Comment j’ai raté mon avion

Je suis mathématicien.

Donc, comme je prends constamment l’avion, et que les chiffres parlent d’eux-mêmes, je ne suis guère surpris : un jour ou l’autre, ça devait arriver, j’ai raté mon avion !

Ça ne m’était arrivé qu’une seule fois, en mai 2010, vers la fin de l’un de mes habituels tours du monde. Je me suis laissé aller juste un tout petit peu trop lors d’une conférence à Chypres, j’ai confondu ’20:00′ et ’02:00′, ou un truc comme ça. Et j’ai manqué mon avion. C’était à Limassol, en route vers Tokyo. Mais heureusement, j’ai réussi à trouver un vol le lendemain.

Bon, j’en suis à deux vols manqués, ce qui est plutôt bien sachant que je prends l’avion des centaines de fois par année.

Cette fois-ci, j’étais en retard pour un vol qui reliait Londres à Nice en France. Comment ai-je réussi mon coup ?

Eh bien, grâce à d’étranges circonstances, j’ai regardé au mauvais endroit sur le bout de papier sur lequel mes informations de vols étaient notées et j’ai demandé au chauffeur de taxi de m’amener au terminal 4 au lieu de me conduire au terminal 5 ! À mon arrivée, lorsque j’ai réalisé mon erreur, j’ai sauté dans le Heathrow Express pour me rendre au terminal 5, mais ça m’a pris 40 minutes (j’aurais dû prendre un taxi, mince !)

Et c’était après mon périple entre le centre-ville et l’aéroport, voyage qui dura 80 minutes (Londres + samedi = embouteillages). J’aurais dû prendre le métro ! Le lundi suivant, c’était un jour férié, alors il y avait encore plus de trafic que normalement. On avait quitté l’hôtel beaucoup trop en avance. Mais même scénario, la confusion de terminal a décidé de mon sort ce jour-là. Trop tard. J’ai encore raté mon avion. :-/

Mais, ô joie ! Il s’est avéré qu’un autre vol partait pour Nice une heure plus tard  » pour ceux qui avaient manqué le premier  » (:%). J’ai vraiment dû courir pour attraper ce vol, et je parle ici d’un sprint, pas d’un petit jogging. Mais je me suis pressé en vain. L’avion est resté au sol une heure de plus à cause d’un embouteillage monstre sur Heathrow (aussi lié au jour férié ?) Un embouteillage à l’aéroport ! Pour faire court, ce n’était pas ma journée. Mais le lendemain, heureusement, fut plus agréable…

À demain, au revoir !

Une allergie aux piolets

Bonjour tout le monde!

Il faudrait être un peu fou pour ne pas monter le mont Fuji, et l’être doublement, pour le gravir deux fois.

~Une perle de la sagesse traditionnelle nippone

Je suis d’accord, être au Japon et ne pas monter sur la plus belle montagne du pays, c’est un peu idiot. Mais le faire pour une deuxième fois, c’est aussi un peu fou.  Je me demande si une troisième ascension neutraliserait l’absurdité de mon comportement ? J’espère, parce que samedi dernier, j’ai gravi le Fuji pour la deuxième fois.

Mount Fuji JapanFuji, vu d’en bas.

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Une capitale qui est devenue une vraie capitale

Plus je reviens à Londres, plus j’aime cette ville….

Je m’y suis rendu pour la première fois en 1992. Mais à l’époque et pour les années à venir, je n’ai jamais été très impressionné par la ville, je ne m’y sentais pas à l’aise. Une architecture sévère et impériale, une circulation incessante, bien trop de monde sur les trottoirs, la Tamise sale…pas très agréable.

Mais ensuite, j’ai commencé à voir la ville changer – petit à petit, année après année. Ils ont résolu le problème de congestion de la circulation – en introduisant notamment un système de location de vélos (« Boris Bikes« ). Ils ont nettoyé les quais, la Tamise et ont ajouté des curiosités architecturales telles que le 30 St Mary Axe, le Leadenhall, le « Talkie-Walkie » et le Shard. Et il y a eu le London Eye, les Jeux Olympiques… Il y a vingt ans, l’endroit était complètement différent : sombre, lugubre et pesant. C’est désormais tout le contraire : joyeuse, agréable et vivante !

Bien sûr, l’ajout de notre nouveau bureau rend l’endroit encore meilleur. Prêt de 150 employés de KL y travailleront continuant leur bataille pour maintenir un cyberespace sécurisé. Je dois dire que je les envie un peu – ils ont tout : une super ville, un super bureau, un super job :).

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La vie sur l’île

J’aimerais vous parler maintenant d’autres endroits que j’ai beaucoup aimés à Hawaï, des endroits qui sont restés gravés dans ma mémoire.

Pour une raison inconnue, je suis tombé amoureux d’un lieu appelé Waikola, sur la côte ouest de la Grande île.

C’est une petite ville (en fait c’est plutôt un village) avec des hôtels, des plages et des petites maisons construites au milieu d’un vaste champ de lave apparue aux alentours de la moitié du 19ème siècle.  La partie occidentale de l’île est sèche et rocheuse, alors que la partie orientale est humide, couverte par la jungle et les marécages. Sur la partie ouest de l’île, les flots de lave sont restés dénudés et désertiques pendant plus de 150 ans et n’ont jamais accueilli aucun type de végétation.  Mais un jour, un homme a décidé de construire une ville jardin en plein milieu de ce désert. Aussitôt dit, aussitôt fait, il a ainsi réalisé un miracle éblouissant et hautement photogénique. Voyez par vous-même !

Waikoloa village Hawaii En lire plus :La vie sur l’île

Un grand volcan sur une grande île

Les îles Hawaïennes font partie d’une chaine de volcans, certains sont actifs et certains sont éteints. Donc, diverses manifestations des activités volcaniques sont abondantes ici ; les cratères, les caldeiras, les coulées de lave, les vapeurs d’acide sulfurique et d’autres éléments naturels souterrains. Par contre, aucun geyser n’a été détecté, pas de sources thermales… Ce qui est étrange vu la quantité de précipitation et de rivières, il devrait y avoir une source quelque part. Mais il n’y en a aucune.

 

 

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Ceux qui sont fait pour nager ne peuvent pas voler

« Ceux qui sont nés pour ramper ne peuvent pas voler, mais ces enfoirés peuvent parfois ramper assez haut », pour paraphraser un dicton révolutionnaire.

Ouvrez vos yeux et laissez votre mâchoire tomber, car il existe sur cette planète, un poisson qui peut voler à une altitude de 100m ou plus. Le O’opu vit dans la rivière de Kolekole à Hawaï et dans les chutes d’eau de 130 mètres de Akaka.

Akaka falls Hawaii En lire plus :Ceux qui sont fait pour nager ne peuvent pas voler

Aloha Hawaï !

Aloha les amis !

Je suis en train de me détendre après une visite sur la grande île de l’archipel hawaïen. Quel endroit merveilleux – il suscite toutes sortes d’émotions avec son mélange de temps parfait, d’océans transparents, de volcanisme vibrant, de jungles opulentes et sa beauté à couper le souffle. Aloha Hawaï et mahalo Hawaï :).

Quand l’avion s’approche du 50ème État des Etats-Unis (ce fut le dernier État à rejoindre l’Union en 1959), vous devinez déjà que les choses ne seront pas aussi américaines que les hamburgers. Au lieu du  » thank you  » habituel à la fin de leurs annonces, les hôtesses vous disent  » aloha and mahalo !  » comme pour insister sur le fait que vous ne vous rendez pas tout à fait aux Etats-Unis… c’est tout simplement différent – alors tenez-vous prêts ! …

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3, 2, 1… feu !

Enfin ! Un autre de mes rêves est devenu réalité – voir une fusée décoller ! Hourra !

Elle a quitté Baïkonour au Kazakhstan la semaine dernière et ce week-end, elle avait déjà atteint la station spatiale internationale et amarré. L’équipe composée de deux russes et d’un américain – ce qui explique peut-être pourquoi nous avons entendu autant d’accents américains dans la ville et dans notre hôtel.

Nous avons regardé le décollage à deux kilomètres de distance, ce qui semble peut-être loin mais ça ne l’est pas. Ce n’est pas comme être au concert de U2 tout en haut du stade, ce qui est presque une perte d’argent… La puissance générée par les énormes moteurs de la fusée a tout fait trembler au point qu’on aurait cru qu’un tremblement de terre se produisait au moment du décollage. Plutôt déstabilisant.

Baikonur Space Launch CenterLe pic tout en haut signifie qu’il y a des humains à bord; quand la fusée n’en a pas, cela signifie qu’il n’y a pas d’équipage – qu’il s’agit d’une mission contrôlée à distance

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Un nouveau bureau en Corée, Hainan et du poisson

Salut les amis !

Une autre série de voyages se termine – enfin. Nous sommes sur la route depuis presque deux mois et avons visité huit pays au total. Cela donne quelque chose comme ça : République Dominicaine –  BrésilChili (Patagonie) – Arabie Saoudite – Italie – Allemagne – Corée – Chine.

La deuxième moitié du voyage fut très difficile – un sprint sans aucune pause contrairement au rythme plus lent que nous essayons d’avoir d’habitude. Des réunions, des discours, et des déplacements de A à B à C… avec très peu de pauses, même pas pour une promenade après une longue journée – et ce, pendant deux semaines ! Je commençais à saturer – quand les petites habitudes et la soif de vivre disparaissent, tout semble inintéressant ou irritant ou les deux. C’est un peu comme le décalage horaire – qui est passé de ponctuel à chronique… D’où le besoin d’un repos bien mérité OBLIGATOIRE. Heureusement pour moi, nous nous sommes rendus à Hainan, l’île chinoise qui se situe à environ 30 kilomètres au sud des côtes du pays. Je suis resté là-bas environ une semaine. Et j’en avais bien besoin. Et j’en ai bien profité !

Hainan, Sanya

Résumer ce dernier tour du monde ne sera pas très long, car même en Patagonie, nous avons eu peu de temps pour faire du tourisme. Donc, rapidement… En lire plus :Un nouveau bureau en Corée, Hainan et du poisson