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Cuisine et sac à dos, pt. 1: Kamtchatka

Il y a quelques années, on m’a demandé ce que je mettais dans ma valise lorsque je partais en voyage et parcourais le globe. J’ai donc essayé de dresser une liste des choses indispensables lors de mes voyages. J’ai déjà vu des listes du même style avant, mais elles se centraient surtout sur des appareils électroniques. La mienne sera bien moins complexe …

Commençons par quelques petites pistes de réflexion :

Tout d’abord: Plus vous voyagez, plus votre valise doit être légère. C’est tout à fait logique : seul les voyageurs chevronnés savent comment voyager avec le minimum. Savoir déterminer ce qui ne vous sera utile ou pas selon votre destination. Un voyageur expérimenté sait aussi à quel point quelques kilos en plus peuvent compter quand vous devez parcourir de longues distances à pied avec votre valise, ou courir dans les interminables couloirs d’aéroports.

Deuxièmement: ma liste de matériel électronique se limiterait à mon appareil photo Sony RX-100, mon ordinateur portable Lenovo X1 et une paire d’écouteurs Bose QuietComfort 3, des appareils pas trop chers et fiables.  Pas de gros objectifs pour appareil photo, pas de smartphones dernier cri, pas de caméra, pas de quadrirotor,…

(La voilà ma liste, c’était vite fait n’est-ce pas ?)

Troisièmement : Je suis presque sûr que vous préférez que je vous épargne les détails sur la gestion de mes pantalons, chemises et chaussettes.

Non, il faut quelque chose de différent, de mieux, et soudain ça m’est venu…

…Et nous y voilà : le premier épisode de ma nouvelle chronique : « Cuisine et sac à dos » : un mini guide gastronomique des différents aliments que vous pouvez trouver sur les tables du monde entier !

Première photo : une table à Petropavlovsk-Kamtchatsky, ou nous  avons fait escale quelques jours lors de notre expédition sur l’archipel des Kouriles.

Voici cette fameuse table … :

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Kamtchatka-2012: Du poisson, plus de poisson !


Kamtchatka est peu connue pour le rafting : aucun de ses fleuves n’est suffisamment long –à peine de quoi y passer trois ou quatre jours à y faire du rafting. Descentes tranquilles, calmes montées. La plupart des fleuves que je connais ici sont d’un niveau qui permettrait même à des retraités de pratiquer le rafting ! Ainsi, le rafting à Kamtchatka serait plutôt un complément à d’autres activités, tel un exercice léger pour donner un peu de repos à vos ampoules, et bien sûr, pour remplir votre estomac de poisson frais.

More: The fish menu …

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Kamtchatka-2012: Tolbatchik et la Fissure du Nord

16ème jour (2). Visite du Tolbatchik !

Les touristes les plus vaillants sont attirés par Tolbatchik en haute saison comme… comme les employés le sont par les réseaux sociaux durant les heures de travail ! Mais cette année, il y a eu plus de touristes qu’à l’accoutumée –peut-être trop. La Base de Léningrad, où nous logions, s’est remplie de plus d’une centaine de touristes provenant de différents pays –avec des groupes venant de Pologne et d’Allemagne, entre autres. Ce qui est totalement compréhensible, car il y a beaucoup à voir ici. Au-delà du désert noir et rouge et des collines de la Fissure du Nord, on trouve aussi le volcan Plosky Tolbatchik. Incontournable !

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Il n’est pas nécessaire de grimper jusqu’au sommet (3140 m)…

Kamtchatka – 2012 : Les Ours

2ème Jour : Des ours, des ours partout – Pas de quoi avoir peur

Le Lac Kourile n’est pas seulement célèbre pour les paysages qui l’entourent et les volcans situés à proximité, il l’est aussi pour sa démographie locale connue pour ses ours – Dans cet endroit : il y en a une grande quantité !

Ils se baladent autour des campements, que ce soit en solitaire ou en famille –les mères avec leurs petits. Le campement où nous logions disposait d’une clôture qui séparait le camp des alentours, un lieu habité par les ours sauvages.

La clôture était électrique –suffisamment pour effrayer les grands mammifères poilus, mais pas plus- ce qui ne donnait pas vraiment envie aux ours de la traverser, malgré leur poids et leur force. Comme on nous l’avait expliqué, s’ils la touchaient avec leur truffe, la décharge électrique serait suffisante pour qu’ils ne le fassent pas à nouveau. C’est pourquoi, ils ne font pas attention aux personnes qui se trouvent dans le campement, et poursuivent leurs vies, parfois même en mangeant à un mètre de la barrière.

Nous avons pu observer comment la vie à l’extérieur du campement était relativement tranquille. Tous les ours semblaient être de bonne humeur, calmes… jusqu’à ce qu’un ours plus âgé a commencé à embêter un ours plus jeune et plus faible à l’intérieur du groupe. Le jeune ours, fatigué par ce harcèlement, a préféré fuir plutôt que de combattre –par (ce qui était compréhensible) le chemin le plus court possible, qui se trouvait être juste en direction de notre campement. C’était comme s’il avait oublié la clôture, la chargeant à toute vitesse.

Pauvre de lui ! Il s’en souviendra souvenir, j’en suis sûr. Il allait bien, il était juste un peu effrayé !

D’après un vieux conte populaire,  » Un hippopotame a des problèmes de vue, mais à cause de sa taille –ce n’est pas vraiment un problème pour lui  » 🙂

Peu après notre arrivée, à la vue du premier ours…