nous avons décidé de la diviser en plusieurs conférences régionales plus petites parce que cette réunion internationale avait pris beaucoup trop d’ampleur. C’est ainsi que nous avons choisi d’organiser des conférences séparées pour : les Amériques, l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, l’Asie et l’Australie et enfin la Russie et les pays voisins.

Revenons-en aux conférences internationales. La première a eu lieu à Moscou, puis nous sommes allés à Saint-Pétersbourg, Chypre, Barcelone, Malte et bien d’autres villes en bord de mer, tout autour de la Méditerranée. Ensuite, nous sommes devenus plus gourmands et avons voyagé aux Caraïbes, à Rio de Janeiro et à bien d’autres endroits toujours plus exotiques. Pour en savoir plus sur ces conférences et autres rassemblements internationaux cliquez ici.

Quelques années plus tard, nous avons divisé cette conférence internationale en plusieurs événements régionaux… mais elle nous manquait tant. Ce qui était évident est arrivé et nous l’avons remise au goût du jour (sans pour autant arrêter celles organisées à niveau régional). Pour le grand retour de cette immense conférence, nous avons décidé d’avoir comme thème et toile de fond le plus grand pays du monde (pourquoi pas ?). En 2017 c’était à Moscou (où, comme je l’ai dit, notre toute première conférence internationale avait eu lieu en 1999… ça va ça vient) ; en 2018 à Saint-Pétersbourg ; en 2019 à Sotchi. Étrangement, il y a 20 ans ces villes hôtes auraient été tout simplement incapables d’accueillir des événements de cette envergure. De nos jours elles le font sans aucun problème et je les recommande à tout le monde.

Nous voilà donc en 2020…

En général, ces conférences traditionnelles et internationales entre partenaires regroupent entre 100 et 150 distributeurs et partenaires internationaux qui y assistent en personne. Cette année nous avions envisagé (c’est aussi une tradition !) de déployer un peu plus nos ailes : l’organiser au circuit de Valence. Malheureusement, 2020 étant… 2020 nous avons dû oublier cette idée ! En revanche, cette quarantaine fatigante, ennuyeuse et constante n’était pas une excuse suffisante pour annuler notre réunion internationale. Nous l’avons tout simplement adaptée : hors ligne > en ligne, ou plutôt quelque chose entre les deux qui est assez hybride (oui, nous suivons le mouvement). Au début nous pensions avoir à peu près 100 invités de 35 pays différents. Le résultat final ? 1800 participants de 150 pays ! « Ne jamais sous-estimer le pouvoir d’un événement international sur Internet, Luke. »😊

Au programme de cette conférence mondiale hybride nous trouvons : mon concept de cyber-immunité, comment le monde passe de l’ère du plastique à l’ère de l’informatique, notre écosystème de partenaires et de produits, comment notre entreprise a résisté à la tornade corona et les traditionnelles analyses et prévisions de nos cyber-ninjas de l’équipe GReAT dans le monde des menaces.

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Analystes de sécurité du monde, tous unis (à distance) !

Le monde a l’air de se rouvrir tout doucement, tout du moins un petit peu, à quelques endroits. Certains pays rouvrent même leurs frontières. Qui l’eût cru ?

Bien entendu, certains secteurs s’ouvriront plus lentement que d’autres, comme les événements de grande envergure, les concerts et les conférences (les conférences hors ligne – où les gens vont à l’hôtel et dans un centre de conférence). D’ailleurs, nos conférences ont elles aussi été touchées par ce virus du diable. Elles se sont déroulées en ligne, et cela comprend notre super projet : le Security Analyst Summit (SAS).

Le SAS de cette année aurait dû avoir lieu en avril dans l’une de nos villes hôtes préférées (pour d’autres événements Kaspersky), Barcelone. Il a d’ailleurs lieu tous les ans dans un endroit plutôt cool (et ensoleillé !) : par exemple, le SAS 2019 a eu lieu à Singapour, et celui de 2018 à Cancún au Mexique. Nous n’avions jamais organisé de SAS à Barcelone, parce que nous pensions que ce n’était pas une destination assez fun ou exotique. Comme les gens n’arrêtaient pas de nous proposer cette ville de Catalogne, nous avons fini par céder. Cependant, à l’heure où j’écris cet article, en mai, nous n’avons pas encore eu d’édition du SAS à Barcelone : le SAS prévu hors ligne a bien sûr dû être reporté. Notre SAS du mois d’avril a cependant bien eu lieu, mais chacun depuis son canapé en ligne ! À circonstances extraordinaires, mesures extraordinaires. Et l’événement s’est révélé extraordinaire lui aussi !

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Security Analyst Summit – assistez à notre événement dès ce soir depuis votre canapé !

Comme beaucoup d’entre vous le savent, nous organisons chaque année notre grande conférence de sécurité appelée Security Analyst Summit dans un endroit intéressé (au moins ensoleillé, et souvent en bord de mer). Cet événement est unique dans l’industrie : jamais ennuyeux, jamais monotone et dans un format sans cesse réinventé. Nous réunissons des orateurs et des invités de renom dans ce domaine, sur invitation seulement, pour discuter des toutes dernières actualités (celles qui font le plus parler d’elles !) en matière de cybersécurité et d’enquêtes, d’histoires et de curiosités dans ce domaine, etc. Pas de discussions politiques ! Il n’y a que des échanges professionnels sur la cybersécurité, mais dans une ambiance légère, détendue et conviviale… C’est génial ! Nous le faisons tellement bien que le SAS est en train de devenir l’une des conférences les plus importantes du secteur. Voici par exemple mon résumé de l’événement de l’année dernière à Singapour.

L’édition de cette année (la 12e !) aurait dû débuter aujourd’hui, le 28 avril, dans la belle ville de Barcelone. Bien entendu, cela ne sera pas possible, pour des raisons évidentes :(.

Cependant, nous avons estimé qu’annuler le SAS serait comme capituler ; nous ne pouvions pas laisser tomber : comment la cybersécurité mondiale s’en sortirait-elle ?! Cette année, nous avons décidé de lancer le SAS en ligne et, en plus, de le faire gratuitement (!), et pour tous ceux qui veulent y assister ! Mesdames et Messieurs, je vous présente : SAS@Home, qui commence dès aujourd’hui, un peu plus tard dans la journée (11 h sur la côte Est ; 8 h PST, 16 h à Londres et 18h à Moscou) :  dépêchez-vous de vous inscrire ! Plus d’un millier de personnes se sont déjà inscrites, il semble donc que le nouveau format ne décourage pas les gens. Il nous reste à voir comment ce premier SAS en ligne va se dérouler ; peut-être qu’à l’avenir nous en aurons deux en parallèle, un en ligne, l’autre dans le monde réel !

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Vous allez adorer le cybersommet caribéen

Il y a longtemps, à l’époque préhistorique numérique, dans un monde où nous étions de simples bonsaïs parmi de grands arbres, nous avions donné une conférence annuelle à un cercle réduit d’experts les plus visionnaires en sécurité informatique. Nous avions baptisé cette conférence le Security Analyst Summit (SAS pour abréger) et depuis le début, nous voulions que ce soit le meilleur évènement du monde de sa catégorie. Et quand je dis meilleur, je me réfère aussi bien au contenu :

…Qu’à une ambiance décontractée et divertissante :

Et pour rendre le meilleur évènement encore plus marquant pour tous les participants, par tradition nous organisons le SAS dans un lieu où les conditions sont les plus invivables du monde. A savoir, près d’une plage où le climat est tropical :). Exemple :

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Faire la fête, danser, chanter… S’amuser tout simplement.

Une fois de plus, c’est déjà le dernier mois de l’année. La retenue d’eau qu’on voit depuis la fenêtre de mon bureau a gelé (des pêcheurs se sont assis dessus et leurs cannes ont fait des trous dans la glace épaisse), brrrrr, c’est glacial, ça va de soi. On entend le crépitement inquiétant des produits chimiques dégivrants sous les pieds et sous les roues, il y a des embouteillages qui semblent être plus longs que d’habitude, et il y a des jours où vous ne sortez pas le pied dehors en plein jour (le soleil se lève tard et se couche tôt). Côté affaires, décembre est aussi le mois pour faire les comptes, le bilan, l’état des lieux, pour finaliser des budgets et faire des plans pour le futur.

Donc oui, décembre peut un être un mois obscur, terne et ennuyeux. Pour nous, chez KL, il y a un évènement pour compenser tout ça. Il s’agit bien évidemment de notre fête annuelle de Noël/Nouvel An. Un évènement qui rassemble près de 2500 employés de Kaspersky Lab partout dans le monde, pour ceux qui aiment faire la fête, lâchent leurs cheveux et s’embrassent sous le gui etc. Cette année, l’évènement a eu lieu vendredi dernier.

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Kaspersky Racing Green à Milan.

Un petit coucou depuis la capitale ensoleillée de la mode à Milan, où il fait 28 degrés !

28º ? Beh quoi ? C’est l’été après tout. D’ailleurs les températures à Moscou il y a deux semaines frôlaient les 28º. Mais ces derniers jours, celles de la capitale russe avoisinaient les 7 º, et la pluie n’arrêtait pas de tomber (j’ai même entendu dire qu’il y a eu de la grêle le week-end dernier à Saint Pétersbourg). Qu’est-ce qui se passe ? Moscou n’est pas au Groenland. Ni à Kamtchatka d’ailleurs (où même quand la neige tombe en juin, cela ne choque personne). Elle est située sur le plateau central de Russie, au climat relativement tempéré ! J’espère toutefois qu’il ne fera pas aussi mauvais qu’à Paris

Depuis ma chambre d’hôtel, j’ai une vue imprenable sur la gare de Milan-Centrale. Quelle architecture grandiose…

Même si j’y suis déjà entré plusieurs fois auparavant, j’ai toujours été impressionné. J’ai décidé d’y jeter à nouveau un coup d’œil pour en prendre plein les yeux.

Monumental. Impérial. Un hall gigantesque, des colonnes immenses. Il y a de quoi faire, et ce pour un bon moment :).

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Cabriolet catalan.

Ouf. Encore une conférence régionale des partenaires qui se termine pour de bon. Nous en avons pas mal tous les ans : celle de l’Amérique du Nord (cette année à Cancún), de l’Amérique Latine (récemment en Bolivie, à laquelle je n’ai malheureusement pu assister) et de l’APAC (la semaine dernière au Vietnam). Il existe aussi une conférence des « marchés émergents », celle qui vient tout juste de s’achever à Barcelone et qui regroupe l’Amérique Latine (eh oui, ils ont de la chance, ils ont le droit à deux conférences par an), l’Europe de l’Est, le Moyen-Orient et l’Afrique.

Il s’agissait du même refrain que celui de d’habitude : réunions, présentations, discours, négociations etc. : ça c’est la partie formelle. Ensuite il y a eu l’informelle plus agréable : un dîner de gala, cette fois-ci au musée maritime de Barcelone. Un super endroit pour un super souper :).

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La diversité en Asie : un mélange de contrastes.

Tous les pays et ses habitants sont différents. Je pense qu’on est tous d’accord là-dessus. Certains pays et individus diffèrent plus ou moins les uns des autres. L’histoire, la religion, les traditions, les coutumes, le travail. Tous possèdent divers grades de différence. Celles dans le travail peuvent s’étendre d’une extrémité à l’autre – de la libéralité et de la liberté d’entreprise jusqu’à la stricte et extrême régulation de l’Etat. Vive la différence ! Mais ce degré de diversité peut varier d’une région à une autre…

Prenons l’exemple de l’Europe. Ou de l’Amérique Latine. Au sein de ces régions, les pays bien évidemment diffèrent, mais si on prend du recul et qu’on considère les régions comme un ensemble, nous voyons qu’il y demeure tout de même de nombreuses ressemblances. Ce n’est pas le cas néanmoins pour une région dans le monde : l’Asie. Le problème est qu’il y a de nombreuses personnes extérieures à l’Asie qui ne s’en rendent pas compte et font l’erreur de penser que l’Asie dans son ensemble est similaire à l’Europe par exemple. C’est faux. Les pays asiatiques diffèrent les uns des autres, beaucoup plus que la France et l’Allemagne, ou le Paraguay et le Pérou. Même le Brésil, les Etats-Unis et l’Espagne se ressemblent plus que l’Inde, la Corée du Sud et l’Indonésie. En Asie, les choses sont beaucoup plus contrastées. Ce qui la rend d’autant plus intéressante…

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J’ai été agréablement surpris de la diversité des paysages, traditions, et des rituels dans le monde des affaires en Asie. Même les choses les plus banales s’avèrent étrangement cools ; par exemple la façon dont on fait la connaissance de quelqu’un et de s’échanger les cartes de visite. Oui, j’aime tout simplement l’Asie pour sa diversité et ses différences.
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LEVER DU JOUR À CANCUN.

La saison 2016 bat son plein, les évènements d’été et d’hiver s’enchaînent les uns après les autres sans relâche. Nous venons de terminer notre conférence annuelle nord-américaine des partenaires.

Elle ressemblait à celles de d’habitude. Présentations, meetings, réunions, produits-technologies-services, stratégies, promotion, problèmes, opportunités, idées. Déjeuner, divertissement, réseautage. Deux jours complets. Je suis arrivé, j’ai assisté à des réunions et me suis mis à travailler.

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Pratiquement depuis le lever du jour jusqu’au suivant :). En parlant de lever du jour, les lumières du soleil étaient resplendissantes :

#Cancun sunrise #Mexico // Ох уж эти канкунские рассветы!

A photo posted by Eugene Kaspersky (@e_kaspersky) on


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EXPO MARATHON.

Juste après le Congrès Mondial sur la téléphonie mobile à Barcelone, il était de mise de se précipiter à Nuremberg pour une autre exposition, celle du Embedded World.

Cette dernière est dédiée à toutes sortes de choses automatiques qui pivotent, tournent de haut en bas, réchauffent et refroidissent, pompent, se lient chimiquement, se déplacent sur des roues, flottent et volent. Elle concerne également « tout l’univers numérique des hommes aux casques orange, et plein d’autres choses similaires ». Grand moment pour le cyber industrialisme !

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Linux, Windows, des systèmes d’exploitation brevetés, toutes sortes d’entreprises tout à fait polyvalentes et très étroitement spécialisées.

Nous y sommes également présents. Nous avons informé le public sur les imprévus industriels, ciblé les scénarios d’attaques, et de quelle façon s’en protéger. En résumé, on propose « des comprimés pour les entreprises ». Voici notre stand et « l’engin industriel » que nous utilisons pour décrire les incidents causés par les hackers et comment nous nous y prenons pour empêcher toutes ces malveillances de se propager :

Les visiteurs se baladent, posent leurs yeux sur notre stand, ils font une pause… puis vient leur étonnement : « Des antivirus ? Ici ? Pourquoi faire ? » On leur parle, on leur explique, on leur montre, soudain ils font les yeux ronds : « oh… », puis ils commencent à poser des questions un peu plus spécifiques.

Bon, en fait je déforme un peu la réalité. Environ la moitié des visiteurs savent déjà que nous faisons de l’industriel et ne sont plus surpris. On essaye juste d’éclairer l’autre moitié. En espérant que ce ne soit pas trop tard 🙂

Entre parenthèses, le mot « sécurité » peut être aperçu sur une grande majorité de stands. La demande concernant nos fonctionnalités ne cesse d’augmenter. En fait, il s’avère que nous sommes la seule entreprise dédiée à la sécurité à être présente sur cette exposition. L’année dernière aussi. C’est un paradoxe, vous ne trouvez pas ?

L’exposition est plutôt grande : 4 grands halls, environ 900 entreprises provenant du monde entier, + de 25 000 visiteurs. Il n’est pas étonnant que les hôtels de Nuremberg et de ses alentours soient complets, certains de nos équipes ont dû passer la nuit plus loin que Francfort.

Bien sûr, j’avais des meetings, des débats, et une grosse présentation à propos du  » côté obscur  » de la cyber industrie. .


Plus d’autres choses amusantes, intéressantes et curieuses y compris des questions adressées au public.

  1. Il se trouvait de curieuses expositions parmi les différents modèles en marche. Comme c’est le cas de cette machine automatique qui verse du vin.

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Je me demande si une de ces machines peut être adaptée pour verser de la bière, en attendant que la mousse se dépose et qu’ensuite se remplisse le verre. Ça ferait un carton ici en Bavière.

2. Un chouette camion jaune futuriste. Je me demande si quelqu’un l’a conduit jusqu’ici ou bien s’il sera démonté et expédié dans des caisses lorsque l’exposition serait finie. Ce serait une bonne question à poser au public (indice : s’il reprenait la route, il y aurait des preuves de photos / vidéos de passants, d’instagrammers sur les routes et de cyclistes ébahis).

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3. Il y a aussi de drôles de personnages. Par exemple, ces mecs qui fanfaronnent.

а) « Agile + Cascade + Système informatique » (quel genre de bête produisent-ils au final ? Hollywood doit être verte de jalousie !)

b) Plus de 100 millions (sic !) de lignes de code « conduisent cette voiture ».

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Ils feraient mieux de se contenir. Du moins, ils se passent bien de mentionner combien de bugs ils ont par milliers de lignes de code. Le nombre de lignes de code est un sujet très intéressant. Pourtant il n’a pas de rapport direct sur la qualité ou la fonctionnalité d’un produit. Si vous maîtrisez les techniques du copier-coller et engagez des étudiants comme programmateurs, vous seriez en mesure de rassembler un demi-million de lignes de code, le facteur contraignant étant la capacité de système de compilation du code. Si vous insistez, vous pourriez atteindre deux ou trois millions de lignes ! Tout ce dont vous avez besoin, c’est de volonté et de compétences suffisantes.

En comparaison, l’astromobile du Laboratoire scientifique pour Mars a tourné autour de Mars avec 2,5 millions lignes de code. L’ancienne Navette spatiale américaine quant à elle avait atteint 420 000 lignes de code. Une chose dont je ne suis pas sûr est s’il y avait tout le logiciel à bord de la Navette ou seulement une partie (le principal système de logiciel avionique, PASS).

Questions au public :

– De combien de lignes de code la Navette spatiale américaine disposait-elle au total, y compris tout le logiciel mis sur orbite ?
– Et combien de lignes de code étaient utilisées chez son équivalent russe Bourane ?
– Combien de lignes de code sont suffisantes pour contrôler pleinement une voiture moderne ?
– De combien de lignes de code les avions d’Airbus disposent-ils ? (Y compris avioniques, de navigation et de programmation) ? Et Boeing ?
– Et les nouveaux trains du métro de Londres ?

4. Après l’exposition, lechaim ! (Boisson d’origine hébraïque, expression pour dire santé !) Aucune exposition allemande n’est complète sans manger et boire quelque chose de rafraîchissant et vivifiant en soirée ! Cette expo n’échappe pas à la règle. On sort les tables en les « recouvrant de calories » et d’alcool en tout genre. Hélas, j’ai juste aperçu le buffet en coup de vent. Tout le monde s’y ruait de part et d’autre, sans relâche.

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L’an prochain, je dois me rattraper sur toutes les choses auxquelles j’ai manqué !

Les autres photos du Embedded World sont ici