La ville la plus pluvieuse d’Europe. Hélas.

Selon bon nombre de sites internet, Bergen est la ville la plus humide et pluvieuse de tout le continent européen. N’en croyez pas un traître mot ! Il y a peu, avec quelques amis, nous sommes allés y faire un tour. Nous y sommes restés 3 jours et pas une goutte de pluie. Au contraire, le soleil brillait si fort que joues étaient plus rouges que les grosses crevettes en vente sur le marché aux poissons de Bergen. (Voir photo ci-dessous).

Et à plus de 200 kilomètres de hauteur, toujours rien excepté un ciel bleu et dégagé, hormis quelques petits nuages. Ce fut seulement en observant au loin qu’on aperçut quelque chose qui ressemblait à une fine pluie. Les gens du coin étaient stupéfaits eux aussi, il n’avait jamais plu aussi peu en été !

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CYBERNOUVELLES DU CÔTÉ OBSCUR – 30 JUIN 2014

Piratage en Bourse pour quelques microsecondes.

Les cyber-arnaques sont partout. Même sur le marché boursier. Mais tout d’abord, un peu d’histoire …

Il fut un temps ou trader était un métier respecté, mais aussi très pénible. En effet, les agents de change travaillaient, sans relâche et durant un nombre incalculable d’heures, sur des places financières saturées. Ces derniers étaient stressés jour et nuit par la prise constante de décisions capitales. Ils achetaient et vendaient des titres, des fonds, des obligations, des produits dérivés ou autre, peu importe leurs noms, en choisissant toujours le meilleur moment, en fonction de l’évolution des prix et des taux de change. Plus les traders travaillaient,  plus ils devaient faire face à une augmentation de problèmes cardiaques ou autres maux engendrés par l’épuisement. Parfois, pour mettre un terme à cela, ils décidaient tout simplement de sauter par la fenêtre. En gros, c’était loin d’être le meilleur boulot du monde.

Quoi qu’il en soit, c’était il y a longtemps. Toute cette main d’œuvre épuisée a été remplacée par des machines. De nos jours, il n’est plus nécessaire de se creuser les méninges, stresser ou transpirer : une grande partie du travail est prise en charge par des machines. Ces robots sont programmés pour déterminer quel est le meilleur moment pour vendre ou acheter. En d’autres termes, le métier de courtier se résume aujourd’hui à la programmation de robots. Et dans ce cas, leur temps de réaction (à la micro seconde prêt) est essentiel pour tirer un maximum de profit des oscillations du marché. La vitesse dépend donc de la qualité de la connexion internet des systèmes électroniques d’information boursière. C’est-à-dire que plus le robot se trouve proche du centre boursier, plus il aura de chance de faire du bénéfice. Et inversement, les robots situés en périphérie seront toujours en retard, tout comme ceux qui ne disposent pas du tout nouveau logiciel d’algorithme.

Ces temps de réaction ont récemment été piratés par des cybercriminels. Un programme malveillant visant à retarder de quelques centaines de microsecondes le temps de réaction des robots, a infecté un système de fonds de couverture, ce qui lui a probablement fait perdre des opportunités.

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Épaté par les nuages

Privyet à tous !

On peut admirer de magnifiques paysages aux quatre coins du monde. Il m’arrive, de temps en temps, de faire référence à plusieurs d’entre eux sur ce blog. Mais parfois, la beauté et l’enchantement peuvent se trouver juste devant votre porte…

L’autre jour par exemple, en fin d’après-midi, un incroyable groupe de nuages est apparu au-dessus du lac-réservoir qui se trouve en face de notre siège à Moscou. Les premiers,  vaporeux et d’un blanc immaculé, profitaient du soleil éclatant, quand un ensemble d’épais nuages gris et menaçants sont venus les déloger. Malheureusement, le temps que j’aille chercher mon appareil photo, la plupart des nuages sombres avaient disparu, mais j’ai quand même réussi à prendre quelques clichés…

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Cybernouvelles du côté obscur – 24 juin 2014

Les chasseurs de brevets – en savoir plus

Dans ce domaine, les passions continuent à se déchainer, par vague de crises ardentes et déchainées. Malheureusement, les problématiques liées aux parasites de brevets n’ont pas encore disparues. Généralement, on entend seulement parler des cas lourds, plus intéressants. Mais en creusant un peu, on découvre des affaires moins connues, qui sont malgré tout dignes d’intérêt. Nous avons déniché une quantité appréciable d’histoires sur les chasseurs de brevets (ou troll des brevets), assez pour que ce soit le titre de cet article d’ailleurs. Alors voici…

Quand l’ironie est trop forte

Pour ce premier item, je n’ai pas eu à chercher trop longtemps, j’ai seulement fouillé un peu sur Ars Technica. Je suis tombé sur une de ces glorifications du  » regroupeur de brevets  » RPX. Il y est décrit comme un défenseur de la veuve et de l’orphelin, des pauvres et des princesses. Je n’en croyais pas mes yeux :  » RPX vend des abonnements aux sociétés qui se sentent flouées par les chasseurs de brevets, par exemple Apple et plusieurs autres compagnies technologiques. En fait, RPX achète les brevets avant que les chasseurs ne le fassent. En regroupant ainsi le pouvoir de plusieurs compagnies, RPX obtient les brevets à des prix avantageux « . En fait, je suis arrivé à y croire. N’empêche, j’étais secoué par le degré d’hypocrisie…

QUOI ? RPX, un genre d’anti-troll ? Non, mais tout de même…

Source

Nous avons localisé ce pseudo anti-troll au moment de sa création, et nous avons été parmi les premiers à contre-attaquer, et avec succès. En lire plus :Cybernouvelles du côté obscur – 24 juin 2014

10 ans depuis le premier malware pour Smartphone

Le 15 juin 2004 à précisément 19:17, heure de Moscou, un incident marquait le début d’une nouvelle ère dans la sécurité informatique. Le premier malware pour smartphone était découvert.

C’était Cabir, et il infectait les appareils Nokia propulsés par le système d’exploitation Symbian. Il se propageait via des connexions Bluetooth non sécurisées. Avec cette découverte, le monde apprenait que les malwares – que tout le monde connaissait déjà trop bien (sauf peut-être les vieux ermites et les moines) – n’étaient désormais plus réservés aux ordinateurs et que les smartphones pouvaient aussi en être victimes. Oui, plusieurs se grattaient la tête au début –  » Un virus qui affecte mon téléphone ? Laisse-moi rire !  » – mais la majorité des gens a finalement compris, tôt (quelques mois) ou tard (des années, une décennie) cette réalité toute simple. Pendant ce temps, nos analystes étaient au courant depuis longtemps.

Pourquoi ce malware a-t-il été baptisé Cabir ? Pourquoi avons-nous créé une pièce spéciale sécurisée à notre QG de Moscou ? Comment Cabir est-il abouti dans les poches d’un employé de F-Secure ? Plusieurs questions entourant ce sujet ont été posées à Aleks Gostev, notre chef expert en sécurité, dans une entrevue pour notre intranet. J’ai pensé que ça pourrait être intéressant de la partager avec vous. Voyons ce que dit le principal intéressé !

Accessoirement, l’histoire a débuté quand nous avons utilisé ces deux appareils pour analyser le malware.

…mais plus d’infos à propos de ces deux-là plus bas… En lire plus :10 ans depuis le premier malware pour Smartphone

Une célébration pour les enfants à KL

C’est vers la fin des années 1990 que le premier employé de Kaspersky Lab a eu son premier enfant. Mon toast au baptème de celui-ci fut quelque chose du genre : « Nous nous sommes enfin transformés en virus nous-mêmes – et avons commencé à nous multiplier ! »

Nous avons depuis encouragé nos employés à avoir plus d’enfants ! Plus on est de fous, plus on rit. Oui, nous aimons bien les enfants ici à KL. Il est d’ailleurs assez drôle de voir comment la situation a évolué : au début, chaque fois qu’un nouveau petit arrivait au monde, et nous nous réunissions non pas seulement pour le baptiser mais littéralement pour tremper toute la tête de la pauvre créature :). Quelques années plus tard, alors que la fréquence a augmenté considérablement, nous avons choisi d’offrir un cadeau sympa aux nouveaux parents. Ensuite, quand la fréquence de nouveau-né est passée de Hz à kHz, nous nous contentions d’apprendre la nouvelle autour d’un café. C’est dommage mais que pouvons-nous faire ? Nous avons une planète à sauver !

Je ne sais pas combien de petits nous avons eu à KL maintenant, mais nous en avons beaucoup. C’est dans cet esprit, ainsi qu’à l’occasion de la journée internationale de la protection des enfants en Russie (et dans bien d’autres pays) qui aura lieu au début du mois de juin, que nous avons organisé une énorme fête pour les enfants dans nos bureaux ! Près de 200 enfants de nos employés sont venus au travail avec leurs parents pour découvrir l’endroit où un de ses parents disparaît chaque jour de la semaine et pour jouer, peindre, manger, faire du trampoline, et bien d’autres choses.

KL Kid KLub En lire plus :Une célébration pour les enfants à KL

À lire, regarder et écouter avec plaisir

C’est l’été. Vous avez un peu plus de temps libre. Alors voici, Mesdames et Messieurs, pour ce weekend:

1.  Ma recommandation littéraire

J’entends souvent de drôles de de commentaire – pas exactement humoristiques – à propos de la Chine moderne, spécialement sur son incroyable croissance économique, ou sur la quantité d’heures de travail que les ouvriers chinois sont prêts à accomplir pour un bol de riz. Mais Wikipedia est bon avec la Chine, tout comme une grande quantité d’ouvrages aussi intéressants, comme celui-ci, celui-là, et aussi ceci (à propos du 121e rang de la Chine en ce qui concerne le PIB par habitant, la situant entre la Tunisie et la République dominicaine).

Mais pour ceux qui sont RÉELLEMENT intéressés par la Chine, je recommande FORTEMENT la lecture de ce volumineux livre sur la Chine, écrit par nul autre que Henry Kissinger.

Vous y apprendrez toutes sortes de nouvelles connaissances et de curiosités à propos de l’histoire ancienne de la Chine, sur son économie et bien plus encore. On estime que le PIB par habitant de la Chine médiévale était équivalent de celui d’un pays du Tiers-Monde. On traite aussi de toutes les trahisons liées aux guerres de l’opium, du passé communiste et de la renaissance du pays. Je l’ai déjà dit et je le répète, je vous recommande fortement ce livre. Mais attention, on y trouve une tonne de détails, j’ai donc lu certaines pages en diagonale. Avec le 25e anniversaire de l’affaire de la Place Tiananmen, ça semble d’autant plus pertinent de s’y attarder.

2. Ma recommandation cinéma

On ne vit que deux fois : regarder-le si ce n’est pas déjà fait,  autrement, regardez-le encore ! Sean qui se pavane tel un vrai Bond, James Bond ; au shaker, pas à la cuillère !

Et bien, il semble que GoPro y apparaissait pour la première fois il y a 47 ans (voir l’image plus bas) !! Voyez-vous, j’explore toute la série de films de James Bond, à partir de James Bond 007 contre Dr No jusqu’à Skyfall. Je les ai tous sur mon ordinateur portable et je les regarde sur le tapis de course au gym. La course à pied devient ainsi étonnamment agréable.

3. Ma recommandation musicale

Les mots seraient superflus. C’est de la musique, faite pour être écoutée et sentie, pas seulement mentionnée. Amusez-vous !

C’est tout. J’espère que vous profitez de votre été. Bon vent !

Cybernouvelles du côté obscur – 4 juin 2014

Je tiens parole et ci-inclus voici le deuxième épisode de ma nouvelle chronique hebdomadaire  » cybernouvelles du côté obscur « , ou quelque chose du genre…

Aujourd’hui, le sujet principal sera la sécurité des infrastructures critiques ; en particulier les problèmes et les dangers liés à ces infrastructures : les attaques sur les installations manufacturières et nucléaires, sur les moyens de transport, les réseaux électriques, et sur les autres systèmes de contrôle des infrastructures (ICS).

Je n’aborderai pas concrètement  » l’actualité  » ; heureusement, les problèmes de sécurité ne se produisent pas sur une base hebdomadaire, du moins rien d’assez juteux pour être mentionné. L’origine de cette absence dans l’actualité réside probablement dans le fait que la majorité des événements sont maintenus secrets (ce qui est à la fois compréhensible et inquiétant),  et qu’en plus personne ne se rend compte que les attaques se produisent (elles peuvent avoir lieu dans le plus grand silence, encore plus inquiétant).

Alors, plus bas, voici une liste de plusieurs faits curieux qui décrivent bien l’état actuel des choses, les tendances en matière de sécurité des infrastructures essentielles, et quelques observations quant aux stratégies à mettre en place pour faire face à ces menaces.

Il s’avère qu’il existe un bon nombre de raisons d’être préoccupé par la sécurité des infrastructures critiques.

Si un ICS est connecté à Internet, il y a presque 100% de chances pour qu’il soit piraté le même jour.

L’objectif des ingénieurs qui fabriquent et installent des ICS est d’assurer ‘leur fonctionnement stable et constant, et c’est tout !’. Donc, s’il y a une vulnérabilité dans le contrôleur, si le système est connecté à Internet, si le mot de passe est 12345678, ils s’en moquent, même si cela permettrait à des pirates de prendre le contrôle du système ! Ils se soucient seulement du maintien de la température adéquate et du fonctionnement stable et sans heurts du système.

Après tout, la correction d’une complication, ou toute autre interférence, peut causer un arrêt du système pour un certain temps, ce qui mérite un blâme sévère pour les ingénieurs des ICS. Oui, oui, ainsi vont les choses avec les infrastructures critiques. On ne voit pas les différents tons de gris présents entre le blanc et le noir. Ou bien serait-ce que tout le monde fait l’autruche ?

En septembre dernier, nous avons mis en place un honeypot. Nous l’avons connecté à Internet et avons prétendu que c’était un système industriel en service. Le résultat ? En un mois, il a été victime de 422 intrusions.  Les cybercriminels sont allés jusqu’à atteindre les automates programmables industriels (API) internes, un des pirates a même réussi à les reprogrammer (comme dans le cas de Stuxnet). Notre expérience avec le honeypot a démontré qu’il est garanti à 100% que les ICS soient piratés aussitôt qu’ils sont connectés à Internet. Et que peut-on faire avec un ICS piraté… beaucoup, beaucoup de choses, comme dans les scénarios de films d’Hollywood. Et les ICSs ont toutes sortes de tailles et de formes. Par exemple, celui-ci :

Malware nucléaire

Source

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Monaco mise sous silence

La passion, la vitesse et le réveil des moteurs.

Eh bien ! C’est le moins que l’on pouvait espérer de la Formule 1. Mais regarder un Grand Prix en direct ? Je dois vous dire, pour être honnête, je ne vois pas l’intérêt.

Les voitures de course passent tellement vite qu’un clignement d’œil mal placé suffit pour manquer leur passage. Ça a plus de sens de regarder les courses dans les loges, là vous avez l’avantage des multiples caméras qui filment l’action sans arrêt. Mais évidemment, on peut regarder la télé n’importe où sur la planète. La solution idéale est d’avoir le meilleur des deux mondes : regarder la course sur une télé située à quelques mètres de la piste.

Vous regardez la télé, puis observez la réalité, vous revenez à la télévision et continuez ainsi, de l’écran à la réalité. De cette façon, vous êtes impliqué dans ce qui arrive. Mais le plus cool, c’est regarder la course dans les stands, avec toute l’équipe technique, pendant que les arrêts au puits sont réalisés en quelques instants (mais attention aux clignements !).

Mais il est possible de regarder un Grand Prix dans les stands dans seulement deux cas.

Le premier cas : si vous êtes de ceux qui changent les pneus en trois secondes, c’est-à-dire si vous êtes un robot ultra spécialisé qui a passé la majeure partie de sa vie adulte à s’entraîner pour vivre occasionnellement ces trois fameuses secondes. Les techniciens passent généralement la course à regarder les écrans sur des chaises pliantes et attendant les instructions du manager. Enfin, c’est la première option.

Le deuxième cas : regarder la course, sur un écran, dans le même stand, mais comme un des rares spectateurs autorisés à être là, appuyés sur un mur. Mais se tenir debout adossé au mur pendant 90 minutes à regarder la télé… on a vu mieux.

Finalement, la meilleure option, c’est quand il est possible de faire un peu de tout : combiner la réalité enivrante, la version détaillée de la télévision, faire un tour dans les écuries, dans les stands, être en pole position pour le départ et près du podium pour voir le champion sabrer le champagne. Oui, c’est la meilleure façon de le vivre, à coups sûrs ! Eh oui, j’ai été plutôt chanceux.

L’une des choses dont vous ne pouvez pas vous passer est d’un fan de F1 pour expliquer aux débutants ce qui se passe sur la piste. Comment et pourquoi cette voiture va-t-elle plus vite que celle-là ? Comment effectue-t-on un arrêt aux stands hyper rapide ?

Aloooors. On était là, tout près de la course, à deux pas du téléviseur, accompagné d’experts. Tout était prêt. ..

Il est temps de libérer notre passion de la vitesse !

Formula1 Monaco Grand Prix 2014 En lire plus :Monaco mise sous silence