mai 21, 2013
Nouvelle-Zélande 2013. Jours 9-11. Préparatifs, pluie et incroyables merveilles
NZ-2013. Jour 9. Itinéraire.
Le neuvième jour en Nouvelle-Zélande, nous nous sommes simplement promenés le long du sentier que nous avions déjà pratiqué (voir jour 7), nous avons donc passé une grande partie de la journée à admirer des paysages que nous avions déjà vus. Sur plusieurs sites Web, il est écrit que ce sentier touristique est l’un des plus beaux au monde (parmi ceux qui sont relativement accessibles). Je suis d’accord – voici une rumeur Internet confirmée. C’est vraiment … « wahou » !
Des souvenirs de l’Île de Skye
Puisque je vous ai déjà parlé de ce sentier et de ses alentours, j’ai décidé de parler de quelque chose de complètement différent aujourd’hui – un sujet général qui s’applique à toutes nos journées ici. Et voici donc… l’itinéraire de notre expédition.
Comme tout le monde le sait, n’importe quel voyage touristique peut-être planifié suivant une des deux manières suivantes : réserver un ensemble de services par le biais d’une agence de voyages, ou bien le faire vous -même. Je dirais habituellement que la meilleure solution est d’utiliser une agence – tout est organisé, ils vous emmènent exactement là où vous devez aller, ils vous montrent tout, et vous découvrez les montagnes accompagné d’un guide formé qui pourra facilement vous faire éviter les dangers, les passages les plus difficiles, etc. Mais, cette fois-ci nous avons décidé de préparer notre itinéraire nous-mêmes. Enfin, nous ne l’avons pas tous préparé – un groupe de volontaires de notre équipe a tout organisé. Et que dire ? « Chapeau ! Un excellent travail ! »
La difficile tâche de nos agents de voyages en herbe était composée des étapes suivantes :
i. Rédiger une liste des endroits incontournables/à visiter
ii. Planifier l’itinéraire.
iii. Réserver des voitures, hôtels et ferries; achetez les billets d’avion.
iv. De nombreuses autres tâches, telles qu’acheter le matériel nécessaire, nous procurer des visas et des permis de conduire internationaux, etc.
L’étape la plus simple : la (iv). La seule difficulté : devoir sans cesse relancer les plus faignants pour que leurs visas ne soient pas reçus la veille du vol mais au moins deux semaines avant, afin que nous n’ayons pas à arranger de nouveau tout un tas de trucs de l’étape (iii).
Il est également important de faire attention aux éléments suivants :
- De nouveau : La NZ n’a pas signé la convention automobile internationale, tous les permis de conduire ne sont donc pas valides. Les conducteurs doivent obtenir un permis de conduire international.
- La NZ est (à juste titre) très soigneuse de son écologie, de sa flore et de sa faune, et ils font très attention à empêcher les possibles infections qui pourraient provenir de graines étrangères. À l’atterrissage, vous devez passer un contrôle des douanes et un contrôle sanitaire très stricts. Vous devez retirer vos bottes et les semelles en sont examinées de très prêt. Les sacs de couchage ne semblent pas être un problème, mais les tentes de camping utilisées peuvent être mises en quarantaine pendant plusieurs jours ! Par conséquent, les bottes doivent être nettoyées consciencieusement, et les tentes – toutes neuves. Ou vous pouvez acheter votre kit à votre arrivée. Les prix – un peu plus chers qu’en Europe.
Maintenant – l’étape (iii). Les billets d’avion, les hôtels, les voitures et les ferries.
Il n’y a malheureusement pas de vols directs entre la plupart des villes européennes et la NZ (dans le sens traditionnel du mot « direct » c’est à dire sans correspondances); ce qui vous laisse comme option la plus pratique : sélectionner un vol avec une seule correspondance. Quand vous réservez les vols, faites attention aux potentiellement trompeurs « non-stop » ou « direct ». Les voyageurs inexpérimentés pourraient être surpris d’apprendre, par exemple, que le vol Emirates « Dubaï-Auckland » s’arrête à Sydney. Le résultat, pour nous, fut que notre itinéraire s’est avéré être Moscou-Dubaï-Sydney-Auckland – et nous sommes arrivés à notre destination complètement morts – ou presque morts pour ceux qui sont habitués aux looooongs vols. Et en parlant de manque d’expérience – j’ai entendu dire qu’Auckland en NZ est souvent confondu avec Oakland en Californie ! Faites donc attention les amis !
Pour voler avec une seule correspondance – cherchez une ville que vous aimeriez visiter et de laquelle Air New Zealand (ou tout autre compagnie aérienne) vole vers Auckland. Une recherche vous amènera à trouver des villes telles que Tokyo, Séoul, Shanghai, Hong Kong, Singapour et Kuala Lumpur; ce sont de très belles villes que je vous recommande de visiter. Vous pouvez passez un ou deux jours dans l’une d’elles (un visa n’est pas toujours nécessaire, ou peut être obtenu facilement à votre arrivée).
Il est aussi important de garder à l’esprit la chose suivante : vous aurez peut-être besoin de voler avec différentes compagnies aériennes – ce qui signifie que vous devrez peut-être récupérer vos bagages à l’aéroport de votre correspondance, et enregistrer à nouveau vos bagages pour le prochain vol. Bien évidemment, vous devez vérifier cela quand vous réservez votre vol et il est préférable de vous éviter cette peine. S’il y a plus de quatre heures entre vos correspondances et que l’enregistrement de votre prochain vol ne commence que deux heures avant le départ de l’avion, vous devrez attendre dans les parages pendant quelques temps, et ce, dans des conditions pas très agréables, avec tous vos bagages – incapable de vous promener dans une fascinante ville asiatique.
Pour ce qui est de réserver les hôtels, les voitures et les ferries – c’est de nos jours très facile pour une raison : Internet. Mais, comme toujours, il existe certaines nuances. Par exemple, certains hôtels vous demande de payer une avance, et les fonds de votre carte bancaire pourraient être bloqués une fois la réservation effectuée. Dans la plupart des cas, il est possible d’annuler une réservation et de récupérer votre argent jusqu’à deux ou trois jours avant votre arrivée. Mais il est toujours mieux de bien lire les petites lignes. Dans notre cas, nous avons dû annuler plusieurs fois à cause du mauvais temps et des routes fermées, mais nous avons réussi à le faire à temps et avons pu effectuer une autre réservation ailleurs sans perdre un centime.
Les voitures – il existe pleins d’options. Il y a bien sûr les omniprésents Hertz et Avis, etc. mais il existe également des agences de location locales. Si vous décidez de prendre le ferry entre les îles du nord et du sud avec une voiture, vous devrez payer un supplément pour ce privilège, les habitants de la région ne paient pas.
Toute la préparation et les réservations doivent être réalisées en avance, surtout si vous planifiez votre voyage pendant la saison haute – en décembre, janvier comme c’était notre cas. Nous avons commencé les préparations de notre voyage seulement en Septembre, et la plupart des hôtels pour janvier étaient déjà complets.
Maintenant pour ce qui est des étapes (i) et (ii). La liste des endroits pour faire de la randonnée et de l’escalade, et votre itinéraire général.
La liste des endroits à visiter nous a été suggérée par des amis qui avaient déjà été en NZ. Après avoir jeté un coup d’œil à la liste, nous avons un peu paniqué car nous avions seulement prévu deux semaines pour tout le voyage, alors que la liste criait « TROIS SEMAINES MINIMUM! » afin de pouvoir visiter les endroits les plus intéressants (y compris le voyage pour s’y rendre et revenir). Mais hourra ! la gourmandise a pris le dessus, et nous avons opté pour un parcours plus long (trois semaines) – en suivant le principe du « nous devons tout voir » (aussi connu sous le nom des « vacances jusqu’à l’épuisement »).
Nous avons donc indiqué sur la carte tous les endroits touristiques, pour ensuite créer un plan général du voyage du sud vers le nord (comme cela est conseillé), mais nous avons ensuite changé pour nord-sud (car cela paraissait plus adapté à nos besoins logistiques/touristiques).
Nous avons donc obtenu l’itinéraire suivant (la ligne en pointillés jaunes correspond à l’itinéraire que nous avions prévu, mais la route a été fermée dû à un glissement de terrain) :
Ensuite, une fois le plan d’ensemble élaboré et une fois que nous étions tous d’accord, nous avons commencé à planifier chaque jour en détail, en incluant les visites obligatoires et optionnelles; nous avons également réservé les billets d’avion, les hôtels et les voitures.
Que dire d’autre ?
Bien que nos amis qui avaient déjà été en NZ nous aient aidé, une telle planification requiert la lecture d’une tonne d’informations, de blogs, de photos et d’opinions, mais heureusement nous avions des volontaires ! Donc si jamais vous vous rendez en NZ pour deux ou trois semaines, lisez tout ce qui est écrit précédemment et pensez peut-être, et seulement peut-être à demander l’aide d’une agence de voyages expérimentée ? Après tout, les bons guides ne vous feront pas faire une randonnée de deux jours en une seule journée avec d’énormes sacs à dos, seulement ceux qui n’ont pas d’expérience se retrouvent à le faire, involontairement. Et je ne suis pas en train de me plaindre !!
Enfin, de retour à nos visites du jour…
Le Routeburn Track est une magnifique randonnée à faire. Sur le chemin du retour, nous avons pu voir les uniques chutes de Routeburn, qui tombent dans un petit ravin – une crevasse dans la falaise, dont on nous a dit qu’elle s’était formée avec les tremblements de terre.
NZ-2013. Jour 10. Pluie.
Sur l’île du Sud les choses sont souvent comme cela :
Paysages montagneux + courants océaniques particuliers + climat particulier, y compris des vents particuliers = BEAUCOUP de pluie dans des endroits comme le Fiordland – le sud-ouest de la partie montagneuse, qui fait également partie du patrimoine de l’UNESCO. Les informations locales présentent cela d’une autre manière : il pleut 200 jours par an ici. Un vent de l’ouest humide se lève sur les plaines et cause de nombreuses précipitations ici. Le résultat – de l’eau partout qui affecte le paysage considérablement : vernissant et faisant ressortir les paysages, formant des lacs turquoises, et créant de magnifiques chutes d’eau magiques et des ruisseaux dans les collines.
La pluie cause également beaucoup de dégâts – des tunnels inondés, des routes bloquées par des glissements de terrain. Mais si l’on regarde le côté positif, au moins la pluie de tombe pas constamment ici, c’est à dire, pas toute la journée. Il peut pleuvoir à verse un matin, mais en milieu de journée, le soleil arrive plus brillant qu’une météorite tombant sur la région de Tcheliabinsk. Par conséquent, même si l’eau tambourine sur le toit de l’hôtel (ou de la tente) si vous vous y rendez – ne soyez pas déprimé et ne changez pas vos plans. Restez calme et continuez ! Le temps sera à nouveau beau rapidement, aussi vite qu’il deviendra mauvais à nouveau.
Pour ce qui est de la pluie, la seule chose à laquelle vous devez faire attention ce sont les informations annonçant la fermeture des routes causée par la pluie. Vous devez vérifier cela chaque jour, avant de partir, quand vous louez une voiture, sur le chemin de l’hôtel ou sur un site dédié à cela.
Dans notre cas, nous sommes arrivés à Te Anau sous des pluies torrentielles, et pour ajouter à notre stupéfaction, nous avons appris que la route pour Milford Sound serait fermée pour plusieurs jours ! Nous avons donc dû changer notre itinéraire à nouveau – en ajoutant 600 miles à notre voyage. Pfff.
Mais ce ne fut pas si mal – car les paysages étaient si… verdoyants ! Des bouleaux (ce qui est pour la Russie, ce que le charbon est pour Newcastle) et des flaques ! :
Et d’autres cauchemars sur le chemin vers le soleil :
Je me demande – ce barrage a-t-il été conçu afin que l’eau déborde au dessus ? Ou s’agit-il encore d’une des nombreuses conséquences des pluies extrêmes ?
NZ-2013. Jour 11. De rares merveilles.
En NZ, on peut trouver quatre merveilles de la nature uniques et qui sont introuvables dans le reste de la planète. Enfin, tout du moins, personne ne m’a jamais parler de merveilles similaires à celles-ci.
Premièrement, il y a la grotte des vers luisants, dont les plafonds tachetés ressemblent à un ciel étoilé. Je n’ai jamais vu cela avant.
Deuxièmement, il y a le lac volcanique Inferno. Bien sûr, quand vous trouvez une zone d’activité volcanique instable n’importe où dans le monde, vous pourrez toujours observer une quantité incroyable de lacs multicolores dotés de différents degrés d’acidité et de différentes températures, mais voir le niveau d’un tel lac coloré changer radicalement suivant des cycles (d’un mois) – ça c’est unique !
Troisièmement, les « Moeraki Boulders« . Le 11ème jour de notre expédition, nous avons découvert ces mystérieuses roches rondes :
Un phénomène remarquable. Des roches en forme de boules de différentes tailles éparpillées sur la plage – environ une quarantaine (selon les informations touristiques ici). Certaines sont emportées par l’océan dans lequel on dit qu’il pourrait en avoir des centaines. Ces boules ne sont pas faites d’une texture homogène à l’intérieur – comme on peut le voir dans certaines d’entre elles qui se sont cassées. C’est comme si plusieurs types de roches c’étaient collés ensemble il y a des milliers d’années.
Que sont-elles, de quoi sont-elles faites, et d’où viennent-elles ? Les scientifiques d’aujourd’hui n’en sont pas certains, ils ont seulement conclu le suivant « elles se sont formées d’elles-mêmes, pendant le Pliocène à partir de poussière située au fond de l’océan ».
C’est un endroit tellement incroyable et mystérieux. Elles paraissent peut-être banales en photos sur les pages de ce blog, mais … elles sont incontournables :).
Et enfin, la quatrième merveille unique de la NZ – le Milford Sound. Un fantastique fiord avec de magnifiques chutes d’eau – qui sont à juste titre considérées la huitième merveille du monde par le poète et écrivain britannique, Rudyard Kipling. Mais pas tout de suite, tout arrive en temps voulu…