Kamtchatka 2015 – échauffement

Mes vacances au Kamtchatka de 2015 ont débuté dans la ville de Paratunka. En général, les touristes qui viennent de loin s’y arrêtent pour passer leur première nuit dans la péninsule, avant de se mettre en route, le jour suivant, pour leur véritable première destination.

Au sud de Paratunka se trouvent deux volcans qu’il faut voir ou visiter : le Moutnovski et le Goreli. Cette année, nous avons décidé logiquement de commencer notre voyage annuel au Kamtchatka par ces volcans. C’était une sorte d’échauffement.

Ils se trouvent à seulement 50 kilomètres de la ville. Cependant, la « route » pour s’y rendre ne ressemble aucunement à une autoroute toute lisse, mais plutôt à un chemin de graviers. D’après Google, il faut compter 50 minutes pour s’y rendre. En réalité, il faut plutôt deux heures dans un véhicule normal tout terrain (et plus si on fait des arrêts). J’imagine qu’il est possible d’y aller en 50 minutes à bord d’un véhicule surdimensionné, avec des roues énormes, ou d’un tank super-turbo. Toutefois, je pense que vous auriez du mal à ne pas rendre votre petit-déjeuner, avec toutes les secousses violentes…

Après notre trajet de deux heures, nous sommes finalement arrivés au volcan Moutnovski : une pure merveille.

Bien que ce vieux volcan soit toujours très actif, il est quand même possible de se promener autour de son cratère immense. Nous avons profité de la beauté fantastique des vues panoramiques, des couleurs, des rochers et des falaises, des glaciers et de la neige. Là-bas, nous entendons constamment des bruits d’éclaboussure et des sifflements (de l’eau brûlante qui gicle ou des gaz chauds qui s’échappent). Et, de partout, nous respirons l’odeur d’œuf pourri caractéristique du sulfure. Tout est d’une beauté infernale et cauchemardesque !

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Mission impossible 5 – chez Kaspersky Londres !

Comme vous le savez, je m’en prends souvent à la qualité des blockbusters d’Hollywood de ces dernières années. Toutefois, il y en a un qui sort du lot, et que je recommande à tout le monde de voir au plus vite !

Le film incroyable dont je parle est Mission Impossible 5.

Qu’est-ce qui est si bien dans ce film, au point de mériter tout un article sur le blog d’Eugène Kaspersky ? Avez-vous une petite idée ?

Et oui, l’une des scènes du film a été tournée dans nos locaux, ceux situés au cœur de Londres ! Pour être plus précis, une scène d’interrogatoire au « centre de la CIA à Londres » a été réalisée dans le bâtiment où se trouvent nos bureaux, à Paddington. La scène se déroule en partie sur notre étage.

De gauche à droite : Alec Baldwin joue le rôle d'Hunley et Simon Pegg interprète Benji dans Mission : Impossible – Rogue Nation, de Paramount Pictures et Skydance Productions. De gauche à droite : Alec Baldwin joue le rôle d’Hunley et Simon Pegg interprète Benji dans Mission : Impossible – Rogue Nation, de Paramount Pictures et Skydance Productions.

Au début, ce qui m’a le plus surpris, c’est que nous n’avions pas demandé le tournage d’un film. En fait, nous n’avions rien demandé du tout.

Ce qui s’est passé, c’est que le réalisateur a aimé le style du bâtiment de nos bureaux. Apparemment, il était parti à la recherche d’un décor qui s’adapte à une scène en particulier dans tout le centre de Londres, pour finalement arriver dans nos nouveaux locaux. Je ne peux que le comprendre : notre nouveau siège des opérations commerciales en Europe est flambant neuf et vraiment chic. Nos locaux sont également très bien situés : juste à côté de la station Paddington, où passe le Heathrow Express (le trajet jusqu’à cet aéroport ne prend que trente minutes). Un seul bémol : tous les logos de Kaspersky Lab ont dû être retirés, ainsi que toutes les affaires de Ferrari.

Voici ce que rapportent les témoins de l’événement :

La scène a été tournée les 11 et 12 octobre 2014. Bien que ce fût un week-end, les personnes invitées pour le tournage étaient toutes à leur poste. Tout commençait à 6h30 et se terminait à 18h. Et pendant tout ce temps, ils n’ont tourné et retourné qu’une seule scène, qui a finalement duré 20 secondes dans le film. C’est ça, le show business !

Au total, 400 personnes ont participé à la réalisation de ces images de 20 secondes, dont Tom Cruise, Alec Baldwin, Simon Pegg, Jeremy Renner et … nos employés de Kaspersky Lab ! Voici nos stars :

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Comme vous l’aurez deviné,  ils ont assuré devant la caméra ! J’ai vraiment hâte de visionner la scène pour découvrir qui apparaît dans la prise finale. Si vous l’avez déjà vue, laissez-moi des commentaires ! Je promets une jolie surprise pour le premier qui m’en laissera un ! 🙂

Au fait, nous avons reversé les droits de production à une fondation pour la protection des enfants contre la cybercriminalité.

D’ordinaire, quand les plus grandes stars d’Hollywood ne nous rendent pas visite, nos bureaux ressemblent à ceci (et à cela).

Top 100 : l’Amérique du Sud

Continuons notre tour du monde grâce à mon Top 100. Il est l’heure de voyager du côté de l’Amérique du Sud, pour découvrir ce que cette région du monde à de plus beau à nous offrir.

Elle regorge de lieux magnifiques.

18. Le Salto Ángel (saut de l’ange), au Venezuela

C’est la cascade la plus haute du monde : presque un kilomètre de chute libre d’eau. Je n’y suis pas allé moi-même, mais j’en ai beaucoup entendu parler. J’ai également vu de très belles photos.

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Kamtchatka 2015 – De haut en bas !

A mon avis, le Kamtchatka est la plus belle région du monde. C’est une déclaration audacieuse, je sais bien, mais venant de moi, qui suis un grand globe-trotteur, peut-être ne la rejetterez-vous pas d’emblée ? Dans le cas contraire, je vous conseille de lire la série à venir sur notre voyage de l’année au Kamtchatka, et nous verrons si je ne parviens pas à vous convaincre !

Des volcans majestueux, avec des cratères immenses et des lacs multicolores ; des paysages surnaturels, avec des geysers et des sources d’eau chaude ; des ours bruns à l’état sauvage ; du caviar rouge étalé sur votre sandwich non pas à l’aide d’un couteau, mais d’une pelle ; ou encore des engins de J. C. B. Excavators ! 🙂

Le Kamtchatka compte notamment des dizaines de sites naturels d’une beauté unique, où se concentrent une faune et une flore originales, dans un environnement d’une taille relativement restreinte, le long de la chaîne méridionale de volcans. Cette bande naturelle, d’une beauté enchanteresse, s’étend sur seulement 600 km de long. Elle débute au nord par le Klioutchevskaïa Sopka, traverse ensuite la péninsule de la capitale du Kamtchatka Petropavlovsk-Kamtchatski et s’achève au sud par le Kambalny et le Koshelev. Voici la carte de la région :

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kamchatka-2015-3 En lire plus :Kamtchatka 2015 – De haut en bas !

Kamtchatka 2015 – apéritif

« Un peu plus loin là-haut (verticalement), il y a un chemin. »

– Fyodr, notre guide.

Bonjour tout le monde !

Ouf ! Retour à la civilisation après la nature hostile du Kamtchatka. Début d’une acclimatation en douceur au rythme de la vie dans une ville moderne, et à tout le confort matériel.

Au total, nous avons parcouru 315 km à pied, et sûrement des milliers de kilomètres dans des véhicules tous terrains ou des transporteurs caterpillar, des hélicoptères et des motos-neige (les voitures ne sont pas très utilisées au Kamtchatka). Nous avons aussi gravi un dénivelé de 7000 mètres à pied.

Nous nous sommes approchés d’une demi-douzaine de volcans, nous nous sommes baignés dans six sources chaudes et nous avons vu un nombre incalculable d’ours !

Malheureusement, la météo nous a gâché presque un quart de notre voyage dans la péninsule : nous avons dû renoncer à deux volcans (il n’y aurait eu aucun intérêt à se promener dans le brouillard dense qui les enveloppait) et nous avons dû suivre certains chemins en motos-neige, alors que nous avions prévu de les parcourir à pied. A part ça, par bonheur (le temps au Kamtchatka est le plus imprévisible du monde), tout s’est merveilleusement bien passé !

Accrochez-vous pour l’apéritif : un bortch du Kamtachtk, bien sûr ! 🙂

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Top 100 : l’Amérique du Nord – 1ère partie

Bonjour tout le monde !

J’ai commencé à établir un Top 100, donc je dois le terminer ! Au cours de ma longue introduction, je vous avais promis d’écrire différents articles afin de mettre à jour ma liste des 100 lieux à visiter dans le monde. J’ai déjà écrit un Top 20 des villes à visiter. Maintenant, je vais vous parler de 17 lieux d’Amérique du Nord, qui ne sont pas des villes. Je vais vous présenter un guide rapide des endroits les plus éblouissants. J’ai eu la chance de visiter la plupart d’entre eux et ils sont tous d’une beauté naturelle unique. Dans cet article, je vais vous parler de 10 lieux puis, dans le suivant, je vous en présenterai 7 de plus.

Pourquoi ai-je choisi l’Amérique du Nord ? Ou plutôt, pourquoi vais-je vous parler de ce continent en premier ?

C’est simple, si l’on regarde la carte du monde, on peut voir que l’Amérique du Nord se situe en haut à gauche de celle-ci. Il est donc logique de commencer par là. Ensuite, nous voyagerons autour du monde et je vous amènerai en Amérique centrale puis, en Amérique du Sud. Par la suite, nous traverserons l’Atlantique pour arriver en Europe et voyager jusqu’en Russie. Après, nous repartirons vers le sud-ouest pour atteindre le Moyen-Orient. Nous passerons par l’Asie centrale pour aller jusqu’en Inde et en Asie du Sud-Ouest. Puis, nous nous arrêterons en Chine et nous ferons quelques pauses en Asie. Halte suivante : nous retournerons vers l’ouest pour passer par l’Afrique, l’Australie et l’Océanie. Finalement, nous terminerons par l’Antarctique. Je pense que c’est la meilleure façon de procéder pour ce Top 100. Alors, êtes-vous prêts ? // Débranchez vos téléphones, préparez vos popcorns et vos boissons, puis installez-vous dans votre sofa… trois, deux, un… go !

Bien sûr, si j’allais en Chine ou en Amérique, la carte du monde serait bien différente et je procéderais sûrement d’une autre manière. Toutefois, si je vivais en Australie, voici à quoi elle ressemblerait :

na_0 En lire plus :Top 100 : l’Amérique du Nord – 1ère partie

La magie des sources anonymes

Qui a tué John F. Kennedy ?

Qui contrôle le triangle des Bermudes ?

Quel est le but des francs-maçons ?

C’est facile ! Les réponses à ces questions ne pourraient pas être plus simples. Tout ce que vous avez à faire est d’ajouter : « selon une source anonyme » … et voilà !  Vous avez les réponses à toutes les questions, sur tous les sujets ou sur toutes les personnes. Et ces réponses paraissent des plus vraisemblables, non pas du fait de leur crédibilité, mais compte tenu du prestige accordé, en général, au média qui dévoile l’histoire.

Récemment, Reuters a eu une « exclusivité mondiale » concernant le secteur des antivirus. Son article est rempli de fausses affirmations sensationnelles. Il prétend que Kaspersky Lab (KL) a créé des malwares ciblés très spécifiques et les a envoyé anonymement à d’autres concurrents anti-malware. KL aurait eu soi-disant pour but de leur causer de sérieux problèmes et de nuire à leur part de marché. Mais bien sûr ! Toutefois, ils ont oublié d’ajouter que nous faisons apparaître tous ces malwares comme par magie, pendant nos sessions de bania (bains publics russes à vapeur, type hammam), après avoir laissé dehors les ours que nous montons.

L’histoire de Reuters est fondée sur les informations fournies par des anciens employés de KL qui sont restés anonymes. Dans ce cas, les mensonges sont justes absurdes. Peut-être que ces sources ont réussi à impressionner les journalistes, mais d’après moi, publier une telle « exclusivité » sans la moindre preuve n’est pas du bon journalisme. Je suis curieux de voir ce que ces « ex-employés » vont dire de nous la prochaine fois qu’ils parleront aux médias, et je me demande qui serait capable de croire leurs bêtises.

En réalité, l’histoire de Reuters est une compilation de nombreux faits qui relèvent de la pure fiction.

En 2012-2013, le secteur des anti-malwares a beaucoup souffert de problèmes graves concernant des faux positifs. Malheureusement, nous faisions partie des entreprises les plus touchées. Il se trouve que ce fut une attaque coordonnée contre notre secteur : quelqu’un répandait un logiciel légitime qui contenait des codes malveillants et qui ciblait les moteurs antivirus spécifiques de nombreuses entreprises, y compris ceux de KL. Nous ne savons toujours pas qui était derrière cette attaque, mais on affirme à présent que c’était moi ! Je ne m’y attendais vraiment pas et je suis très surpris de cette accusation sans fondement !

Voici ce qu’il s’est passé : en novembre 2012, nos produits ont créé de faux positifs sur plusieurs fichiers qui étaient en réalité légitimes. Ceux-ci se trouvaient sur la plateforme de distribution de contenus en ligne de Steam, le game center de Mail.ru et la messagerie instantanée de QQ. Une enquête interne a montré que ces incidents ont eu lieu à cause d’une attaque coordonnée par une tierce personne.

Pendant les mois qui ont précédé les incidents, par le biais des plateformes d’échange d’informations de notre secteur tel que le site Internet VirusTotal, nos laboratoires de recherche contre les malwares avaient reçu, à de nombreuses reprises, des fichiers légitimes légèrement modifiés provenant de Steam, de Mail.ru et de QQ. Le(s) créateur(s) de ces fichiers leur avaient ajouté des bouts de codes malveillants.

Ensuite, nous en sommes arrivés à la conclusion que les attaquants savaient déjà comment les algorithmes de détection de ces entreprises fonctionnaient, et qu’ils appliquaient les codes malveillants à un endroit où ils savaient que les systèmes automatiques n’iraient pas les chercher.

Les nouveaux fichiers reçus étaient alors analysés comme malveillants et ajoutés à notre base de données. Au total, nous avions reçu des douzaines de fichiers légitimes qui comprenaient des codes malveillants.

Les faux positifs ont commencé à apparaître une fois que les propriétaires légitimes des fichiers ont sorti des versions actualisées de leurs logiciels. Le système comparait les fichiers avec la base de données des malwares (qui comprenait des fichiers très similaires) et estimait que les fichiers légitimes étaient malveillants. Par la suite, nous avons mis à jour notre algorithme de détection pour éviter de telles détections.

En attendant, les attaques se sont poursuivies en 2013, et nous avons continué de recevoir des fichiers légitimes modifiés. Nous nous sommes aussi rendu compte que notre entreprise n’était pas la seule à être visée par cette attaque : d’autres acteurs du secteur recevaient aussi ces fichiers et les détectaient par erreur.

En 2013, une réunion à huis clos a été organisée entre les leaders de la cybersécurité, certaines entreprises de softwares également touchées par l’attaque et des vendeurs, non concernés par le problème, mais qui en avaient connaissance. Pendant cette réunion, les participants ont échangé des informations sur les incidents, ont essayé de comprendre pourquoi ces derniers s’étaient produits et ont  élaboré un plan d’action. Malheureusement, nous n’avons pas réussi à découvrir qui se cachait derrière ces attaques, même si d’intéressantes théories avaient été évoquées. En particulier, ceux qui ont participé à cette réunion pensaient qu’un autre vendeur d’antivirus pouvait être derrière cette attaque, ou que cette dernière était une tentative d’un acteur inconnu, mais puissant, qui voulait ajuster son malware afin d’éviter d’être détecté par les produits antivirus clés.

De telles accusations n’ont rien de nouveau. En remontant à la fin des années 90, vous pourriez voir que je prenais avec moi une pancarte avec le mot « NON » écrit dessus. Grâce à elle, j’économisais alors beaucoup de temps. Je la levais quand quelqu’un me demandait : « est-ce que vous concevez des virus vous-même afin de pouvoir « remédier » à vos infections ? » Et oui, en effet. Aujourd’hui, on me demande encore souvent la même chose. Est-ce qu’ils pensent vraiment qu’une entreprise de plus de 18 ans, qui est fondée à 100 % sur la confiance de ses clients, ferait une telle chose ?

 

Il semblerait que certaines personnes préfèrent croire que les autres sont coupables jusqu’à ce que leur innocence soit prouvée. Je suppose qu’il y aura toujours des gens comme ça. C’est la vie. Mais j’espère vraiment que ces personnes se rendront compte que ces accusations anonymes sont en réalité absurdes et infondées. Ce que je peux affirmer, c’est que nous continuerons de travailler de très près avec les entreprises de notre secteur afin de rendre le monde numérique plus sûr, et que nous maintiendrons notre engagement et notre dévouement pour contrer les menaces cybernétiques, quel que soit leur source.

Il y a de fausses accusations selon lesquelles @kasperky a empoisonné ses concurrents avec de faux positifs.Tweet

https://twitter.com/luludcheng/status/632241882437976064

 

Nouveau Top 20 des villes dans le monde

Bonjour les amis!

Voici la suite de mon introduction sur le Top 100. Je vous présente ma nouvelle liste du Top 20 des villes dans le monde. Dans cet article, je ferai une brève description et vous montrerai les photos de mon Top 20 des arrondissements, des quartiers ou des villes du monde entier que je conseille à tout le monde de visiter un jour. Il va sans dire que je me suis rendu dans ces 20 villes, souvent même plusieurs fois, contrairement à certains endroits de ma liste principale des lieux à visiter.

Revenons un peu en arrière : sur quoi ai-je fondé mon Top 100 et maintenant mon Top 20 ?

Premièrement, j’ai utilisé mes yeux et mon instinct. J’ai la chance d’avoir un travail où je voyage au moins 6 mois de l’année. La première raison : le business. Mais pourquoi pas le mélanger avec un peu de tourisme ? C’est une bonne idée, en effet.

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Deuxièmement, dans les différents lieux que j’ai visités, j’ai rencontré des personnes très différentes et j’ai pu parler avec elles : des employés d’entreprise, des partenaire, des clients, des journalistes, des personnes de la cyber-police, parfois des ministres et même une chancelière ! La plupart du temps, si nous parlons pendant plus de quelques minutes, la conversation dévie inévitablement sur des sujets non professionnels. On parle beaucoup d’affaires courantes (un peu trop tournées vers la politique à mon goût) ou, si je suis celui qui lance le thème de conversation, de thèmes comme : « que me recommanderiez-vous de visiter pendant mon séjour à tel endroit ? ». Je suis ensuite les conseils que l’on me donne et je découvre de nombreux coins merveilleux, qu’ils soient connus ou non, et beaucoup d’entre eux entrent dans ma liste des lieux à visiter. Par exemple, les formations rocheuses colorées en Chine, le Kimberley en Australie et les falaises de Moher en Irlande.

Troisièmement, il y a bien sûr des endroits très connus, que je n’ai pas besoin de vous recommander car ils sont évidemment à voir. Par exemple, le Grand Canyon, le Taj-Mahal et les chutes Victoria. Ceux-ci sont sur la liste de lieux à voir en priorité (qui sera publiée prochainement) : tout le monde devrait y aller et admirer leur beauté ! 🙂

Quatrièmement, mes amis, mes collègues ou mes compagnons de voyage reviennent souvent d’endroits très inhabituels, cachés et éloignés qu’ils viennent à peine de découvrir. Ils sont tellement émerveillés qu’ils n’arrêtent pas de parler de la splendeur de ces endroits et qu’ils me disent que je devrais absolument les visiter. Par exemple : le Kilimandjaro, les îles Kouriles ou les temples bouddhistes dans les jungles du sud-est de l’Asie.

Cinquièmement, je découvre souvent d’autres idées sur des lieux à visiter dans la section « ajouter un commentaire » de mes articles. Je remercie de tout cœur les auteurs de ces commentaires ! Les conseils de mes lecteurs m’ont amené aux roches rouges et aux arches de l’Utah, aux Salt flats de Bonneville, à l’Antelope Canyon et aux roches dans le parc national de Zhangjiajie en Chine.

Depuis tout petit, j’ai tellement entendu de bien à propos du Kamchatka et de la République de l’Altaï que je savais qu’il fallait absolument y aller.

C’est ainsi que je me suis retrouvé avec une longue liste de lieux qu’il faut absolument visiter dans le monde entier. Un seul problème : il y en avait plus de 100. Comment ai-je donc réussi à diminuer ce nombre pour arriver à 100 ? C’est tout simple, j’ai sélectionné les lieux que je considère comme les plus beaux, les plus uniques ou les plus originaux. En d’autres termes, la liste est complètement subjective.

Certaines personnes préfèrent les arbres dans les parcs et les fleurs dans les jardins plutôt que les volcans et les geysers. Pour certains, les beautés du monde se trouvent dans les gastronomies de luxe. Pour d’autres, tout ce qui précède les laisse de marbre, tandis que les montagnes et les glaciers les fascinent. Il y a une expression qui dit : les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas. Je ne le ferai donc pas. Et s’il vous plaît, ne le faites pas non plus ! À la place, pourquoi ne pas créer de votre côté un Top 100 (ou 20, ou 50 ou peu importe) pour que nous puissions comparer nos notes ?

De toute façon, revenons à mon « Top plus que 100″ : au lieu d’enlever des lieux n’importe comment, j’ai décidé de diviser ce Top en plusieurs sections. Celles-ci m’ont permis de peaufiner mon Top 100 des lieux naturels et historiques véritablement uniques.

Par conséquent, je vais maintenant vous présenter mon Top 20 des villes à voir dans le monde. Dans les prochains articles de cette série, je présenterai mon  » Top  » par continent : les Amériques, l’Europe, etc.

Et après ces longues explications (!), voici mon Top 20 des villes à voir dans le monde !

Pour commencer, reconnaissez-vous les 20 villes du montage ci-dessous ?

N.B. : vous pouvez cliquer sur la photo.

Топ-20 городов мира

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Nuits blanches de Reykjavik

Comme vous le savez, je voyage beaucoup dans le monde entier pour des raisons professionnelles. Au cours de mes voyages, si j’ai encore un peu d’énergie, que ce soit le soir à l’hôtel ou plus tard, dans un vol aller ou retour, je partage avec vous, mes chers lecteurs, mes impressions à titre (plutôt) non professionnel. Parfois, je suis trop fatigué car j’ai un agenda très intense ou parce que j’ai visité trop d’endroits en peu de temps.

Dans ces moments-là, comme je ne suis pas seul dans mes excursions, je confie souvent les rênes du blog à l’un de mes compagnons de voyage qui a vu la même chose, et qui a souvent un meilleur appareil photo que moi ! De cette manière, il peut lui aussi écrire ses impressions et ce qu’il pense de nos expéditions.

Récemment, une telle occasion s’est présentée après une promenade à minuit dans la capitale islandaise. Toutefois, la raison pour laquelle je lui ai passé les commandes n’a rien à voir avec la fatigue : je devais travailler tôt le lendemain matin. Enfin, quelle que soit la raison, voici ce que DZ pense de Reykjavik par une nuit d’été.

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Tout comme l’Alaska central et l’Arkhangelsk dans le nord de la Russie, Reykjavik se situe à 64 degrés au nord de l’équateur. En effet, il fait froid. Cet endroit possède aussi tous les phénomènes atmosphériques particuliers dus à sa haute latitude nordique. En été, je pense que les plus intéressants d’entre eux sont les « White Nights » (ou nuits blanches), lorsque le soleil ne se couche pas vraiment, étant donné qu’il ne touche jamais l’horizon.

Ici, à Reykjavik, les « nuits » sont bien sûr plus courtes et plus blanches qu’à Saint-Pétersbourg (qui se trouve à 5 degrés de latitude plus au sud). Au cours de notre première nuit ici, nous devions absolument nous promener dans la ville, appareil photo en main, et c’est ce que nous avons fait…

Nous avons eu raison : une promenade tranquille de « nuit » dans Reykjavik en juillet est tout simplement incomparable (à l’exception peut-être des autres villes se trouvant sur le 64e parallèle nord 🙂 ). Cet endroit est sûrement aussi merveilleux en décembre, il faudrait donc y retourner à ce moment-là.

iceland-reykjavik-1Photo Reykjavik possède une population de 120 000 habitants (200 000 habitants si l’on inclut ses régions voisines). La ville est le cœur de la culture, de l’économie et de l’activité gouvernementale de l’Islande.

iceland-reykjavik-2À Reykjavik, les températures tombent rarement en dessous de – 15 °C en hiver, car le temps sur la côte islandaise en hiver est modéré par le Gulf Stream.

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