août 13, 2013
Les volcans de la côte Ouest
Il est facile d’associer tout un tas d’images aux États-Unis.
Washington D.C, la Maison Blanche, New York, la statue de la Liberté, l’Empire State Building, le Grand Ouest, la Grande Dépression, la loi du « prêt-bail » (politique américaine d’aide matérielle aux Alliés avant et après l’entrée en guerre des États-Unis en 1941), le premier homme a avoir marché sur la Lune, la navette spatiale, Coca-cola et Pepsi, McDonald’s, Hollywood et Disney, Microsoft, l’iPhone, Google, Facebook… Et je peux continuer longtemps comme ça, tout comme vous je suppose….
Mais s ‘il y a bien une chose que je n’ai jamais associé aux États-Unis, ce sont les volcans. Et pourtant, il semblerait bien qu’il y en est quelque uns ici – qui plus est, plutôt impressionnants. Ils se situent sur la côte Ouest du pays, dans l’État de Washington, juste à côté du Canada.
Pour ceux qui ne le savent peut-être pas, je suis un grand fan de volcanisme (comme le montrent mes récits, mes photos et mes vidéos du Kamchatka, de la Nouvelle-Zélande, de Santorin, de l’Etna , du Pic d’Orizaba, etc., etc.).
Je peux à présent en ajouter deux à ma collection grâce à ces deux petits bijoux :
1) Le Mont Rainier (de l’indien Tahoma) ;
2) Le Mont Saint Helens (de l’indien Louwala Clough).
Voyons donc ce que donne le volcanisme aux États-Unis…
1. Le Rainier est immense. Sa taille colossale contraste avec la relative petitesse de son décor, un peu comme le Mont Fuji au Japon. C’est un des plus hauts volcans d’Amérique du Nord, il culmine à un peu plus de 4400 mètres au dessus du niveau de la mer. Ce n’est pas si haut lorsque l’on tient compte des standards mondiaux, mais il faut admettre que ses parois semblent dangereusement raides, et le sommet est recouvert de glace toute l’année… Toujours est-il que ceux qui le connaissent disent qu’il n’est pas aussi effrayant qu’il n’y paraît. Peu importe, les « sacs sans lanières » (c’est comme cela que les initiés appellent les touristes) peuvent toujours s’entourer d’un guide expérimenté qui les accompagnera – y compris jusqu’au sommet.
Cependant, pour atteindre le point le plus haut (concrètement, pour marcher à plus de 3300 m) vous avez besoin d’un permis. Il est d’ailleurs très conseillé de ne pas s’aventurer à escalader ou à faire de la randonnée par vos propres moyens – la présence d’un guide est vraiment obligatoire. Mais si vous ne trouvez pas de guide – il est toujours possible d’y aller par vous-même et de vous contenter de chemins faciles qui longent le flan de la montagne, ce qui vous permettra d’admirer le paysage qu’offrent les glaciers et les vallées. En résumé, si vous vous retrouvez un jour dans les environs du fief du groupe Nirvana avec quelques jours à perdre, je vous recommande vraiment de venir découvrir cet endroit.
Des sentiers faciles pour une petite promenade !
2. Le Mont Saint Helens. Il est tristement célèbre pour le désastre qu’il a provoqué en 1980 (le 18 mai) – lorsqu’il est entré en éruption et qu’il a émis l’une des coulées pyroclastiques les plus puissantes des temps modernes. La coulée a décimé les environs de la zone comme l’aurait fait une bombe atomique (comme le témoignent les arbres décimés sur les photos), et les répercussions de la catastrophe ont été aggravées par les glaciers qui se sont déplacés dans tous les environs. Pour vous donner une idée de l’étendue des dégâts, sachez que les coulées de boue engendrées par la fonte des glaciers ont atteint la vitesse de 80 km/h. Le nombre de victimes fut de 57, principalement des touristes, des bûcherons et des volcanologues.
En voici un peu plus concernant les éruptions pyroclastiques :
Le sommet du volcan a littéralement explosé : il a perdu 400 mètres après l’éruption, ce qui le fait désormais culminer à 2550 mètres.
D’un point de vue physique, il n’est pas difficile d’atteindre le sommet. D’un point de vue administratif ça l’est beaucoup plus. Entre mai et octobre, vous ne pourrez accéder au sommet qu’uniquement grâce à un permis délivré au préalable, et sachez qu’on n’en délivre que cent par jour. Vous me direz : pourquoi avoir besoin d’un papier pour escalader un volcan ? Sûrement pour de simples raisons de sécurité : au sommet, le plateau est relativement petit (voir les photos) ; si des milliers de personnes s’y retrouvaient au même moment, il s’écroulerait.
Le reste des photos est ici.
Soit dit en passant, pour compléter votre immersion dans le monde volcanique, jetez un œil au Pic de Dante et à l‘Atlantis.
Et enfin…
Pour rester sur un thème explosif, quoique complètement différent de celui des volcans, parlons un peu des armes…
Sur la route du volcan nous avons fait un arrêt sur un stand de tirs pour s’amuser un peu avec des armes. Nous avons pu tirer avec un fusil Mosin, des revolvers et d’autres modèles de fusils étranges. Plus spécialement pour nos amis russes : on nous a aussi donné des AK-47 et des pistolets Makarov ! Je dois avouer que tout cela m’a rendu nostalgique de ma jeunesse. Cela faisait 25 ans que je n’en avais pas eu un dans les mains !
Abordons maintenant un sujet qui n’a absolument rien d’explosif :
Nous avons également visité notre modeste bureau de Seattle (plus précisément à Belleview). Ici, nous disposons seulement d’une équipe de spécialistes en antivirus, personne d’autre. Sachant que nous étions en août et que la plupart des employés était en vacances, nous avons eu du mal à rencontrer l’équipe. Peu importe; je suis certain que j’y retournerai très prochainement…
Le minimalisme de Kaspersky Lab
ps : Seattle est le nom d’un chef indien qui vivait jadis dans la région. En voici la preuve !
C’est tout pour aujourd’hui les amis.
À bientôt ! …