Le volcanisme du Guatem-ooh-là-là

Il s’avère que la ceinture de feu du Pacifique affecte également le Guatemala. Et je ne parle pas ici du célèbre Ring of Fire de Johnny Cash mais bien de la ceinture de feu sismique-lithosphérique-tectonique qui permet d’assurer que le Guatemala soit également servi en matière de volcans.

En tout, il y a environ 30 volcans au Guatemala – plutôt impressionnant pour un pays de taille si modeste. En jetant un œil à ce bon vieux Wikipedia, on peut découvrir que le Guatemala couvre environ 100 000 km2, et si l’on divise cette superficie par le nombre de volcans… oh là là ! : le volcanisme est bien présent dans le pays ! Rien à voir avec les îles Kouriles bien sûr (68 volcans dans 10 500 km2 !), mais les îles Kouriles ne sont pas un pays…

Antigua est entourée de trois volcans – Agua, Fuego et Acatenango – qui étaient tous visibles depuis notre hôtel :

On ne sait pas quand Agua est entré en éruption pour la dernière fois : il s’élève à 3761 mètres, environ la même altitude que le mont Fuji. Les habitants nous ont dit qu’à son sommet on pouvait trouver un énorme cratère dans lequel on trouve un camping, une église et même un petit terrain de foot ! Wow – du foot à presque quatre kilomètres au-dessus du niveau de la mer – ça doit être quelque chose !

Fuego s’élève à 3763 mètres : il entre constamment en éruption de manière irrégulière. Il dort pendant un moment puis se réveille fréquemment pour recracher à nouveau de la fumée.

Acatenango s’élève à 3976 mètres : la dernière fois qu’il est entré en éruption c’était en 1972.

Voici Fuego et Acatenango vus de notre hôtel :

Bien évidemment, nous voulions vraiment escalader Acatenango et voir Fuego en éruption mais nous n’avons malheureusement pas eu le temps pour ça. Néanmoins, nous avons réussi à escalader Pacaya duquel nous avons photographié les environs.

Pacaya s’élève environ à 2500 mètres mais la zone sûre s’arrête à 2200 mètres. Au-dessus il y a un nouveau cône qui a craché de la lave l’année dernière (l’éruption n’a duré qu’une journée). Le cône est raide et le sommet fume beaucoup à différents endroits, c’est pourquoi personne n’est autorisé en haut. Ne croyez pas que nous aimerions aller là-haut, même si on avait l’autorisation… seuls les fous (ou les suicidaires) escaladent les volcans actifs.

Juste à côté du volcan, il y a un chemin assez fréquenté. Et les plus paresseux peuvent même emprunter ce chemin à cheval (pour la montée et la descente), un cheval pour la montée et un autre pour la descente.

Une fois au sommet, nous nous retrouvons face à des boutiques. Génial, un élément que nous ne nous attendions pas à voir ici.

Les vues sont à couper le souffle. Aussi bien celles du cratère que celles des alentours : Exactement ce à quoi nous nous attendions. AH ! C’est vraiment génial d’être à la montagne ! Ce qu’on ressent une fois au sommet – pas pendant la montée.

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Après la descente, nous sommes retournés à l’hôtel pour méditer et observer les colonnes de fumée du cratère du volcan Fuego…

Vous trouverez le reste des images dans ce lien.

Je vous laisse avec un casse-tête. Qu’est ce qui ne va pas avec les hangars dans l’image ci-dessous ? Pourquoi ont-ils une ouverture au-dessus ? A quoi cela sert-elle ?

Bon, les amis, c’est tout pour aujourd’hui. Je reviendrai très vite…

Oh…Une coupure de courant. On est sans électricité

Ce qui m’a fait penser à…

1. Un être humain dans l’obscurité…n’est pas du tout un être humain. (Essayez et vous verrez – mais ne vous aidez pas de bougies ou de la lumière de votre téléphone  🙂 )

2. Il n’y a pas de de générateur de courant de secours ? Dans un hôtel ? Sérieux ?

3. Alors, comment ai-je fait pour écrire cela ? Ça c’est est un autre casse-tête…