Bonjour les amis !
Comme promis, en voici plus concernant la relation entre la théorie de l’évolution et la manière dont se développe la protection contre les cybermenaces.
Jusqu’à présent, la raison précise des mutations des organismes vivants reste inconnue. Certains des experts les plus anticonformistes estiment que c’est le travail des virus, qui de manière intentionnelle réorganisent les gênes (et oui ce sont eux qui dirigent réellement le monde !). Mais quoi qu’il en soit, on observe aussi de telles mutations dans la sécurité informatique, parfois à l’aide de virus aussi.
Le marché s’est lassé de tels prophètes de telle sorte que de nos jours monétiser des « remèdes universels » demande bien plus d’investissements et d’efforts marketings
En accord avec les meilleures traditions de ce principe de la survie du plus apte, les technologies de la sécurité évoluent au fil du temps : de nouvelles catégories de produits apparaissent, d’autres disparaissent, tandis que certains produits fusionnent avec d’autres. En ce qui concerne ces derniers par exemple, les integrity checkers marquaient une avancée majeure au milieu des années 90, alors qu’aujourd’hui ils représentent une minorité concernant les solutions de sécurité. De nouveaux segments de marché et des niches ont fait leur apparition (par exemple, les Anti-APT) dans le but de compléter les arsenaux déjà existants des technologies de protection – ceci étant un processus normal de fusion positive pour toujours. Pendant ce temps, de méchants parasites sortent doucement de la charpente pour se réchauffer au soleil. C’est la vie, comme ça l’a toujours été. Et il n’y a rien que vous puissiez faire.
Dans la lutte pour dominer la part de marché de la sécurité informatique, des prophètes apparaissent souvent pour prédire une fin soudaine des technologies « traditionnelles ». Mais par un heureux hasard, l’invention d’un mauvais produit remède universel révolutionnaire fait son apparition simultanément (« juste à temps ! » et avec de généreuses réductions pour les cinq premiers clients).
Mais ça n’a rien de nouveau : quelqu’un se rappelle-t-il des anti-spywares ? Au début des années 2000, des produits en masse avaient fait leur apparition de nulle part afin de se débarrasser des spywares. On a raconté un tas de bêtises aux clients concernant l’incapacité des « antivirus traditionnels » dans le but de venir à bout de ce problème, alors qu’en réalité il s’agissait d’un mensonge depuis le début.
Cependant le marché a évolué et s’est lassé de tels prophètes de telle sorte que de nos jours monétiser des « remèdes universels » demande bien plus de poudre de perlimpinpin d’investissements et d’efforts marketings.
En lire plus :Le darwinisme dans la sécurité informatique. Partie 2 : Vaccination contre les remèdes miracles.