Sept livres pour une lecture très efficace.

On me demande régulièrement quels livres il faut lire pour réussir en affaires. Les étudiants, les chefs de startups, les managers, les entrepreneurs, tout le monde veut une liste de lecture ! Mais ça ne me pose pas de problème, j’ai quelques réponses. Toutefois, je ne pense pas qu’on peut devenir homme d’affaires rien qu’en lisant certains livres, peu importe leur taux élevé de recommandation. Cela n’empêche pas qu’il y ait de très bons livres qui ne font pas de mal à lire, je vous parlerai de huit d’entre eux dans cet article…

Je diviserai les livres d’affaires en deux catégories principales.

La première catégorie permet aux lecteurs de comprendre ce dont ils ont besoin pour réussir en affaires, la seconde catégorie, ce dont ils n’ont pas besoin. La frontière est souvent floue, mais le fait d’allier ces deux types de livres peut permettre aux lecteurs d’éviter de dépenser à la fois du temps précieux et des ressources dans quelque chose d’inutile, et rendre la création d’entreprise passionnante, telle une lutte constante.

En réalité, il existe aussi une troisième catégorie de livres (écrite par des capitaines des affaires ou des chefs de gouvernement), qui apprennent par exemple comment les choses devraient être faites. De tels livres traitent normalement de sujets généraux dans la mesure où ils parlent d’un large éventail de problèmes d’entreprise et d’imprévisibilités imprévisibles, quoique vagues. Ils ne contiennent pas de plans d’actions sur le terrain, mais ils valent quand même la peine pour s’imprégner des idées principales.

Plusieurs des livres de ma liste ont été écrits il y a un petit bout de temps, certains même du millénaire dernier, de sorte que les nouvelles industries et les technologies des années 2000 ne sont pratiquement pas concernées voire pas du tout. Cependant, les livres sont encore pertinents pour l’époque moderne, leurs principales idées peuvent encore facilement être appliquées aux réalités numériques d’aujourd’hui. Nous vivons dans une époque de nouvelles technologies, mais la nature de l’Homme reste la même, et les individus tendent à commettre les mêmes erreurs. Pas tous, il faut garder en tête que certains font les choses correctement et que leurs entreprises sont largement reconnues et qu’ils sont des leaders respectés. C’est ce que je souhaite à tout le monde.

Parfait, on peut commencer. Bonne lecture de cet article et des livres mentionnés !…

Jim Collins. De la performance à l’excellence.

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Le premier « championnat mondial de cybersécurité ».

J’ai un vrai faible pour les pensées perturbantes. J’aime aussi surprendre stupéfier les gens. Et j’aime le faire en bonne et due forme. J’aime quand ils restent bouche bée, quand ils n’y croient pas, mais essayent quand même, puis arrivent à aimer, et finissent par adorer.

Ok, c’est un peu abstrait pour l’instant. Laissez-moi être un peu plus concret.

Notre dernière nouvelle éblouissante est… un jeu de simulation pour les entreprises sur la cybersécurité ! Vous n’en aviez jamais entendu parler auparavant ? C’est normal, ça n’existait pas jusqu’à présent !

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Son nom est KIPS, diminutif de Kaspersky Interactive Protection Simulation. Il s’agit d’une simulation de jeu en travail d’équipe sur la stratégie en cybersécurité, qui dure environ deux heures et qui est destinée à encourager les capacités d’analyse et d’initiative et la compréhension des mesures en cybersécurité. Je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce que Kaspersky Lab entre sur le marché des jeux, à aucun moment. Mais pourquoi ne pas tenter, après tout ? Et nous sommes partis de rien (autrement dit, sans expérience) dans ce domaine jusqu’à devenir un fournisseur de jeux à part entière en un rien de temps.

Et ce jeudi, 1er décembre, nous organisons le premier championnat mondial de KIPS !

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Brevet panoptique de Darwin – 2ème partie.

Les « paysages » des brevets selon les pays peuvent curieusement différer en grand nombre, dans la mesure où chaque invention d’un pays en particulier a un « arrière-goût » spécifique.

Par exemple, les brevets américains se caractérisent généralement par leur praticité, avec parfois un angle utilitaire et une attention toute particulière aux détails. Vous pouvez d’ailleurs en apprendre davantage dans mon Top 5 superlativement subjectif des brevets les plus (choisissez le terme approprié) de l’histoire :).

De leur côté, les inventeurs russes se caractérisent généralement par leur ambition, parfois pour leur désir « cosmique » de vouloir changer le monde, les planètes, l’univers, mais aussi « cosmique » dans le sens où leurs inventions peuvent être « hors du commun ». Toujours pas convaincus ? Ok, je vais vous convaincre, avec un autre Top 5, mais cette fois avec des brevets russes…

C’est parti…

Le Top 5 superlativement subjectif des brevets russes les plus (choisissez le terme approprié) de l’histoire.

Nº5 : Holy Moses !

Le dépôt de brevet russe No. 2013144180. « Une méthode pour assurer la survie des Homo Sapiens et la préservation du patrimoine génétique des organismes vivants sur la planète Terre en cas d’inondation mondiale, de glaciation globale ou autres catastrophes naturelles imprévues ». Oh mon patrimoine génétique !

Vous trouvez que le titre est long ? Attendez de voir la suite : le résumé de la première page de l’application n’est fait que d’une seule phrase, qui contient 1182 lettres ! Je compatis de tout cœur avec les avocats de brevets qui doivent résoudre ce que veut dire l’auteur d’un brevet par *)&%^(+#!@!. Je veux dire que dans le cas d’un tel brevet, si vous perdez le fil en cours de route, vous devez vous arrêter et reprendre depuis le début, encore et encore, et prendre des notes dans la marge afin de ne pas vous emmêler les pinceaux. Pour ma part, je l’ai lu cinq fois, et peux désormais fièrement « articuler l’essence sous-jacente de l’invention en six mots : une poupée russe comme un arche… :).

L’appareil est rempli de microorganismes, graines, animaux, trois Homo Sapiens et autres « ressources génétiques » et trône au sommet de la plus grande montagne du monde à l’abri du danger.

Mais que se passerait-il si les éléments entraient en crise et submergeaient les montagnes ? Eh bien, un canot pneumatique serait jeté à la mer depuis l’arche pour naviguer sur la surface de l’eau jusqu’à ce que le niveau d’eau diminue suffisamment. On dirait qu’ils ont pensé à tout.

PS : Citation : « Et après la stabilisation des conditions de vie sur la surface de la Terre, les membres de l’équipe descendraient les escaliers des montagnes et une nouvelle ère de renouveau de la vie sur Terre commencerait ».

PPS : La Rospatent (Service fédéral russe de la Propriété intellectuelle) n’a pas perdu de temps à rejeter son brevet : elle s’est rendu compte qu’il s’agissait d’un troll de brevets et a refusé sa viabilité pour manque d’inventivité. J’étais assez étonné de constater que revenir au temps de la Bible n’ait pas été aussi donné comme motif :).

Nº4 : Ils doivent arrêter de fumer, et pas seulement du tabac.

« Si vous vouliez arrêter de fumer, mais que quelque chose vous empêchait de le faire… eh bien désormais rien ne peut vous en empêcher ! » Voici le brevet RU2231371.

Je suis sûr que ni moi, ni personne d’autre dans le monde, ni les auteurs eux-mêmes savent de quoi il s’agit, je vous mets le texte pour que vous voyiez de quoi je parle !

« Le contenu d’un flacon d’une solution de chlorure de calcium après le rituel de la dernière cigarette est versé dans un récipient avec une solution aqueuse de fumée de cigarette. Au bout du 5ème ou 6ème jour sans fumer, le docteur mène une session finale d’auto-réhabilitation, mais au lieu d’utiliser le récipient de « l’eau de la vie », le patient utilise un troisième récipient, appelé « Mot » avec un flacon de 10ml contenant 1% de solution de dioxine. La formule d’autosuggestion est changée par la formule d’un vœu : « J’ai arrêté de fumer ». Après la session finale, le patient effectue un rituel d’autocorrection, pour cela on utilise 50ml de solution aqueuse de la fumée de cigarette et du chlorure de calcium, dans laquelle on verse la solution de dioxine… »

Sérieusement ?

Qu’est-ce qu’ils avaient fumé ? Où c’était écrit ? Dans un coffee shop à Amsterdam ? Dans le Colorado ? Ou peut-être que l’incohérence est un effet secondaire du fait d’avoir arrêté de fumer en utilisant cette méthode ? Eh bien, cela n’a pas vraiment d’importance : le brevet a expiré pour non-paiement des frais de douane de l’Etat (« Frère, as-tu payé les frais ? Les frais ? Quels frais frère ?  Je ne veux pas de thé frais, je veux un expresso chaud, amigo »).

Nº3 : la machine à fumier !

Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire dans un tank ? Plein de choses en réalité, il vaut mieux penser à ce qu’on peut faire dans un tank et exclure le reste.

Donc, par conséquent, si vous avez besoin de, vous savez, utiliser les toilettes ? Je veux dire, si vous êtes pris d’une envie pressante et que vous ne pouvez pas attendre ? Vous ne pourriez pas sortir du tank quelques minutes, ou si ?…

Voici le brevet RU2399858, qui propose de « retirer ses besoins d’un tank via une installation d’artillerie lourde » ! Sans oublier l’élément principal : sans dépressurisation du tank !

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Brevet panoptique de Darwin.

Mes fidèles lecteurs auront remarqué que je n’ai pas poussé un coup de gueule ni râlé contre les trolls de brevets ces derniers temps. Est-ce que tout serait revenu à la normale, auraient-ils arrêté d’être des trolls et fait quelque chose d’utile et d’honnête à la place ? Comme vous l’aurez deviné, non. Hélas, chaque jour on tombe sur des histoires de leurs coups de pub audacieusement outrageants. C’est comme d’habitude un business pour eux, sans pour autant faire la une des médias.

Parfois, les nouvelles viennent à vous, du moins, à nous : l’autre jour, nous avons reçu une action en justice provenant de WETRO LAN pour violation présumée d’un brevet sur la filtration d’un paquet de données, ou, pour être plus précis, d’un pare-feu. QUOI ?

Par conséquent, ce qu’ils disent est que, vous pouvez faire breveter un dispositif universellement appliqué et largement connu, qui a été inventé il y a plus d’une dizaine d’années ? Juste au cas où vous l’auriez manqué : la technologie existe depuis des siècles, BIEN AVANT que ce brevet apparaisse ! Et maintenant ils demandent des indemnités pour avoir utilisé leur technologie brevetée ! Attendez une minute… QUOI ?!

Oui, c’est bien ce qu’ils sont en train de faire : depuis 2015, ils ont intenté des poursuites judiciaires à plus de 60 entreprises, dont beaucoup d’entre elles ont développé des pare-feux bien avant que le brevet existe. Mais l’industrie ne prend pas ces poursuites au sérieux, elle l’a même surnommé le brevet stupide du mois.

Ce qui est tout aussi absurde est le fait qu’ils nous visent avec une réclamation. Nous ne sommes pas des « proies faciles » d’attaque, et de loin. Nous avons toujours tenu bon et n’avons jamais cédé aux trolls de brevets. Et nous n’avons jamais rien réglé à l’amiable non plus, étant donné qu’il n’y a rien à régler, et que nous n’avons rien à nous reprocher. La seule chose qu’on ait fait est de riposter de temps en temps. Après tout, pourquoi pas ? Leurs brevets seront invalidés un jour ou l’autre, donc on agit car il faut battre le fer pendant qu’il est chaud. Et peu importe ce qu’il se passe, nous continuerons la lutte, jusqu’à la dernière balle, leur balle.

Mais tout ce discours de combat (peu importe son niveau d’importance) reste une affaire de concurrents. Donc, pour éclairer les esprits et rester positifs et optimistes, j’ai décidé de dépoussiérer des archives afin de dénicher les brevets les plus étranges, les plus fous, et les plus paradoxaux de l’histoire. Ainsi, vous saurez à quoi vous attendre au cas où ils vous attaqueraient à l’avenir pour de « graves violations de droit des brevets » :).

Ok, c’est parti…

Le Top 5 superlativement subjectif des brevets les plus (choisissez le terme approprié) de l’histoire.

Nº5 : la guillotine, le meilleur remède contre le mal de tête.

Le temps d’été chaud et ensoleillé a ses inconvénients. Bien sûr, l’été pourrait se résumer à la plage, aux piña coladas, et aux maillots de bain, mais encore faut-il être en bonne forme. Mais comment être en bonne forme après s’être goinfré de nourriture pleine de calories durant tout l’hiver et le printemps ? Personne ne peut ! A moins d’entamer un régime approprié et de faire des exercices, mais ne serait-ce pas une méthode dépassée ? Il doit bien y avoir une solution hi-tech, après tout, nous sommes au 21ème siècle. Par conséquent…

Mes amis, voici le brevet 4344424, « le masque facial anti-nourriture ». Hannibal Lecter, bonjour !

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PS : Ça a aussi du sens « d’inventer » et de breveter des menottes anti-nourriture, pour vous enchaîner au radiateur afin que vous ne puissiez pas atteindre le frigo. En seulement deux semaines, vous aurez un corps de rêve pour aller à la plage, comme vous ne l’avez jamais eu :).

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L’histoire incalculable des calculatrices mécaniques.

Ma récente rencontre avec le Pape m’a fait rappeler l’existence d’objets oubliés tels que l’arithmomètre. Cette machine vous dira quelque chose si vous êtes de ma génération, tandis que pour les plus jeunes, elle vous paraîtra antique (une relique qui a des lustres), à une époque où Facebook n’existait pas (vous vous rendez compte ?) ni même Internet (QUOI ?!).

Mais il faut bien se rendre compte qu’avant l’époque numérique, la comptabilité du monde entier dépendait de l’arithmomètre, et plus encore. Par conséquent, cet article sera dédié aux arithmomètres, parce que leur histoire vaut la peine d’être racontée, surtout quand elle s’avère incroyablement fascinante :).

Quelle invention ! Bien sûr, vous pouvez en lire davantage sur Wikipédia, mais dans cet article je vous en ferai un résumé, avec ce qui selon moi sont les éléments clés.

Les calculatrices mécaniques ont fait leur apparition… il y a plus de 200 ans ! Elles étaient utilisées dans la Grèce Antique ! Quoi, vous ne le saviez pas ? Moi non plus, encore une fois ma mémoire me joue des tours. J’ai donc jeté un coup d’œil aux détails pour me faire chauffer les synapses.

Ah la voilà ! La machine d’Anticythère, dont l’origine remonte à un ou deux siècles avant JC, autrement dit il y a plus de 2100 ans !

Le mécanisme d’Anticythère est un ancien calculateur analogique et planétaire, utilisé pour prédire les positions des astres et des éclipses pour établir le calendrier ou l’astrologie hellénistique, tout comme les olympiades et les cycles des jeux olympiques antiques.  

Contenue dans une boîte en bois de 340 mm × 180 mm × 90 mm, la machine est un mécanisme d’horlogerie complexe composée d’au moins 30 engrenages de maillage en bronze. Ses restes ont été trouvés dans un seul bloc, puis ont ensuite été séparés en trois principaux fragments, qui sont à présent divisés en 82 fragments suite à des travaux de restauration. Quatre de ces fragments contiennent des engrenages tandis que les inscriptions se trouvent sur bien d’autres. Le plus grand engrenage mesure environ 140 millimètres de diamètre et est initialement doté de 223 dents. (Wikipédia)

Ah ces Grecs !

1600 ans plus tard, Léonard de Vinci conçut un prototype de la calculatrice mécanique. Sa machine était dotée de 16 touches et de 10 dents à rouage.

Une autre longue pause, de 120 ans…

Selon des croquis retrouvés dans une lettre de Wilhelm Schickard datant de 1623, il aurait été le premier à inventer l’horloge calculante. Sa machine se composait de deux technologies : la première un abaque fait de bâtons de Napier pour simplifier les multiplications et les divisions qui avaient été découvertes pour la première fois six ans auparavant, en 1617. En ce qui concerne la partie mécanique, elle était dotée d’un podomètre avec un cadran pour effectuer des additions et des soustractions.

Deux décennies plus tard…

Blaise Pascal concevait une machine à calculer pour faciliter l’arithmétique fastidieuse, appelée la roue pascaline ou pascaline.

30 ans plus tard, « la calculatrice de Leibniz »…

La calculatrice mécanique numérique a été inventée par le mathématicien allemand Gottfried Wilhelm Leibniz. Il s’agissait de la première calculatrice qui pouvait accomplir les quatre opérations arithmétiques. Ses rouages de précision complexes étaient pour l’époque une révolution technologique.

Après ça, s’en est suivie une véritable course à la calculatrice…

En 1674, Samuel Morland inventa la « machine arithmétique » sur laquelle les quatre lois fondamentales de l’arithmétique furent immédiatement travaillées « sans forcer la mémoire, perturber l’esprit, ou exposer les opérations à toute incertitude » (considérée par certains comme la première machine à multiplication du monde).

En 1709…

Giovanni Poleni fut le premier à concevoir une calculatrice qui utilisait une roue à nombre variable de dents.

Et maintenant place aux vrais arithmomètres, non leurs précurseurs…

L’arithmomètre de Charles Xavier Thomas de Colmar fut la première calculatrice mécanique commercialisée avec succès. Son design robuste lui a conféré une solide réputation de fiabilité et de précision, ce qui en a fait un élément clé concernant la transition des calculateurs humains aux machines à calculer qui s’est installée durant la seconde moitié du 19ème siècle.

Les débuts de la production en 1851 ont initié l’industrie de la calculatrice mécanique, dont la fabrication de ces machines a continué jusque dans les années 1970 [!!!!]. Pendant quarante ans, de 1851 à 1890, l’arithmomètre était le seul type de calculatrice mécanique dans la production commerciale, et a été vendu partout dans le monde. Durant les dernières années de cette période, deux entreprises ont commencé à fabriquer des copies de l’arithmomètre : Burkhardt, en Allemagne, qui a commencé en 1878, et Layton au Royaume-Uni, en 1883. Au total, près de vingt entreprises européennes ont fabriqué des copies de l’arithmomètre jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale.

Pendant ce temps en Russie, durant la même décennie (1850-1860), Pafnouti Tchebychev créa le premier arithmomètre russe.

Moins d’une génération plus tard, un autre résident de Russie (un immigré suédois ingénieur) commença la production en série de l’arithmomètre d’Odhner.

De 1892 jusqu’au milieu du 20ème siècle, des entreprises indépendantes furent établies partout dans le monde pour la fabrication des clones d’Odhner. Après avoir vendu des millions d’exemplaires, elle est devenue dans les années 60 la première calculatrice mécanique à avoir connu le plus grand succès de tous les temps.

Le 28 septembre 2016, un certain Eugène Kaspersky fit cadeau au Pape François de l’arithmomètre d’Odhner :

https://www.instagram.com/p/BK6AsyGguNu/

 

Sa production industrielle a officiellement débuté en 1890, dans l’atelier d’Odhner à Saint-Pétersbourg.

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Inter-NYET !

Prêts ? Le coup de gueule commence, MAINTENANT !…

Après avoir été agréablement surpris par le réseau ferroviaire chinois la veille, je ne m’attendais pas à l’échec cuisant d’un aéroport chinois le lendemain. Et je ne parle pas seulement d’un vieil aéroport, mais de l’aéroport international de Pékin, ni plus ni moins ! Ma déception concernait Internet mes amis. Une déception immense, catégorique.

L’aéroport en soi est immense, beau, et les alentours le sont tout autant (malgré le désordre des Chinois), avec tous ses magasins, ses escalators, ses fontaines, ses sculptures…, dans un style contemporain, de bon goût, et coûteux. Tout était incroyable, excepté une chose : il n’y avait pas Internet ! Même Internet sur le mobile ne passait pas, y compris avec une SIM étrangère, c’est-à-dire avec un numéro étranger (pas chinois), qui manifestement ne passe pas la Grande Muraille de Chine. Je veux dire que ça capte un peu mais le signal est tellement faible que ça ne vaut pas la peine d’insister.

Je voulais me connecter sur mon blog pour écrire quelques notes dans ma rubrique « ontheroadagain » comme j’en ai l’habitude, ou donner mon avis sur quelques sujets de grande importance, ainsi que publier quelques photos comme j’aime le faire, mais impossible. Comment on dit en chinois « Où est Internet, bon sang ? » Que quelqu’un me le dise, s’il vous plait. La prochaine que j’irai, je mettrai un t-shirt où ce sera imprimé dessus.

Cette semaine, mon avis sur des sujets de grande importance est le suivant :

Parlons de quelque chose qui est indispensable pour tout, (du moins pour beaucoup de choses) et dont on ne pourrait pas se passer. Quelque chose de tellement vital, que sans lui la vie perdrait beaucoup de son sens et serait incroyablement ennuyeuse et triste.

Quelque chose qui forme la base de presque toutes nos activités modernes, et qui sans toutes ses bonnes intentions, l’atteinte de buts nobles, et la garantie d’une quantité raisonnable de bonheur sous différentes formes, ne serait possible.

Vous l’avez deviné ?

Et oui, il s’agit de l’électricité ! A quoi vous pensiez ? Vos réponses dans les commentaires, et soyez sincères !

Imaginez un seul instant qu’il n’y ait plus de courant électrique qui sorte des prises, à jamais ! Je veux dire, pour toujours : finito, kaput, plus jamais !

Ce serait embêtant, bien sûr. Vraiment embêtant. Mais ce ne serait pas l’apocalypse pour autant. La vie continuerait, on utiliserait des bougies, on monterait à cheval et naviguerait en bateau !

ATTENTION – QUIZ ! RÉCOMPENSE GARANTIE POUR LE PREMIER À DONNER LA BONNE RÉPONSE !

Comment s’appelle ce film de science-fiction où des aliens hostiles invisibles se nourrissent d’électricité et débarquent sur la Terre, consomment tous les électrons de tous les câbles y compris des phénomènes naturels tels que les orages ? Où à la fin le protagoniste, avec la lumière d’une bougie se plaint du tonnerre qui gronde et de la pluie qui tombe, et le fait qu’il n’y ait pas d’éclairs, et qu’il n’y en aura sans doute plus jamais ?

Mise à jour/PS : suite à mon coup de gueule sur l’aéroport international de Pékin, je vous laisse quelques photos pour votre plaisir des yeux (j’ai fini par trouver un pays qui offre une bonne couverture Internet ; vous savez lequel ? Technologiquement parlant, il est très progressiste !!)

Et voici une photo que j’ai prise depuis l’avion, un matin tranquille, et une colonne de fumée (ou de buée) s’élevant du milieu du ciel.

C’est tout pour aujourd’hui mes amis, de retour dès demain…

Les motards brésiliens sillonnent la Sibérie.

Au mois de juillet dernier, mentalement j’étais déjà en vacances dans l’Altaï. Il faisait chaud, c’était la période habituelle de relâche au boulot et il demeurait une atmosphère de vacances d’été et de loisirs. Cependant, un matin j’ai reçu un e-mail de nos partenaires brésiliens, qui rompait tous les codes du mode de vie tranquille. En premier lieu, j’ai même pensé que quelque chose leur était tombé sur la tête : peut-être que nos partenaires brésiliens avaient été surexposés au soleil, juste avant le début des Jeux Olympiques ? :). Ensuite, j’ai lu leur lettre une seconde fois, fait quelques recherches sur Google, et… j’en avais le souffle coupé.

Les faits. Deux Brésiliens qui ne connaissaient pas un traitre mot de russe décidèrent de visiter la Russie pour la première fois de leurs vies. En l’espace de 21 jours, ils ont parcouru 10 000 kilomètres en moto de Saint-Pétersbourg à Vladivostok.

Le message spécifiait que les courageux motards venaient à Moscou depuis Vladivostok et qu’ils passeraient quelques jours de plus à Moscou avant de rentrer chez eux. Le message était clair, et je ne pouvais tout simplement pas passer à côté de l’opportunité de rencontrer ces deux héros en personne pour leur serrer la main et leur demander comment s’était passée leur aventure.

J’ai fait la connaissance de Rodrigo Dessaune, un homme d’affaires dans l’informatique, un incorrigible romantique, et un motard invétéré.

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En réalité, il s’agissait plus que d’une simple rencontre, qui s’est transformée en « interview ». Je lui ai posé un tas de questions sur son aventure en Sibérie. Vous pouvez la lire ci-dessous, il s’agit d’une histoire vraiment fascinante !

En lire plus :Les motards brésiliens sillonnent la Sibérie.

Présentation du Kasbar.

Bonjour tout le monde !

Ahhh ! Le mois de juillet : ça bouge toujours chez Kaspersky Lab avant de faire une pause au mois d’août, lorsque beaucoup d’entre nous s’en vont en vacances, moi inclus ! A présent que nous avons fêté notre anniversaire, nous nous concentrons davantage sur le travail, mais je n’entrerai pas dans les détails. Aujourd’hui, je vous parlerai du dernier évènement de juillet : l’ouverture (enfin !) de notre restaurant d’entreprise ! Le BarKas. Oui, le « Bar » de « Kaspersky ». On a choisi « bar« , même si dans les faits il s’agit plus d’un restaurant, l’esprit de KL quant à lui s’inscrit bien dans l’ambiance d’un bar, décontracté et relax, mais en plus beau.

Et puis aussi parce que « Restaurant-Kas », ça ne le fait pas vraiment. En plus, c’est curieux car « barkas » en russe ça signifie… un pédalo ! « Parfait » a-t-on pensé :).

Les travaux du pédalo ont débuté en mars dernier, et il a finalement ouvert ses portes au public l’autre jour (ce n’est pas une cantine réservée exclusivement aux membres de KL). On a donc décidé de « l’inaugurer »…

En lire plus :Présentation du Kasbar.

UN APERÇU DE LA VIE DES MAASAIS

Les Maasais sont une tribu africaine semi-nomade qui a presque entièrement rejeté la civilisation moderne pour conserver son style de vie traditionnel. Pour avoir plus d’informations sur eux, vous pouvez consulter Internet ; le texte qui va suivre n’est que celui d’un  » observateur curieux  » qui passait par là.


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Pour 50 $ par voiture seulement, les hommes de la tribu se sont rassemblés et ont réalisé leur salut traditionnel.
En lire plus :UN APERÇU DE LA VIE DES MAASAIS

LES LOGEMENTS DIABOLIQUES DE TANZANIE

Bonjour à tous !

Aujourd’hui, je vais vous donner quelques informations sur la façon de s’héberger lorsque l’on fait un safari. Dans la savane africaine : il y a deux options : les tentes ou les hôtels.

J’ai entendu dire que les nuits de safari dans des tentes sont vraiment super. Bien que ce ne soit pas l’endroit le plus confortable qui soit, ces conditions précaires sont compensées par les sons de la nuit qui vous environne : les grognements, aboiements, miaulements et rugissements qui interrompent occasionnellement tout le grouillement et les chuintements de toutes ces superbes créatures sauvages, petites et grandes, qui mangent, chassent, s’accouplent ou s’adonnent à Dieu-sait quelles autres activités de nuit….

Mais nous avons séjourné dans des hôtels.

Alors, à quoi s’attendre dans un hôtel au fin fond de la savane de Tanzanie, à des dizaines voire des centaines de kilomètres de la civilisation la plus proche ? Eh bien, il s’avère que c’est plutôt pas mal ! Les endroits où nous avons séjourné étaient vraiment convenables et avaient tous une piscine et un tas d’autres installations et services sur place. Bien sûr, il y avait des spécificités locales auxquelles il faut s’habituer quand l’on sort de chez soi (comme l’absence de serviettes en papier sur les tables à Londres… bon je diverge 🙂 ).

Parlons donc de ces spécificités.

Ngorongoro Sopa Lodge. Notre premier arrêt pour la nuit, au bord du cratère de Ngorongoro.


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https://www.instagram.com/p/BA38yuEOiUk/

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