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DUBAÏ.

J’ai visité Dubaï pour la première fois il y a bien longtemps, en 2005, en février si je me souviens bien. C’est à cette époque que nous avons signé notre tout premier contrat de distribution aux Émirats Arabes Unis
Les ventes n’ont pas décollé immédiatement (si je me rappelle bien), mais petit à petit, nous avons commencé à conquérir le marché des utilisateurs domestiques (des boîtes vertes sont apparues sur les rayonnages des magasins locaux), puis celui des petites entreprises. Maintenant, nous travaillons aussi avec de grandes sociétés.
En novembre 2008, nous avons ouvert officiellement notre filiale locale dans un gratte-ciel en face de l’île de Palm Jumeirah, dans celui-ci:

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REPAS DE NOËL… DANS UN MUSÉE

Aaah, les musées d’art moderne. Il faut aimer…

Ce n’est pas que je sois un grand fan d’art moderne : je ne prévois pas de visiter spécifiquement des musées progressifs. Mais quand je tombe sur ce type de musée dans l’une ou l’autre ville du continent que je visite et qu’il a l’air suffisamment hurluberlu, j’y fonce comme une flèche.

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J’ai participé à bon nombre d’expositions d’avant-garde, il y en a même où je me suis même rendu plusieurs fois, et je suis toujours aussi impressionné et déconcerté à la fois ! En effet, je ne peux pas dire que je m’y connaisse vraiment. En fait, je me demande des fois s’il y a vraiment des gens qui s’y connaissent ? Peut-être que l’on fait tous semblant, comme je pense parfois que c’est le cas avec les vins et les whiskys qui coûtent cher. Ce que je veux dire, c’est que je me demande comment on peut vraiment et authentiquement apprécier une bavure noire sur une toile avec une cuisse humaine couverte de charbon. Allons, mes chers fans d’art moderne, donnez-moi votre secret !

Donc oui, selon mon humble avis, 90 % de l’art moderne est purement  fou, dans tous les sens du terme, et flirte avec la schizophrénie. Par contre, j’adore vraiment le 10 % restant ! Il y a des pièces qui sont agréables à regarder et qui apaisent l’âme. Elles résonnent au plus profond de moi-même, peut-être avec le subconscient.

luxembourg-museum-modern-art-2Pour moi, aller au musée d’art moderne, c’est comme aller pêcher. Laissez-moi vous l’expliquer…

Lorsque l’on pêche, quelques jours, on attrape parfois beaucoup de poissons. D’autres fois, on ne récolte que du fretin. C’est comme ça. Cependant, parfois, une bête immense peut mordre à l’hameçon. C’est exactement la même chose avec les musées d’art moderne. Ces grosses bêtes ont une force presque magnétique. Vous regardez, vous prenez une photo, vous regardez à nouveau avec une autre perspective, vous reculez, et vous vous rapprochez à nouveau… attiré comme un aimant !

luxembourg-museum-modern-art-3Bref, je pense que vous avez saisi le message ! Désolé d’être si lent ! Je tue le temps pendant que je suis bloqué ici, à l’aéroport de Francfort, en attendant mon prochain vol.

Notre mère la Terre est le résultat de l’évolution biologique, comme l’a théorisé Darwin. Ce qui vit aujourd’hui doit être le plus fort possible pour pouvoir survivre au fil du temps. La majorité des faibles n’a pas cette chance. Et c’est la même chose avec l’art. La majorité des travaux artistiques sont simplement des abominations, où l' » artiste  » lui-même est peut-être le seul à voir la beauté de ses créations alors que le reste de l’humanité ne la saisit pas. Quel dommage. Non ? Comme on dit en Russie, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Ainsi donc, il est naturel que l' » art  » le plus fou soit laissé de côté et que seules les pièces populaires survivent. Il est vrai que de grandes œuvres d’art (et de musique ou de littérature…) sont oubliées de manière injuste et scandaleuse, tout cela parce qu’elles n’ont pas eu la chance d’être promues à leur juste valeur. C’est tellement inhumain. Mais c’est la vie, et c’est ça, l’art.

luxembourg-museum-modern-art-4Bref. Je m’éloigne encore. Qu’est-ce que je voulais dire ?

Eh bien, la semaine dernière, j’étais dans le Grand-Duché du Luxembourg et, au lieu de visiter un musée d’art moderne par hasard comme souvent, nous avions prévu d’en visiter un. C’était le Musée d’Art Moderne du Grand-Duc Jean, également appelé le MUDAM, où nous avons non seulement eu droit à une visite, mais nous avons également partagé un repas de Noël avec des clients et des partenaires clé européens ! Dans le musée.

Le musée est assez petit, mais il est comblé d’œuvres magnifiques. Nous le recommandons fortement. D’une façon, pour moi, assez extraordinaire, on nous a assigné des guides pour notre visite (des êtres humains, pas des livrets). D’habitude, je préfère me balader librement dans le musée, mais cette fois-ci, je n’ai pas regretté d’être avec notre guide. Ce fut très instructif, malgré une petite dispute !

D’abord, nos guides ont essayé de nous convaincre que la terre était ronde. C’est une erreur assez répandue aujourd’hui, étant donné que le monde est plat en réalité. Notre guide, appelons-la Marlène, a fait de son mieux pour nous convaincre du contraire, en nous montrant beaucoup de choses, en parlant beaucoup, en nous emmenant voir un pendule de Foucault, et bien plus encore.

 

Mais quoi qu’elle dise, explique et démontre, avouons-le, il est impossible de nier qu’elle racontait n’importe quoi.

Si on suit la théorie selon laquelle la Terre est ronde, ladite terre a un équateur de 40 000 kilomètres de long, qui (selon la même théorie) tourne sur lui-même et réalise un cycle complet toutes les 24 heures. C’est-à-dire qu’un point sur l’Équateur se déplace à une vitesse de 40 000 / 24 = ~1670 km/h = ~463 m par seconde ; c’est-à-dire qu’il est plus rapide que la vitesse du son.

Pour ma part, j’ai été près de l’Équateur de nombreuses fois, par exemple à Singapour, et je peux vous assurer que là-bas, rien dans toute la ville état ne va nulle part à la vitesse du son. Alors, s’il vous plaît… Arrêtez avec ces théories zinzins !

Vous devez déjà avoir pitié de la pauvre Marlène. Enfin, j’espère que nous l’avons remise sur le chemin de l’illumination scientifique et qu’elle nous remerciera un jour ou, peut-être, qu’elle se rendra elle-même à Singapour pour voir à quel point tout est immobile là-bas.

Marlène avait l’air assez troublée par toutes ces informations qui contredisaient ses fermes croyances. Pour la réconforter un peu, je lui ai dit de ne pas s’en faire, parce que les théories erronées ne manquent pas, et je lui ai donné un exemple : celui de la théorie de la Terre Creuse.

Selon cette théorie, toutes les lois de la physique que nous connaissons (la vitesse de la lumière, la gravité, les champs magnétiques, les marées…) sont inversées. Même la Terre elle-même est inversée, comme une balle à l’envers, et nous vivons sur la surface interne de cette balle. Le temps, les étoiles, tout se passe dans une balle. Nos incursions dans l’espace  » extérieur  » sont en réalité des voyages vers l’espace  » intérieur « . Et la vitesse de la lumière (et tout le reste) chute proportionnellement plus on va vers le  » centre du monde  « . Eh oui.

Malgré toutes mes explications, Marlène a refusé d’abandonner sa croyance en la théorie de la terre ronde. J’ai donc essayé de la piéger avec une méthode de Socrates. Ma première question : si la Terre est ronde, il ne devrait pas y avoir de différence entre (i) la nuit pendant la saison où la nuit est aussi claire que le jour et (ii) le jour lui-même. Pas vrai ? Ça n’est pas logique ? Non ! Quelle différence y a-t-il ? Marlène n’a pas su répondre. Mais il y en a une. J’en parlerais plus loin.

Ou plutôt la prochaine fois. Pour le moment, pensez simplement à cela : quand le soleil est constamment haut dans le ciel au-dessus d’un pôle la nuit, comment cette  » nuit lumineuse  » est-elle différente du jour ? (Il y a une différence, je l’ai vue.) Essayez de deviner !

Pendant ce temps, au MUDAM, nous avons continué vers un autre hall…

L’un des principes fondamentaux de la sécurité industrielle, c’est :  » N’appuyez jamais sur le gros bouton rouge « . Mais là, il y avait un bouton de ce genre, sur le sol, à côté de ce machin bizarre. Bien entendu, nous avons appuyé dessus !

Et le mécanisme s’est mis en marche. Tous ces rouages qui crissaient, grinçaient et cliquetaient, tous ces leviers allant d’un point à un autre produisaient une cacophonie déchirante. Oh mon Dieu.  » Compliqué et inutile, comme une vie humaine « , ai-je pensé, bizarrement.

Il y avait d’autres expositions plus utiles, comme ce canon en miniature qui entre en action quand la lumière du soleil passe à travers la lentille, à midi exactement. Inutile ? Pas du tout ! Vous pouvez régler votre montre tous les jours à midi grâce à cet objet. C’est pratique.

Et encore plus utile… :

Voici Marlène, avec un robot qui, dans un futur pas si lointain, deviendra guide de visite.


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Il deviendra de plus en plus intelligent et commencera à mémoriser des questions et combiner des réponses à partir d’une base de données appliquant une logique complexe (que le personnel appellera fièrement et de manière tout à fait incorrecte  » intelligence artificielle « ). Ensuite, les touristes seront remplacés par des robots. Et les arrière-arrière-arrière-petits-enfants de ces robots blancs amuseront et impressionneront les touristes robots appréciant l’art moderne, ou l’art robot !

Au fait, nous sommes les sponsors de ce musée ! C’est peut-être pour ça qu’on a eu droit à Marlène ? 🙂


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Après notre visite, l’heure des festivités est arrivée. En fait, les tables et les chaises faisaient aussi partie de la collection du musée, et on nous a demandé poliment d’en prendre soin et, étant donné notre parcours antérieur, de ne pas peindre dessus !


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Le reste des photos du MUDAM est ici.

PS : Ma question, encore une fois : comment le jour est-il différent de la nuit aux pôles (ou près de ceux-ci) à la période de l’année où il fait aussi jour la nuit que le jour ? La réponse est toute simple. Pouvez-vous la trouver ?

Avis d’un gaijin sur une gare japonaise

Après un marathon de rendez-vous d’affaires, de salutations, de discussions et de discours (cette fois-ci, à Nagasaki), nous avons poursuivi notre voyage en empruntant une ligne à grande vitesse entourée de mystère. Vous ne devinerez jamais quelle était notre destination, mais voici quand même un indice :

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Bon, assez de suspens ! Nous nous sommes rendus sur l’île de Kyushu, dans la ville de Fukuoka (capitale de la préfecture du même nom) et, plus précisément, dans l’arrondissement Hakata-ku. Curieusement, les trains (dont le nôtre) qui arrivent dans cet arrondissement  sont désignés « trains à destination de Hakata », et non « train à destination de Fukuoka ». Pour faire une analogie, cela reviendrait à parler de « trains à destination de Kings Cross », au lieu de « train à destination de Londres ». C’est bizarre.

japan-marathon-24 En lire plus :Avis d’un gaijin sur une gare japonaise

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Comme vous l’aurez peut-être deviné (ou non), je me trouve à Nagasaki :

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Pendant ce séjour au Japon, j’étais pratiquement toujours en costume-cravate ! Un agenda de travail aussi chargé signifiait une seule chose : pas de visite touristique de prévue. Cependant, il y avait un endroit que je ne pouvais pas rater à Nagasaki : le parc de la paix. Eh oui, c’est ici que la seconde bombe atomique a été lâchée il y a 70 ans.

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KO au Japon

Oh, là, là! À un moment, j’ai cru que j’étais trop vieux pour faire tout ça…. mais bon, c’était juste à un moment. 😉

Je viens à peine de terminer un voyage d’affaires rapide et totalement fou au Japon. Trois îles (Honshu, Kyushu et Okinawa) et quatre villes (certaines sont plus connues que d’autres). Contrairement à d’habitude, nous n’avons pratiquement pas fait de tourisme, seulement des réunions, des discours et des interviews. Toutefois, vous me connaissez : il y a toujours quelque chose à raconter ou à prendre en photo !

Le marché japonais est compliqué, délicat, exigeant, conservateur et difficile. Les affaires vont toujours bien et, même si le nombre de clients et d’associés augmente, cette croissance reste très lente. À tel point que je dois aller moi-même au Japon deux ou trois fois par an, beaucoup plus que dans les autres pays. Enfin, je ne me plains pas, les lecteurs assidus remarqueront que j’ai un petit faible pour tous ce qui est nippon.

Mon programme est toujours très serré quand je vais au Japon, mais cette fois-ci, c’était encore pire. Un marathon non-stop de réunions, d’interviews, de présentations et de négociations. C’est presque devenu trop physique. De ce fait, naturellement, j’avais hâte de retrouver un bon lit douillet et bien chaud le soir à l’hôtel. Et un lit dur et froid ? Même ça a fait l’affaire…

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Ce voyage était particulièrement fatiguant, c’est peut-être parce que nous venions d’effectuer un autre voyage d’affaire très éprouvant à Pékin. Mais non, il n’y avait pas de doute quand je me suis réveillé ce matin : je me trouvais dans une des villes les plus étranges et les plus intéressantes au monde : Tokyo. Celle-ci est aussi l’une de mes préférées. On pouvait distinguer un ciel bleu et le mont Fuji au loin (je l’ai déjà gravi deux fois). C’était indéniablement… Tokyo !

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Visite touristique de Pékin

Il y a deux mois, je vous ai parlé des attractions touristiques de Pékin et dans ses environs : les temples de Pékin, le Palais d’été et la parade militaire.

En fait, il y a énormément de merveilles touristiques. Il y en a tellement que vous pourriez passer des semaines à en parler. D’accord, j’ai rarement plusieurs semaines de vacances (sauf quand nous parlons d’aller au Kamtchatka), mais j’arrive au moins à intercaler des visites touristiques entre des rendez-vous d’affaires. C’est exactement ce que j’ai fait récemment dans la capitale chinoise, où je suis passé pour la deuxième fois en quelques mois. J’ai eu la chance de découvrir des lieux très connus, ainsi que d’autres un peu moins célèbres. Voici ce le programme :

1. Le Temple du Ciel. Ce complexe de temples est d’une beauté époustouflante (il y a en effet plusieurs édifices à l’est). Il possède une taille grandiose (même selon les critères de Pékin), l’air y est facilement respirable et les promenades alentours sont très agréables. L’air est particulièrement propre quand le vent du nord souffle sur Pékin (ce qui est arrivé pendant notre séjour là-bas) et chasse toute la pollution et le brouillard de la ville, laissant un ciel bleu clair cristallin.

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Décodage des tickets chinois

Salut les amis !

Pour une raison que j’ignore, j’ai tendance à conserver les badges donnés dans les conférences, ainsi que les tickets d’entrée des lieux touristiques que je visite dans le monde entier. Cette manie de tout garder devient un peu incontrôlable : j’ai une grosse boîte remplie de badges dans un coin de mon bureau, et elle commence à déborder.

Récemment, un journaliste du New York Times, à qui je donnais une interview, a réagi en résumant plus ou moins le problème : « QU’EST-CE QUE C’EST QUE ÇA ? », a-t-il demandé, l’air perplexe, en me désignant la boîte. 🙂 J’aurais besoin d’un peu plus de feng shui. Ce n’est pas comme si j’allais tous les regarder un jour (les photos sont bien plus pratiques pour se remémorer les voyages)… Mais je m’écarte du sujet, avant même d’avoir commencé !

Alors, pour commencer… Pendant mes dernières vacances sur le thème des lieux cachés de Chine, j’ai collecté quelques tickets d’entrée dans des parcs nationaux, des réserves naturelles, des lieux historiques et d’autres attractions touristiques.

A première vue, ces tickets n’ont rien de spécial, ce sont de simples bouts de papier ou de fines cartes. Mais, en y regardant de plus près…

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Parc de pandas

Mes dernières vacances en Chine se sont déroulées principalement dans la province du Sichuan (le Grand Bouddha de Leshan, le mont Emei, Huanglong et Jiuzhaigou). Selon le proverbe, « à Rome, fais comme les Romains « . D’après moi, « au Sichuan, fais comme les pandas » !

Curieusement, j’ai écrit énormément sur la Chine (ses montagnes, ses vallées, ses forêts, ses lacs, ses cascades, ses routes, ses aéroports, ses files d’attente, ses Bouddhas, sa météo), mais je suis resté remarquablement silencieux sur un symbole national, à savoir un animal adoré dans le monde entier ! Pour remédier à cette situation, voici donc un article consacré aux pandas chinois, où je vous dévoilerai tout sur le sujet.

En voici un, dans le Centre de recherche de Chengdu.

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