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Grand Prix F1 de Monaco 2015.

Regarder le Grand Prix F1 de Monaco sur place est bien évidemment une excellente idée. Mais vous devez tout d’abord arriver jusqu’là.

Il se trouve que ce n’est pas si facile lorsque le Grand Prix F1 traverse la ville. Si vous arrivez à Monaco avant la course principale, comme nous l’avons fait, il n’y a rien de vraiment difficile. Mais les choses deviennent beaucoup plus compliquées si vous souhaitez arriver à Monaco le jour même de la course. Le fait est que de nombreuses routes sont fermées dans, et autour du centre de la ville, et se déplacer en voiture est pratiquement impossible ; et lorsque cela est possible, le déplacement s’effectue extrêmement lentement, ce qui fait perdre beaucoup de temps. Gardez cela en tête au cas où vous seriez dans le sud de la France pendant le week-end du Grand Prix de Monaco.

Quant à nous, le chemin entre l’hôtel et le yacht amarré que nous avons loué au bord de la piste ne devait durer que 15 minutes. Mais même ce petit trajet à pied a pris plus de temps que prévu, dans la mesure où tout était également bouclé pour les piétons. Deux options semblaient donc se présenter à nous afin de contourner tous les blocages et toutes les déviations de Monte-Carlo : passer la nuit sur le yacht (ce qui ne représente pas une mauvaise idée en soi), ou bien rejoindre le yacht à bord d’un petit bateau à moteur. Nous avons donc opté pour la première option – qui consistait à dormir sur le yacht – puisque nous aurions également été pris dans les embouteillages à bord d’un petit bateau à moteur. Embouteillé à bord d’un bateau !!

Tout cela pour dire que l’an prochain, nous pensons établir notre quartier général à bord du yacht ; à la fois pour y dormir et pour y regarder le Grand Prix :).

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Presque tous les balcons, surfaces planes et autres kilomètres carrés de la ville sont recouverts de fans de F1. Mais curieusement, quelques balcons sont vides. À ce propos, pensez-vous que les propriétaires pourraient prêter leurs clés à des amis ou à de la famille pour le weekend, vu qu’ils ont d’autres choses plus importantes à faire en dehors de la ville ? Ils pourraient peut-être nous prêter leurs clés l’an prochain en échange d’une petite compensation ? 🙂

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Les habitants du penthouse à trois fenêtres ne sont clairement pas fans de F1, et ?Les habitants du penthouse à trois fenêtres ne sont clairement pas fans de F1, et ?

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Bagage égaré : Non, c’est pas ok.

Vous connaissez ce sentiment désagréable ? Vous savez celui qu’on ressent quand on est assis dans l’avion à attendre la fin de l’embarquement pour que l’avion puisse enfin décoller, vous regardez tranquillement les employés mettre les valises dans la soute … quand soudain ils s’éloignent comme s’ils avaient fini leur travail … pourtant il reste une valise sur le sol en béton, une seule valise. Une grosse valise noire. Et bien sûr, cette valise c’est LA VOTRE !

Washington-Zurich-BudapestAttendez … J’ai déjà vu cette valise quelque part …

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Onekotan : le meilleur

Je ne sais pas pourquoi mais les volcans sont mon phénomène naturel préféré.

J’en ai grimpé un certain nombre autour de la planète et j’en ai vus encore plus depuis un hélicoptère – et davantage de côté. Le paysage qu’ils offrent est juste à couper le souffle. Santorini, Mont Fuji, Goreli (avant l’éruption), Mutnovka, Ksudach…

Les volcans sont uniques dans leur genre et beaux à leur manière, il serait donc impossible de les comparer et de les classer.

Néanmoins, je sais désormais quel volcan se place en haut de ma liste du meilleur du meilleur.

Facile : il s’agit du volcan Krenitsyn sur Onekotan une des îles Kouriles. C’est également un volcan plutôt exclusif – réservé aux amateurs de volcanisme, car il n’a même pas de page Wikipédia en anglais :).

Le paysage qu’il offre est absolument magique.

Son cratère presque parfaitement circulaire est colossal – il s’étend sur 7 kilomètres. Au milieu du cratère on trouve un énorme lac, dans lequel un nouveau volcan montre le bout de son nez (d’une hauteur de 1324m). Le volcan est complètement entouré par la mer, le lac se situe à une hauteur d’environ 400 mètres au dessus de la mer, et sa profondeur est d’environ 200 mètres. Voici les caractéristiques de base de ce fantastique phénomène naturel.

Kuril islands, Krenitsyn volcano

Le plus beau volcan au monde, selon @e_kaspersky – KrenitsynTweet

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Atsonupuri: L’Aston Martin des volcans

Les îles Kouriles sont toutes volcaniques. Sur les 56 îles qui composent l’archipel on compte un total de 68 volcans, dont 36 encore fumants.

Il y a des petits volcans qui font au minimum 2km de hauteur autour desquels fleurissent d’autres petits volcans. Lors de notre expédition, nous avons escaladé et redescendu sept d’entre eux, ce qui équivaut à une marche d’environ 6km sur l’axe y et de 100km sur l’axe x. Les sept volcans étaient les suivants, dans l’ordre : l’Ebeko, le Krenitsina, l‘Ushishir, le Zavaritskovo, l’Atsonupuri, le Tyatya, et le Mendeleyeva.

Heureusement, la plupart des côtes étaient faciles à grimper, certains parcours étaient long et pénibles mais restaient cependant faisables. Il suffit de prendre son temps, de respirer profondément, de transpirer un peu et sans même vous en apercevoir, après deux trois ou quatre heures de marche vous êtes arrivés au sommet. Et là vous vous dites que ça valait vraiment le coup : la beauté, la perplexité et la béatitude. 360° de bonheur, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du cratère. Ensuite c’est clic clic avec le Leica, puis on redescend au pied du volcan. C’était plus ou moins la routine de ces quelques jours. Sauf pour l’Atsonupuri sur l’île Itouroup

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La réponse à la grande question sur la vie, l’univers et le reste.

La plupart d’entre vous savent que la réponse à la grande question sur la vie, l’univers et le reste est le nombre 42. Mais personne, absolument personne, pas même Douglas Adams, l’auteur de cette grande question et de sa réponse, ne savent pourquoi c’est 42 et pas 17, 41 ou 43. Il y a peu je ne le savais pas non plus. Maintenant je le sais. Et vous n’allez pas en croire vos yeux…

En fait, je n’ai pas cherché la réponse à cette question. C’est même plutôt le contraire : c’est la réponse qui m’a trouvé pendant que je barbotais dans les sources thermales de l’île d’Itouroup !

Donc, la réponse à la grande question sur la vie, l’univers et le reste c’est 42. Et c’est aussi la température des eaux de cette rivière magique.

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Monaco mise sous silence

La passion, la vitesse et le réveil des moteurs.

Eh bien ! C’est le moins que l’on pouvait espérer de la Formule 1. Mais regarder un Grand Prix en direct ? Je dois vous dire, pour être honnête, je ne vois pas l’intérêt.

Les voitures de course passent tellement vite qu’un clignement d’œil mal placé suffit pour manquer leur passage. Ça a plus de sens de regarder les courses dans les loges, là vous avez l’avantage des multiples caméras qui filment l’action sans arrêt. Mais évidemment, on peut regarder la télé n’importe où sur la planète. La solution idéale est d’avoir le meilleur des deux mondes : regarder la course sur une télé située à quelques mètres de la piste.

Vous regardez la télé, puis observez la réalité, vous revenez à la télévision et continuez ainsi, de l’écran à la réalité. De cette façon, vous êtes impliqué dans ce qui arrive. Mais le plus cool, c’est regarder la course dans les stands, avec toute l’équipe technique, pendant que les arrêts au puits sont réalisés en quelques instants (mais attention aux clignements !).

Mais il est possible de regarder un Grand Prix dans les stands dans seulement deux cas.

Le premier cas : si vous êtes de ceux qui changent les pneus en trois secondes, c’est-à-dire si vous êtes un robot ultra spécialisé qui a passé la majeure partie de sa vie adulte à s’entraîner pour vivre occasionnellement ces trois fameuses secondes. Les techniciens passent généralement la course à regarder les écrans sur des chaises pliantes et attendant les instructions du manager. Enfin, c’est la première option.

Le deuxième cas : regarder la course, sur un écran, dans le même stand, mais comme un des rares spectateurs autorisés à être là, appuyés sur un mur. Mais se tenir debout adossé au mur pendant 90 minutes à regarder la télé… on a vu mieux.

Finalement, la meilleure option, c’est quand il est possible de faire un peu de tout : combiner la réalité enivrante, la version détaillée de la télévision, faire un tour dans les écuries, dans les stands, être en pole position pour le départ et près du podium pour voir le champion sabrer le champagne. Oui, c’est la meilleure façon de le vivre, à coups sûrs ! Eh oui, j’ai été plutôt chanceux.

L’une des choses dont vous ne pouvez pas vous passer est d’un fan de F1 pour expliquer aux débutants ce qui se passe sur la piste. Comment et pourquoi cette voiture va-t-elle plus vite que celle-là ? Comment effectue-t-on un arrêt aux stands hyper rapide ?

Aloooors. On était là, tout près de la course, à deux pas du téléviseur, accompagné d’experts. Tout était prêt. ..

Il est temps de libérer notre passion de la vitesse !

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Comment j’ai raté mon avion

Je suis mathématicien.

Donc, comme je prends constamment l’avion, et que les chiffres parlent d’eux-mêmes, je ne suis guère surpris : un jour ou l’autre, ça devait arriver, j’ai raté mon avion !

Ça ne m’était arrivé qu’une seule fois, en mai 2010, vers la fin de l’un de mes habituels tours du monde. Je me suis laissé aller juste un tout petit peu trop lors d’une conférence à Chypres, j’ai confondu ’20:00′ et ’02:00′, ou un truc comme ça. Et j’ai manqué mon avion. C’était à Limassol, en route vers Tokyo. Mais heureusement, j’ai réussi à trouver un vol le lendemain.

Bon, j’en suis à deux vols manqués, ce qui est plutôt bien sachant que je prends l’avion des centaines de fois par année.

Cette fois-ci, j’étais en retard pour un vol qui reliait Londres à Nice en France. Comment ai-je réussi mon coup ?

Eh bien, grâce à d’étranges circonstances, j’ai regardé au mauvais endroit sur le bout de papier sur lequel mes informations de vols étaient notées et j’ai demandé au chauffeur de taxi de m’amener au terminal 4 au lieu de me conduire au terminal 5 ! À mon arrivée, lorsque j’ai réalisé mon erreur, j’ai sauté dans le Heathrow Express pour me rendre au terminal 5, mais ça m’a pris 40 minutes (j’aurais dû prendre un taxi, mince !)

Et c’était après mon périple entre le centre-ville et l’aéroport, voyage qui dura 80 minutes (Londres + samedi = embouteillages). J’aurais dû prendre le métro ! Le lundi suivant, c’était un jour férié, alors il y avait encore plus de trafic que normalement. On avait quitté l’hôtel beaucoup trop en avance. Mais même scénario, la confusion de terminal a décidé de mon sort ce jour-là. Trop tard. J’ai encore raté mon avion. :-/

Mais, ô joie ! Il s’est avéré qu’un autre vol partait pour Nice une heure plus tard  » pour ceux qui avaient manqué le premier  » (:%). J’ai vraiment dû courir pour attraper ce vol, et je parle ici d’un sprint, pas d’un petit jogging. Mais je me suis pressé en vain. L’avion est resté au sol une heure de plus à cause d’un embouteillage monstre sur Heathrow (aussi lié au jour férié ?) Un embouteillage à l’aéroport ! Pour faire court, ce n’était pas ma journée. Mais le lendemain, heureusement, fut plus agréable…

À demain, au revoir !

Nostalgie à Punta Arenas

Bonjour à tous !

Punta Arenas (la « pointe ensablée » en français) est tout au bout du Chili. Elle se situe plus précisément sur les bords du Détroit de Magellan, en face de l’archipel de la Terre de Feu. En d’autres termes, au milieu de nulle part. Sauf si vous avez l’intention de vous rendre en Antarctique un jour… dans ce cas elle serait pile à mi-distance de là où vous souhaitez vous rendre, car les vols pour l’Antarctique partent de là. En fait, vous auriez besoin d’être un peu plus au sud de Punta Arenas.

Punta Arenas, Chile En lire plus :Nostalgie à Punta Arenas

Brasilia : une capitale sans embouteillages

Olá les amis !

Comme vous l’aurez compris grâce au titre, j’écris ce post depuis la capitale du Brésil – la puissance montante de l’Amérique du Sud avec son économie bourgeonnante. C’est une ville de 2,6 millions d’habitants mais il n’y a pas d’embouteillages ici. Cela arrive dans certaines capitales de vastes pays, mais ça reste rare. Mais voici l’une de ces capitales, Brasilia, la capitale de la république du football, de la cachaça, de la Samba et des carnavals…

Brasilia!Vous ne me croyiez pas ?

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