Alors que nous autres touristes ne portions sur nous que le strict minimum pour satisfaire nos besoins vitaux lors de notre ascension d’une semaine au Kili, le reste des affaires était trimballé par des porteurs locaux qui, au bout du compte, étaient tout à fait contents de cette situation étant donné que le travail paie plutôt bien.
Donc, alors que nous ne portions que nos vêtements imperméables et notre matériel de photo/vidéo, nos porteurs avaient de grands sacs qui contenaient les tentes, les sacs de couchage, les tapis de sol, les denrées, l’eau et toutes sortes de choses. Et en général, ils les portaient sur leur tête.
On nous a dit que chaque porteur portait des affaires des touristes jusqu’à un maximum de 15 kg en plus de ses propres affaires, s’il (c’étaient tous des hommes) en avait. Notre guide nous l’a expliqué ainsi : » On ne considère pas que 15 kg soit une charge très lourde pour un homme adulte. Et leur tendance à porter les choses sur leurs têtes, c’est parce que c’est comme ça qu’ils ont l’habitude de faire ; c’est plus pratique pour eux « .
Toujours selon la guide,
» le travail de porteur est très prisé ; ce n’est pas le plus fatigant des travaux et on est relativement bien payé par rapport à la moyenne de la région. Grâce à la politique officielle du parc national qui encourage l’emploi du plus grand nombre de porteurs possible (d’où la limite de 15 kg par porteur), il y a toujours du travail disponible si vous êtes un homme en bonne santé. C’est une excellente politique pour les gens d’ici, même si elle revient un peu cher aux touristes en visite « .
Nous avons vu l’application de cette politique : environ 30 porteurs ont été assignés à notre groupe ! C’est comme ça que les choses se font dans la région du Kili.