Le secteur informatique se bat contre les situations de monopole : analyse, étonnement, (+) état d’esprit

Parmi les personnes qui lisent la partie technique de mon blog, certaines, fatiguées par la chaleur qu’il a fait cet été, ont peut-être raté un événement important historique qui a eu lieu en juillet. Voici ce qui s’est passé : Google a été déclaré coupable par la Commission européenne pour abus de position dominante sur le marché des systèmes d’exploitation mobiles, et lui a infligé une amende colossale de 4,34 milliards d’euros, soit environ 40 % de son bénéfice net de l’an dernier !

Pourquoi ? Selon la CE, « depuis 2011, Google impose des restrictions illégales aux fabricants d’appareils Android [obligeant même les fabricants d’appareils Android à préinstaller les applications du moteur de recherche et du navigateur de Google] et aux opérateurs de réseaux mobiles, afin de consolider sa position dominante sur le marché de la recherche générale sur l’Internet. »

Tout semble parfaitement logique, évident, et ce n’est pas la première fois que ça arrive, puisque la CE a déjà infligé à Google de lourdes amendes dans le passé. Il n’est pas non plus surprenant de voir que Google a décidé de faire appel. Le procès va inévitablement durer plusieurs années, avec un résultat final faussé qui va probablement rester inconnu, puisqu’il sera résolu par une transaction à l’amiable. Ce procès sera interminable, non pas à cause de la somme colossale de l’amende, mais plutôt parce qu’il sera difficile de démontrer l’abus de position dominante.

Très bien, regardons de plus près ce qui se passe…

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La cyber-paléontologie semble impressionnante ; ses résultats le sont d’autant plus

Bonjour à tous !

Je souhaiterai commencer cet article en paraphrasant un principe philosophique qui est assez célèbre : « L’existence sociale de l’homme est-elle déterminée par sa profession, ou sa profession est-elle déterminée par son existence sociale ? » Il semblerait que cette question, ou plutôt la question originale, ait été largement débattue depuis plus de 150 ans. Avec l’invention et l’expansion d’Internet, cette guerre sainte semble être partie pour durer encore au moins 150 ans. Personnellement, je n’ai pas pris position. Cependant, je tiens à dire que je suis favorable à l’idée d’un dualisme entre la profession et l’existence, en utilisant mon expérience personnelle comme référence, puisqu’elles s’influencent mutuellement, de plusieurs façons, et sans arrêt.

Vers la fin des années 80, la virologie informatique est apparue comme réponse au nombre croissant de programmes malveillants. Avancez rapidement, et vous voilà 30 ans plus tard. La virologie a évolué, ou plutôt fusionné avec grand plaisir avec les secteurs adjacents, pour devenir l’industrie de la cybersécurité qui dicte désormais souvent le développement de l’être l’informatique : étant donné le caractère inévitable de la concurrence, seules les technologies équipées de la meilleure protection survivent.

Au cours des 30 années qui ont suivi la fin des années 80, nous, les entreprises qui développent des antivirus, avons été appelés par plusieurs noms originaux et/ou plutôt désagréables. Mais le nom le plus correct qui nous a été attribué ces dernières années est, AMHA, le mème cyber-paléontologue.

En effet, ce secteur a appris comment se battre contre les épidémies les plus importantes, que ce soit de façon proactive (comme quand nous avons protégé les utilisateurs des épidémies les plus importantes de ces dernières années : WannaCry et ExPetr), ou réactive (en utilisant les analyses des données sur les menaces gardées sur le Cloud, et des mises à jour rapides). Lorsqu’il s’agit d’attaques informatiques ciblées, le secteur dans sa globalité a encore beaucoup à faire. Seules quelques entreprises sont assez matures, et ont les ressources techniques suffisantes pour pouvoir s’en occuper. Si vous y ajoutez un engagement inébranlable pour révéler toutes les menaces informatiques, et ce peu importe leurs origines ou leurs objectifs, vous n’avez plus qu’une seule entreprise : KL ! Cela me rappelle une phrase de Napoleon Hill : « Il n’y a jamais beaucoup de monde en haut de l’échelle du succès ». Il n’est pas étonnant de voir que nous sommes seuls (en haut de l’échelle) : maintenir ce ferme engagement qui consiste à tout révéler coûte beaucoup plus cher que de ne rien faire. De plus, cette décision engendre beaucoup plus de problèmes à cause des bouleversements géopolitiques actuels qui ont eu lieu récemment, mais notre expérience montre que c’est la bonne chose à faire, et les utilisateurs nous l’ont confirmé ; il n’y a qu’à regarder les chiffres.

Une opération de cyber-espionnage est un projet de haute technologie très long, très cher, et particulièrement complexe. Il est évident que les auteurs de ces opérations sont contrariés et embêtés lorsqu’ils sont arrêtés, et beaucoup pensent qu’ils essaient de se débarrasser des développeurs « indésirables » en utilisant diverses méthodes en manipulant les médias.

Mais je m’écarte du sujet…

Désormais, ces opérations de cyber-espionnage peuvent passer inaperçues pendant des années. Les auteurs font très attention à leurs investissements outils : ils n’attaquent que quelques cibles consciencieusement choisies (pas d’attaques massives qui peuvent être détectées beaucoup plus facilement), ils les essaient sur tous les produits de cybersécurité connus et disponibles sur le marché, ils changent rapidement de méthode si nécessaire, et ainsi de suite. Il est facile de croire que la plupart des attaques ciblées qui ont été détectées ne sont que la partie visible de l’iceberg. La cyber-paléontologie est le seul moyen vraiment efficace pour révéler les attaques. Il s’agit de collecter méticuleusement des données sur le long terne pour avoir une vue d’ensemble. Cette méthode implique aussi la collaboration des experts de diverses entreprises, la détection et l’analyse des anomalies, et par la suite, le développement des technologies de protection.

Il existe deux principaux champs secondaires dans le secteur de la cyber-paléontologie : les enquêtes ad hoc (après avoir détecté quelque chose au hasard et l’avoir poursuivi), et les enquêtes opérationnelles systémiques (processus d’analyse planifiée pour étudier l’environnement informatique des entreprises).

Les avantages évidents de la cyber-paléontologie opérationnelle sont très appréciés par les grandes entreprises, qu’elles soient gouvernementales ou commerciales, puisqu’elles sont toujours les premières à être victimes des attaques ciblées. Cependant, toutes les entreprises n’ont pas la possibilité, ou la capacité, d’entreprendre la cyber-paléontologie opérationnelle elles-mêmes : les vrais spécialistes, à embaucher, qui travaillent dans ce secteur niche, sont loin d’être nombreux, et sont assez chers. Nous devrions le savoir, parce qu’il y en a plein autour de nous et dans le monde entier. Ils ont une expérience exceptionnelle, et sont reconnus internationalement. Par conséquent, étant donné notre force dans ce secteur, et le fait que nos clients, qui sont des entreprises, en ont grandement besoin, et que nous sommes fidèles aux principes de l’offre et de la demande du marché, nous avons récemment décidé de fournir un nouveau service pour ce marché : Kaspersky Managed Protection (KPM).

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Cyber-histoires du côté obscur, et d’autres positives.

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, j’ai quelques informations surprenantes à partager avec vous en matière de cybersécurité. J’ai d’abord quelques histoires assez inquiétantes, puisqu’il s’agit de menaces qui proviennent d’un petit appareil omniprésent et indispensable pour certaines personnes, ne serait-ce que pour quelques minutes, puisqu’ils le prennent même pour aller aux toilettes ou pour dormir. Les autres informations sont assez positives et encourageantes, et parlent de femmes qui vont de succès en succès en informatique. Parfait, approfondissons d’abord les aspects les plus inquiétants…

Ne soyez pas victime d’Asacub

Actuellement, les personnes ont tendance à confier de nombreux renseignements à leur smartphone (fiable ?) : données bancaires, documents personnels et professionnels importants, messages (qui contiennent souvent des données très personnelles qu’il vaut mieux garder à l’abri des regards indiscrets), et autres. Mais je suis certain que je ne vous apprends rien de nouveau, et que vous faites peut-être partie de ces personnes. Si tel est le cas, alors vous devez lire attentivement cet article…

Une forte hausse a été détectée fin août dans la prolifération du cheval de Troie Asacub qui touche Android, et qui exploite cette faiblesse singulièrement humaine : la curiosité. Le cheval de Troie envoie un message qui contient le texte suivant : « Salut John : tu devrais avoir honte ! [lien] », ou « John, Pete vous a envoyé un MMS : [lien] ». John est un peu perplexe mais curieux comme une belette. Il se demande quelle pourrait bien être cette photo, clique sur le lien, et télécharge (de bon cœur) une application… qui arrive discrètement à accéder à tout son répertoire, et commence à envoyer des messages similaires à ses contacts.

Mais cet habile malware ne s’arrête pas là. Il peut, par exemple, lire les messages que vous recevez, et envoyer le contenu aux pirates informatiques qui exécutent le malware ; ou encore envoyer des messages avec un contenu spécifique à un numéro donné. Cette capacité à intercepter et envoyer des messages permet, entre autres, aux auteurs du cheval de Troie de se transférer des fonds à l’aide de la carte bancaire de la victime, si elle est numériquement connectée au numéro de téléphone. Comme si cela n’était pas suffisant, il existe un bonus pour les victimes : la facture élevée de l’opérateur mobile pour avoir envoyé tous ces messages.

Comment vous protéger d’un malware mobile si redoutable ?

Voici quelques conseils :

  • Ne cliquez pas sur les liens suspects ;
  • Vérifiez minutieusement quels droits l’application que vous avez téléchargée essaie d’obtenir (microphone, appareil photo, position, …) ;
  • L’étape la plus importante et la plus simple : installez une solution de confiance sur votre smartphone Android.

Android ? Hmmm. Je peux déjà entendre votre soupir de soulagement :  » Aaaahhh, Dieu merci, j’ai un iPhone !  »

Que les amoureux d’Apple ne se réjouissent pas trop vite ! Nous avons aussi quelques liens pour vous. Ne vous inquiétez pas, en toute honnêteté vous pouvez suivre ces liens :

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La mort d’eVoldemort

Les comptes de fée et les histoires fantastiques ont depuis longtemps dissipé le mythe sur l’invincibilité des vilains (alors qu’en informatique, nous faisons face au même mythe depuis plus de 20 ans). Chaque Voldemort dépend de la sécurité de son journal, de sa bague, de son serpent, de son… bref, je suppose que vous connaissez déjà tout sur les Horcruxes. Et le succès de votre lutte contre le mal, qu’il s’agisse d’un compte de fée ou de l’espace virtuel, dépend de deux qualités principales : persévérance et intelligence (c’est-à-dire, de votre technologie). Aujourd’hui, je vais vous expliquer comment la persévérance et l’intelligence, ainsi que les réseaux neuronaux, l’apprentissage automatique, la sécurité Cloud et le savoir des experts (le tout intégré dans nos produits) vous protègeront des futures menaces potentielles.

D’ailleurs, nous avons déjà parlé de la protection contre les futures cybermenaces avant (plus d’une fois, à maintes reprises, nous en avons même ri). Vous vous demanderez peut-être : pourquoi une telle obsession ?

C’est parce que ces technologies sont exactement ce qui fait la différence avec une fausse intelligence artificielle et des produits qui utilisent des informations volées pour détecter les malwares. Identifier la séquence de code qui utilise une signature connue une fois que le malware a déjà pénétré dans le système et joué des mauvais tours à l’utilisateur ? Personne n’a besoin de ça, ça serait comme  » un cataplasme sur une jambe de bois « .

Néanmoins, très peu d’acteurs du secteur sont capables d’anticiper la façon de penser des cybervilains, d’appréhender les vulnérabilités auxquelles ils s’intéressent et de répandre des filets invisibles capables d’une détection automatique instantanée. Une bien triste réalité. D’ailleurs, très peu, selon les tests indépendants. WannaCry, la plus grande épidémie de cette décennie, en est la preuve : grâce à la technologie System Watcher, nos produits ont protégé proactivement nos utilisateurs contre cette cyberattaque.

L’élément clé est : il est impossible d’avoir trop de protection contre les futures cybermenaces. Aucun émulateur ou système d’analyse spécialisé en big data n’est capable de couvrir tous les vecteurs de menace possibles. Les filets invisibles doivent couvrir tous les niveaux et tous les canaux, autant que possible, en suivant l’activité de tous les objets du système, afin de s’assurer qu’ils ne pourront pas causer de problèmes, tout en maintenant une utilisation minimum des ressources, zéro  » faux positif  » et 100% de compatibilité avec d’autres applications afin d’éviter les écrans bleus de la mort.

L’industrie malware continue également de se développer. Les cybervilains ont appris (et continue de leur enseigner) à leurs créations à se dissimuler dans le système de manière efficace : à changer leur structure et leur comportement, à utiliser un mode d’action plus lent (minimise l’utilisation des ressources informatiques, se réveille suivant un emploi du temps, se fait discret après avoir pénétré l’ordinateur ciblé, etc.), à plonger tout au font du système, à dissimuler leurs traces, à utiliser des méthodes  » nettes  » ou  » presque nettes « . Mais là où il y a un Voldemort, il y a également des Horcruxes, qu’il est essentiel de détruire afin d’en finir avec cet être malin. La question est comment les trouver.

Il y a quelques années, nos produits ont renforcé leur arsenal de technologies de protection contre les cybermenaces avancées en adoptant une invention intéressante (brevet RU2654151). Elle utilise un modèle comportemental évolutif afin d’assurer une identification très précise des anomalies suspectes dans le système, la localisation des sources et les suppressions effectuées par le plus  » prudent  » des vers.

Comment cela fonctionne ?

Une fois activé, n’importe quel objet laisse des traces sur l’ordinateur. L’utilisation du disque dur ou de la mémoire, l’accès aux ressources du système, les transferts de fichiers sur le réseau, d’une manière ou d’une autre, chaque malware finira par se manifester. Même dans les cas des malwares les plus sophistiqués, leurs traces ne peuvent être complètement effacées. De plus, les tentatives d’effacer des traces créeront d’autres traces et ainsi de suite.

Comment pouvons-nous savoir si ces traces appartiennent à des applications légitimes ou à des malwares ? Le tout, sans utiliser trop de puissance de calcul de l’ordinateur ? Voici comment.

Le produit antivirus collecte des informations sur les activités des applications (les commandes exécutées, leurs paramètres, leur accès aux ressources critiques du système, etc.) et utilise ces informations afin de construire un modèle comportemental, détecter les anomalies et calculer le facteur de malveillance. Mais je veux que vous prêtiez attention à la méthode que nous utilisons pour y parvenir. Souvenez-vous, la rapidité des opérations est tout aussi importante que la fiabilité. Et c’est là que les maths, ou plus précisément le résumé mathématique, rentre en jeu.

Le modèle comportemental créé reste très petit afin de pouvoir obtenir les informations comportementales nécessaires et d’autre part, afin de ne pas utiliser trop de ressources système. Même en surveillant de près les performances de l’ordinateur, il est impossible de détecter le moindre signe de cette technologie.

Example :

Le calcul du facteur de malveillance repose sur quatre attributs externes :

  • Type d’objet (exécutable/non exécutable)
  • Taille (plus de/moins de 100Ko)
  • Source (téléchargé sur Internet ou provenant d’un fichier sur une clé USB)
  • Diffusion (plus/moins de 1 000 installations selon les statistiques de KSN)

Et quatre attributs de comportement :

  • Si l’objet transfère des données sur le réseau
  • Si l’objet lit des données sur le disque dur
  • Si l’objet ajoute des données dans le registre
  • Si l’objet interagit avec l’utilisateur via une fenêtre d’interface

Chaque question peut être répondue avec  » non  » (0) ou  » oui  » (1).

Cela étant dit, le fichier app.exe, de 21ko, extrait de autrestrucs.zip, détecté sur 2 113 ordinateurs, qui ne lit pas de données du disque dur, transfère des données sur le réseau, ne dispose pas de fenêtre d’interface et qui ajoute des données sur le registre, apparaitra comme :

1 0 0 1 1 0 1 0

Si nous présentons cela comme un 8-bit entier, nous obtenons 0b10011010 = 154. C’est ce que nous appelons un résumé. Mais contrairement au classique hachage (par exemple, MD5 ou SHA-1), notre technologie de résumé est bien plus intelligente. Dans la vraie vie, des milliers d’attributs d’objets sont enregistrés, chacun d’entre eux générant de nombreux résumés utilisés par un modèle entrainable qui sait identifier les profils comportementaux. Cela génère un modèle comportemental extrêmement précis, et ce, très rapidement.

Le facteur de malveillance est une toute autre histoire : aussi bien les malwares que les applications légitimes peuvent avoir un comportement complètement identique. Par exemple, de nombreuses applications ajoutent des données dans le fichier système. Comment savoir s’il s’agit d’activités légitimes ou d’une tentative malveillante ?

Premièrement, le facteur dispose d’un effet cumulatif ou, pour être plus clair, grandit de manière uniforme. Avec le temps, cela permet la détection des malwares les plus discrets sans aucun faux-positif et une activité suspecte de courte durée (telle que la modification du registre de système, qui se produit chaque fois qu’une nouvelle application est installée) ne déclenchera pas l’antivirus. Le résumé créé est transmis via une  » boite noire  » un réseau neuronal entraîné qui fournit un verdict et décide si le comportement de l’objet est malveillant ou non.

Et bien sûr, la technologie monte en puissance avec KSN : ce système Cloud permet l’échange d’éléments suspects, leur analyse automatique et le perfectionnement de la technologie afin d’améliorer l’exactitude des verdicts. Les capacités apportées par KSN sont utilisées constamment pour améliorer le réseau neuronal et afin qu’il soit entraîné par d’autres algorithmes et d’autres experts. Cela nous aide à détecter les fichiers dangereux mais également les sessions de réseautage, les composants et autres nano-éléments du puzzle, qui éventuellement finissent pas nous mener à eVoldemort.

Des fonctionnalités dont vous n’avez certainement jamais entendu parler (version 2018): KFP protège vos fonds !

Lorsque je dois choisir un vêtement, la seule chose importante pour moi est sa fonctionnalité. L’emballage agréable, les marques, le niveau de réputation et autres m’importent peu. C’est à peu près la même chose avec les voitures : si le véhicule vous amène d’un point A à un point B en temps voulu, en toute sécurité et de façon assez confortable (donc peut-être avec la climatisation) c’est tout ce qui compte.

Ce même principe, qui consiste à ignorer les choses futiles, devrait aussi s’appliquer lorsqu’il s’agit de choisir un produit de cybersécurité. Même si de nombreuses personnes ne le font pas, nous devrions nous assurer que nous ne nous faisons pas avoir par d’autres choses (= baratin marketing) qui n’ont rien à voir avec une véritable protection. Il s’avère que les tests minutieux et indépendants réalisés pour étudier les nouveaux produits glamours d’antivirus dernière génération, ont montré qu’ils cachent sous leur capot une fausse intelligence artificielle, une détection antivirus adoptée, et une  » protection  » trouée. En d’autres termes : ce sont des placebos, rien de plus. Pour ne pas être victime d’une merveilleuse campagne marketing qui repose sur une sécurité bancale, vous devez soulever le capot vous-même, et voir comment les choses fonctionnent.  Bien sûr, personne n’a le temps, la patience, et les connaissances techniques pour parcourir péniblement la documentation technique d’un produit de cybersécurité, et pour la comprendre. Même si quelqu’un le faisait, il serait encore possible que le développeur lui tende un piège en utilisant tout ce jargon technique.

Par contre, avec nous, c’est tout le contraire : nous sommes fiers de nos technologies, nous publions ouvertement les détails techniques (sans piège), et nous pensons que toute personne peut les comprendre si ces informations sont bien expliquées. En définitive, nous sommes l’entreprise de cybersécurité la plus transparente du marché, à tel point que nous sommes prêts à partager nos codes sources pour qu’ils soient analysés.

Afin de rendre certaines de nos technologies plus faciles d’accès et plus claires, j’ai commencé il y a sept ans à publier régulièrement une série d’articles sur ce blog, en utilisant l’étiquette technologie. Tous les points principaux de nos fonctionnalités technologiques les plus complexes sont expliqués de manière simple dans ces articles (des fonctionnalités technologiques complexes dont vous n’aviez jamais entendu parler, dont nous réservons habituellement les explications aux geeks). Il s’agit de fonctionnalités largement invisibles, cachées sous le capot, mais elles sont les principes fondamentaux de notre protection informatique.

Bien. Fin de l’introduction. L’article d’aujourd’hui explique comment les banques savent que votre compte bancaire a été piraté.

Imaginons qu’un jour vous recevez un message de votre banque qui indique ceci :  » Une activité suspecte a été détectée sur votre compte… « . La première chose que vous faites, c’est essayer de vous rappeler là où vous avez été ces derniers jours, où vous avez retiré de l’argent et combien, ce que vous avez acheté dans les magasins, les bars, et/ou sur Internet, etc.

Dans mon cas, ce pourrait ressembler à ceci : (i) j’ai retiré des couronnes norvégiennes à un distributeur automatique à Longyearbyen, Svalbard, Norvège ; (ii) j’ai commandé un steak et une bière une salade et une bouteille d’eau minérale à l’aéroport d’Oslo, Norvège ; (iii) j’ai acheté un cadeau à madame à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, Pays-Bas, et comme j’ai de la chance, une autre salade et une bouteille d’eau minérale ; (iv) quelque part à proximité des Açores j’ai acheté du crédit pour utiliser la connexion Internet de l’avion ; (v) j’ai retiré des balboas à l’aéroport de Tocumen au Panama ; et (iv) j’ai payé mon repas dans une grande réception organisée dans un village proche de Panama (ville). Tout cela en une seule journée !

Il est évident que pour une banque, cette série de transactions réalisées par carte de crédit, enregistrée dans aucun des pays mentionnés, pourrait être suspecte. Franchement, quelqu’un qui commence la journée dans la ville la plus au Nord du monde, achète un produit cher au magasin duty-free d’une capitale européenne quelques heures plus tard, finit la soirée au Panama et paie pour un banquet, alors qu’il n’a jamais réalisé cet itinéraire insolite auparavant ?

Bien sûr. Soyons réalistes, les banques ne peuvent pas suivre leurs millions de clients. Combien faudrait-il d’employés pour réaliser une telle tâche ? Impossible. À la place, la banque dispose d’un système intelligent automatique (comme Kasperky Fraud Prevention, KFP) qui reconnaît automatiquement, et avec une grande précision, les fraudes. Bien, regardons ce que KFP a sous le capot, et voyons comment ce logiciel protège votre argent.

Tous les clients d’une banque ont un modèle de comportement : un graphe mathématique qui inclut tous les dispositifs (ordinateurs, smartphones, tablettes) et comptes de l’utilisateur, les services bancaires utilisés (par exemple, les opérations bancaires sur Internet), et les règles d’interaction entre tous les éléments mentionnés auparavant. Ce modèle repose sur la collecte de données, rendues anonymes, sur l’activité spécifique du client sur Internet, et utilise aussi la banque mobile. Il est crucial de souligner que le programme n’est pas intéressé par les transactions concrètes, les sommes impliquées, les détails des factures, les noms, et autres éléments ; le secret bancaire est maintenu. Pour calculer les menaces, le système utilise uniquement les métadonnées techniques et analyse les actions rendues anonymes.

Une telle approche permet de détecter automatiquement de nombreuses fraudes numériques.

Exemple 1 : Citoyen X utilise l’application des services de banque en ligne sur son ordinateur personnel. Il utilise la clé USB fournie par sa banque pour vérifier son identité. Pour se protéger un peu plus, il a installé un antivirus dernière génération qui repose sur un système d’intelligence artificielle de pointe, mais un jour un cheval de Troie malveillant arrive à se faufiler. Ce cheval de Troie, aidé par la clé USB oubliée et laissée sur le port USB, commence discrètement à effectuer des virements à partir du compte de Citoyen X.  Cependant, cette action n’est pas effectuée  » en toute discrétion  » pour le système anti-fraude de la banque, puisqu’il détecte rapidement les comportements irréguliers, bloque les opérations et informe le département de sécurité de la banque.

Panneau de configuration de KFP

En effet, toute activité qui outrepasse les frontières du modèle standard du comportement de l’utilisateur est signalée comme suspecte. De plus, plus le modèle est ancien (plus l’ancienneté du client avec la banque est importante), plus la moindre anomalie est considérée comme suspecte. Une fois qu’un certain seuil de suspicion est atteint, ou lorsqu’un événement critique a lieu, le système en informe la banque pour décider de la démarche à suivre : envoi d’un message au client pour qu’il confirme que les opérations étaient authentiques, blocage de la carte bancaire, analyse de la situation par un expert, etc.

Exemple 2 :  Citoyen Y habite à Trumpton et a pensé qu’il serait bon de noter l’identifiant et le mot de passe de ses services de banque en ligne sur la dernière page de son journal intime, qui a tendance à traîner dans l’appartement.  Un fraudeur informatique a découvert d’une manière ou d’une autre cette mauvaise pratique de cybersécurité, a mis la main sur l’identifiant et le mot de passe de Citoyen Y, et les a utilisés pour essayer d’accéder à ses comptes. Cependant, le fraudeur informatique a essayé d’utiliser un bureau inconnu à la banque dans la ville de Trumptown, qui se trouve à plus de 3 000 kilomètres de Trumpton. Étant donné que Citoyen Y a effectué un virement de 100 dollars via l’adresse IP de son fournisseur internet de Trumpton 5 minutes avant, le système a rapidement décidé qu’il s’agissait très probablement d’une opération frauduleuse, et a bloqué l’opération.

 

Système de prise de décisions pour vous protéger des fraudes bancaires

Les règles d’interaction entre les dispositifs, les comptes utilisateur et les services bancaires décrivent la logique du système de protection. En général, les règles peuvent être prédéfinies (créées par les experts de l’entreprise chargée de leur développement sur la base d’une analyse des stratagèmes de cybercriminalité), hébergées dans le Cloud (créées par des technologies d’apprentissage automatique en temps réel), ou mises en place par la banque conformément à son niveau de paranoïa sa politique de sécurité.

Voilà ce qui se passe en coulisse pour garantir la sécurité de votre compte bancaire. Bien sûr, il y beaucoup plus de choses, avec de nombreuses technologies sous-jacentes utilisées par le système ; dont des technologies en instance de brevet et d’autres qui ont fait l’objet de thèse, mais je peux difficilement fournir de telles explications dans ce bref article publié sur notre blog. Cependant, si vous avez des questions, n’hésitez pas à laisser un commentaire.

Oui, il s’avère que connaître les technologies, même si votre connaissance est limitée, est un bon remède pour lutter contre le marketing dans le domaine de la protection à effet placebo. Ces connaissances vous aident aussi à choisir les bonnes solutions de sécurité informatique ; des solutions qui soient vraiment efficaces, et qui fonctionnent mieux que les autres. Il est aussi assez agréable, et satisfaisant pour votre soif de curiosité, de savoir comment vous êtes réellement protégé.

Quelle est la première chose qu’un enfant fait lorsqu’il reçoit un nouveau jouet ? Il veut voir ce qu’il y a à l’intérieur, le démonter ! La curiosité n’est naturelle que pour les chats les êtres humains. Il n’est jamais trop tard pour revenir à l’essentiel afin d’être plus intelligent, et par conséquent plus fort !

C’est tout pour aujourd’hui les amis. Je reviendrai bientôt avec cette étiquette ! …

 

KL-2017 : la preuve par les chiffres, dans nos résultats financiers préliminaires

Bonjour à tous !

Une fois n’est pas coutume, nous avons décidé cette année de ne pas attendre les résultats de notre audit financier officiel, mais de publier immédiatement les résultats préliminaires des ventes de l’année dernière.

Le chiffre le plus important de l’année est bien entendu le chiffre d’affaires. Alors, pour l’ensemble des 12 mois de 2017, nos produits, technologies et services ont été vendus pour 698 millions de dollars US (conformément aux normes internationales d’information financière), soit une hausse de 8 % par rapport à l’année précédente.

Ce n’est pas un mauvais résultat, si je puis me permettre ; et il montre que l’entreprise se porte bien et grandit. De plus, nous disposons de solutions et de technologies prometteuses qui garantiront la poursuite de notre croissance dans le futur.

Mais voici ce qui, pour moi, est la chose la plus intéressante à remarquer dans les résultats préliminaires : pour la première fois de notre histoire, les réservations de vente de solutions d’entreprise ont dépassé celles de nos produits en boîte pour les utilisateurs domestiques ; nous avons connu une augmentation de 30 % dans le segment des entreprises.

Autre résultat très satisfaisant : le bon taux de croissance de notre entreprise vient principalement non pas de nos produits d’extrémité traditionnels, mais de solutions émergentes tournées vers l’avenir comme les solutions contre les attaques cibléesde cybersécurité industriellede prévention des fraudes, et de sécurité du cloud hybride. Ensemble, ces solutions ont connu une croissance de 61 %. En outre, les prévisions de croissance des ventes de nos services de cybersécurité sont de 41 %.

Sur le plan géographique, les réservations de ventes dans la plupart des régions ont dépassé leurs objectifs annuels. Par exemple, en Russie et dans la CEI, les ventes ont augmenté de 34 % par rapport à 2016. Dans la région Moyen-Orient, Turquie et Afrique, les ventes ont augmenté de 31 %, de 18 % en Amérique latine et de 11 % en Asie-Pacifique. Le Japon a affiché une croissance modérée (4 %), tandis que l’Europe a été légèrement en deçà des attentes (-2 %).

La seule région qui n’a pas donné de bons résultats a été, comme nous l’attendions, l’Amérique du Nord, qui a vu ses ventes chuter de 8 %. Cela n’est pas vraiment surprenant étant donné que cette région a été l’épicentre de la tempête géopolitique de l’année dernière qui a compté à la fois une campagne de désinformation contre nous et une décision anticonstitutionnelle du département de la sécurité intérieure. Néanmoins, malgré la pression politique, nous continuons à opérer sur le marché et prévoyons d’y poursuivre notre développement.

Il ne me reste plus qu’à remercier vivement tous les utilisateurs, partenaires et experts en cybersécurité, ainsi que tous les autres (y compris la plupart des journalistes et blogueurs qui ont parlé de nous) pour leur soutien, et à féliciter tous les employés de Kaspersky Lab dans le monde entier pour leur excellent travail ininterrompu en ces temps difficiles. La fidélité des clients, la croissance impressionnante de l’entreprise et le moral élevé des équipes sont des indicateurs clairs de notre succès mondial. Bravo à tous !

Vous pouvez trouver des informations plus détaillées sur les résultats financiers préliminaires ici.

Enfin, ce n’est pas si calme sur le front antitrust.

L’automne dernier, sur notre marché intérieur, nous avions fait appel au Service anti-monopole russe (FAS) en déposant une plainte contre Microsoft concernant ses violations de la législation antitrust.

Malgré un long silence radio, notre demande a bien été traitée, lentement mais sûrement. Et ne prêtez pas attention à des articles inexacts concernant le non-dépôt de réclamations similaires auprès de la Commission européenne : cela date d’une interview que j’avais donnée en Allemagne dans laquelle j’avais été induit en erreur, et probablement perturbé par la traduction. Nous n’avons certainement pas l’intention de « retarder temporairement » le dépôt de notre plainte de concurrence auprès de la Commission Européenne.

Et qu’importe, au lieu de lire des articles, il vaut toujours mieux vérifier la source des informations. Donc, je suis ici avec de vraies nouvelles et des détails confirmés et des plans que je peux partager en ce moment ne compromettant ni les normes éthiques ni les normes juridiques.

D’accord. Commençons…

Microsoft a pris une approche à deux volets : (i) démentis formels (ce qui est logique) ; et (ii) mesures pratiques spécifiques dans le but de faire face aux demandes antitrust

Tout d’abord, comme on s’y attendait, Microsoft n’est pas d’accord avec nos réclamations. « Nous n’avons pas créé de conditions », « Nous n’avons pas enfreint… », et même : « Nous ne dominons pas… » Mais les faits sont des éléments obstinés, et en dépit des refus formels, Microsoft a en réalité pris quelques mesures cruciales pour rectifier le tir. Et il semblerait que nos actions aient encouragé Microsoft à le faire. Bien sûr, il reste encore à faire, mais il s’agit au moins d’un bon départ afin de s’assurer que les consommateurs ont la chance de choisir la bonne solution de cybersécurité pour eux en particulier.

Il s’est avéré que Microsoft a pris une approche à deux volets : (i) démentis formels (ce qui est logique) ; et (ii) mesures pratiques spécifiques (bien que petites) pour aller à la fois à la rencontre des utilisateurs et des développeurs indépendants de logiciels.

Je laisserai de côté les démentis formels ici, je souhaite cependant dans cet article vous en raconter un peu sur ces « mesures pratiques » qui ont été prises récemment par Microsoft. Jetons un œil à trois exemples notables de celles-ci :

Exemple numéro 1 : la page de configuration alarmante de Windows Defender PC.

Une des réclamations que nous avons faite auprès de Microsoft concernait la confusion de la page de statut de Windows Defender PC qui pouvait induire en erreur, comme ci-dessous :

La bonne nouvelle c’est que Microsoft a modifié la page de statut précédemment affichée lors d’une récente mise à jour, abordant plusieurs des éléments confus et trompeurs que nous avons décrits.

Par conséquent, quelle était la page de statut originale et quelles étaient nos objections ?

En lire plus :Enfin, ce n’est pas si calme sur le front antitrust.

Cyberprévisions : 2017.

Les Homo Sapiens sont ainsi : nous sommes constamment (même imprudemment) en train de nous tourner vers l’avenir pour essayer de trouver ce qu’il pourrait nous réserver. Plusieurs disent que nous devrions tous vivre au jour le jour (après tout, on ne sait pas de quoi demain est fait), cependant cela ne marche pas pour tout le monde, et la plupart d’entre nous ont besoin de faire au moins quelques plans pour le futur.

Il existe néanmoins différentes approches de regarder devant soi.

Il y a des croyances au destin, des suppositions pures, des superstitions quant au fait de lancer une pièce de monnaie etc. Il n’y a pas non plus de croyances concernant l’avenir. Il existe toutefois une approche scientifique bien supérieure. C’est un peu la spiritualité orientale, celle de ne pas être tout à fait dans le présent, mais à la place d’analyser avec soin le présent – pour être en mesure de prédire l’avenir le plus précisément possible. Et c’est exactement ce qui est fait pour prédire le cyberfutur ; en particulier, la sécurité du cyberfutur. Et c’est ce qu’on fait, peu à peu chaque jour, mais aussi largement, profondément et surtout, joyeusement, chaque année, lorsque nous réunissons l’élite mondiale de la cybersécurité lors d’une assemblée d’une semaine dans une station balnéaire tropicale, cette assemblée que nous appelons le Security Analyst Summit (SAS) :

Oups, mauvaise vidéo. Voici la bonne… :

Ah non, celle-ci :

Je ne sais pas très bien comment cela se fait, mais chaque année, le SAS ne cesse de s’améliorer. Je m’explique, ça a toujours été grâce à l’Équipe internationale de recherche et d’analyse (GReAT), et elle ne cesse de se développer : plus d’experts, une meilleure qualité de contenu, de meilleures idées plus nombreuses, plus lisses, plus cools, avec toujours plus d’exclusivités mondiales et de matériel exclusif.

Et c’est de ce matériel exclusif dont je parlerai dans cet article de blog. Plus particulièrement de mon top 5 des présentations favorites du SAS 2017. Je ne dis pas que les autres n’étaient pas bonne ou sans plus, c’est juste que je n’y étais pas présent, par conséquent je n’ai pas pu toutes les voir dans la mesure où elles avaient lieu simultanément dans différentes salles. De plus, chacun a ses goûts ; eh bien, voici un guide pour les miens !…

C’est parti !…

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+1 Services de renseignements aux entreprises : présentation de nos Rayons X pour les Cybermenaces !

Les êtres humains sont très curieux. C’est dans leur nature d’essayer tout et n’importe quoi sur le « pourquoi du comment ». Et ceci s’applique également à la cybersécurité, doublement, le « pourquoi du comment » des cybermenaces est la base sur laquelle la cybersécurité repose, par conséquent, sur laquelle KL est fondée.

Le « pourquoi du comment » pour nous signifie détruire méticuleusement chaque cyberattaque en ses pièces constitutives respectives, les analyser et, si nécessaire, développer une protection spécifique contre elle. Et c’est toujours mieux de le faire de manière proactive, en se basant sur les erreurs des autres, et ne pas attendre que ce que nous protégeons soit attaqué.

Pour résoudre ce défi de taille, nous disposons d’une série de services de renseignements aux entreprises. Dans cet ensemble d’outils de cyber précision, on trouve la formation du personnel, les renseignements de sécurité afin d’arriver à des informations détaillées sur les attaques découvertes, les services de test d’intrusion d’experts, des audits d’applications, des enquêtes sur les incidents, et plus encore.

Le « et plus encore » inclut en réalité notre nouveau service KTL (Kaspersky Threat Lookup), le microscope intelligent de décorticage des objets suspicieux qui trouve les sources de suivi des cyberattaques, corrélations multivariées, et degrés de danger pour les infrastructures d’entreprise. C’est une espèce de rayons X pour les cybermenaces.

En réalité, tous nos utilisateurs ont la version simplifiée de ce service. Le taux de sécurité d’un fichier peut être également vérifié avec nos produits pour les particuliers, en revanche les clients d’entreprise ont besoin d’une analyse des menaces plus profonde et plus approfondie.

En premier lieu, KTL peut être utilisé non pas seulement pour vérifier des fichiers mais aussi des URL, adresses IP et des domaines. Il peut analyser des objets pour identifier des attaques ciblées, des spécificités comportementales et statistiques, des données WHOIS/DNS, des attributs de dossier, des chaînes de téléchargement et autres.
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L’intelligence humachine lutte contre le snowshoe spam.

Bien sûr, je reçois beaucoup de spams dans ma boîte mail, sans doute plus que la moyenne. Je laisse depuis une dizaine d’années ma carte de visite, à droite, à gauche. Notre marque est présente sur des diapositives de présentation, des publications, des catalogues etc. Puis il y a la simplicité de mon adresse mail. Parfois, des e-mails d’employés « tombent dans l’oubli » à cause des spams, ce qui nous pousse à mettre en place de nouvelles adresses mail légèrement modifiées pour les employés. Est-ce que ça vaut pour moi aussi ? Eh bien non. Parce que, premièrement, j’ai besoin de garder une trace précise de qui est l’ennemi, et deuxièmement, je veux être capable de contrôler personnellement la qualité de notre protection anti-spam. Et parce que ça m’est égal de voir quelques blagues de temps en temps.

Tout comme les entomologistes avec leurs papillons, je classe tous les spams entrants dans un dossier unique, jette un œil aux verdicts, et détermine les tendances et les faux positifs, tout en faisant parvenir les échantillons à notre laboratoire anti-spam.

Curieusement, depuis le début de l’année, le taux de spams a grimpé en flèche ! Et après avoir étudié leur structure et leur style, il semblerait que la plupart proviennent d’une seule (1) source ! Presque tous les messages étaient en anglais (seulement deux en japonais) et point essentiel, 100% des spams ont été détectés par nos produits ! Je me suis tourné vers nos spécialistes et cela s’est confirmé : il s’agit d’un énorme tsunami tel une vague d’un type spécifique de spam – le snowshoe spam. Ceci est inhabituel dans la mesure où l’activité des spams diminue autour de la période du Nouvel An.

* Données pour la période du 1er au 10 janvier 

Ci-dessous les données montrant le changement du pourcentage lors du jour le plus actif (7 janvier) dans les boites mail de l’entreprise :

Alors qu’en est-il de ce snowshoe spam lorsqu’il s’agit d’une boite mail domestique, de quelle manière peut-on s’en protéger ?

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