avril 21, 2020
En haut du top3 : en toute transparence, là où tout le monde peut nous voir.
Vous pensez peut-être que nous avons eu de la chance et que nous étions au bon endroit et au bon moment pour bien démarrer en tant qu’entreprise et devenir le plus grand fournisseur d’antivirus au monde. Dans ce cas, vous vous trompez ! Laissez-moi vous raconter une histoire…
À l’époque, quand nous avons commencé à travailler sur des antivirus, je nous nous sommes fixé un objectif. Un objectif réellement ambitieux.
Je m’en souviens très bien. Mon ami de longue date, Alexey De Mont De Rique, et moi-même attendions le tram numéro six, non loin de la station de métro de Sokol à Moscou, en 1992. À cette époque, nous travaillions entre 12 et 14 heures par jour (mes enfants m’appelaient « Papa travaille ! »). J’ai dit à Alexey : « Nous devons nous fixer un objectif ». Il m’a répondu quelque chose dans le genre de : « D’accord. Quel objectif exactement, tu penses vraiment que nous devons nous en fixer un, et avec quel acharnement devons-nous le poursuivre ? » Quelque chose dans ce style. Ma réponse : « Notre objectif doit être de faire le meilleur antivirus au monde ! » Alexey a ri. Mais il n’a pas dit non. Nous nous sommes donc mis à poursuivre cet objectif, en travaillant dur plus dur, et en le gardant toujours en tête. Et ça a marché !
Comment ?
En travaillant plus dur, comme je l’ai dit, en faisant preuve d’inventivité, et en réussissant à survivre et à prospérer par les temps difficiles qui couraient en Russie à cette époque [la Russie au début des années 90, c’était l’effondrement de l’Union Soviétique et de son économie planifiée, les difficultés pour passer « instantanément » à une économie de marché, l’inflation, le chômage, l’anarchie…]. Nous avons travaillé comme des forcenés. Je détectais les nouveaux virus, Alexey codait l’interface de l’utilisateur, et l’éditeur de la base de données antivirus, Vadim Bogdanov (un Jedi de l’assemblage), a utilisé la Force pour élaborer différents outils informatiques pour ce que je faisais. Eh oui, au début des années 90, nous n’étions que trois ! Puis quatre, puis cinq…
Vous vous souvenez que je vous ai dit au début de cet article que nous ne nous sommes pas simplement trouvés au bon endroit au bon moment ? Je dois dire que la chance a quand même joué en notre faveur : en 1994, les premiers « Jeux Olympiques des antivirus » ont eu lieu : le test indépendant des logiciels de sécurité de l‘Université de Hambourg. Bien entendu, nous avons eu de la chance que ce test indépendant ait lieu. Mais nous n’avons pas gagné sur un coup de chance !
Pas du tout. Non avons remporté la médaille d’or, et c’est une tendance qui s’est confirmée jusqu’à aujourd’hui, comme je le montrerai dans cet article. Presque dès nos débuts, nous avons eu les meilleurs résultats à Hambourg. Notre succès s’est confirmé. Nous avons remporté des médailles d’or d’autres tests indépendants qui ont eu lieu à cette époque. Hourra ! En lire plus :En haut du top3 : en toute transparence, là où tout le monde peut nous voir.