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Un milliard sur le Cloud.

Récemment, des utilisateurs à qui rien n’échappe m’ont félicité pour le « milliard » d’éléments stockés dans Kaspersky Security Network. Merci ! Toutefois, je dois expliquer à quoi correspond ce « milliard ».

A billion items in Kaspersky Security Network

Tout d’abord, pas de panique. Il ne s’agit pas d’un milliard de choses que vous ne voulez pas sur votre ordinateur, non, il s’agit de quelque chose de différent, et c’est un peu compliqué. Laissez-moi donc commencer par quelques définitions de base :

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Des fonctionnalités dont vous n’aviez certainement jamais entendu parler. Reboot 2017.

Nous « sauvons le monde », laissez-moi réfléchir, depuis 19 ans déjà ! En réalité, ça fait plus longtemps que ça, nous avons immatriculé Kaspersky Lab en tant qu’entreprise (britannique) il y a de ça 19 ans.

Hélas, « sauver le monde » une fois pour toutes est tout simplement impossible. Les cybermenaces ne cessent d’évoluer et les hackers qui y sont à l’origine trouvent toujours de nouvelles attaques contre les éditeurs d’antivirus à travers le paysage numérique, ce qui signifie que ce paysage ne sera jamais sûr à 100%. Toutefois, des centaines de millions d’utilisateurs à travers le monde, sur différents dispositifs et dans divers contextes, ont chaque jour la possibilité de protéger leur vie privée et leurs données, de surfer sur des boutiques en ligne et de consulter leur banque en ligne, de protéger leurs enfants des obscénités, des pervers et des escrocs du Net.

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De notre côté, nous faisons tout notre possible pour vous protéger, c’est la raison d’être de nos experts de vous délivrer des ransomwares, de bloquer les sites d’hameçonnage, d’arrêter les botnets et d’envoyer les cybercriminels en prison. Chacune de ses missions nous apporte une satisfaction professionnelle et nous rend fiers. Cela veut dire que tout ce travail n’a pas été fait pour rien ; nous faisons du bon boulot.

Dans la lutte contre les obscénités, les pervers et les escrocs, nous mettons à votre disposition une gamme d’outils que nous améliorons constamment.

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Paresse, cybersécurité et apprentissage automatique.

C’est comme ça : l’être humain est une créature paresseuse. S’il est possible de ne rien faire, on ne le fait pas. Mais d’un côté, paradoxalement, c’est une bonne chose, parce que la paresse est… le moteur du progrès ! Quoi ? Comment ? Eh bien, si un travail est considéré comme étant trop dur, interminable ou complexe pour les humains, certains hommes paresseux (mais consciencieux) donnent le boulot à une machine ! En cybersécurité, on appelle ça l’optimisation.

Analyser des millions de fichiers et de sites web malveillants tous les jours, développer des « inoculations » contre des menaces futures, améliorer sans cesse la protection proactive, et résoudre des dizaines d’autres tâches critiques, tout ceci serait tout simplement impossible sans l’utilisation de l’automatisation. L’apprentissage automatique est l’un des principaux concepts utilisés en automatisation.

L’apprentissage automatique s’applique dans la cybersécurité depuis plus d’une dizaine d’années, sans toute cette fanfare marketing

L’automatisation existe dans la cybersécurité depuis le tout début (de la cybersécurité en elle-même). Je me souviens par exemple, au début des années 2000, lorsque j’écrivais un code pour un robot afin d’analyser des échantillons de malwares entrants : le robot mettait les fichiers détectés dans le dossier correspondant de notre base de malwares grandissants en fonction de son verdict (celui du robot) à propos de ses caractéristiques (celles du fichier). Il est difficile d’imaginer (même à l’époque) que j’avais l’habitude de faire tout ça manuellement

De nos jours encore, simplement donner des instructions précises à des robots pour réaliser des tâches que vous voulez leur donner n’est pas suffisant. A la place, des instructions pour réaliser des tâches ont besoin d’être données de façon imprécise. Oui, vraiment !

Par exemple, « Trouvez les visages humains sur cette photo ». Pour cela vous ne décrivez pas la manière dont les visages sont reconnus et de quelle façon les visages humains différent de ceux des chiens. A la place, ce que vous faites est de montrer au robot plusieurs photos et d’ajouter : « Ces choses-là sont des humains , voici un visage humain, et ceux-ci sont des chiens ; à présent débrouille-toi pour le reste ! » Et ceci, en résumé, est la « liberté de créativité » nommée l’apprentissage automatique.

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