LES LOGEMENTS DIABOLIQUES DE TANZANIE

Bonjour à tous !

Aujourd’hui, je vais vous donner quelques informations sur la façon de s’héberger lorsque l’on fait un safari. Dans la savane africaine : il y a deux options : les tentes ou les hôtels.

J’ai entendu dire que les nuits de safari dans des tentes sont vraiment super. Bien que ce ne soit pas l’endroit le plus confortable qui soit, ces conditions précaires sont compensées par les sons de la nuit qui vous environne : les grognements, aboiements, miaulements et rugissements qui interrompent occasionnellement tout le grouillement et les chuintements de toutes ces superbes créatures sauvages, petites et grandes, qui mangent, chassent, s’accouplent ou s’adonnent à Dieu-sait quelles autres activités de nuit….

Mais nous avons séjourné dans des hôtels.

Alors, à quoi s’attendre dans un hôtel au fin fond de la savane de Tanzanie, à des dizaines voire des centaines de kilomètres de la civilisation la plus proche ? Eh bien, il s’avère que c’est plutôt pas mal ! Les endroits où nous avons séjourné étaient vraiment convenables et avaient tous une piscine et un tas d’autres installations et services sur place. Bien sûr, il y avait des spécificités locales auxquelles il faut s’habituer quand l’on sort de chez soi (comme l’absence de serviettes en papier sur les tables à Londres… bon je diverge 🙂 ).

Parlons donc de ces spécificités.

Ngorongoro Sopa Lodge. Notre premier arrêt pour la nuit, au bord du cratère de Ngorongoro.

https://www.instagram.com/p/BA38yuEOiUk/

La vue sur le cratère : un coucher de soleil à couper le souffle !

Et un lever de soleil magnifique :

Premier inconvénient : les antilopes sauvages et d’autres bêtes peuvent se balader juste devant votre logement : ce n’est pas pour les cardiaques !

Malheureusement, il n’y a pas de réseau électrique ici, et toute l’énergie vient donc de générateurs. Cela signifie que certaines commodités auxquelles nous sommes habitués sont limitées ici. L’eau chaude, par exemple, n’est disponible d’entre 5 et 8 heures et 17 et 20 heures. En plus, il peut y avoir des coupures de courant.

Cependant, il y a une connexion à Internet tout à fait convenable (ce n’est pas la plus rapide du monde, mais on arrive au moins à télécharger ses mails), les chambres sont confortables et le restaurant n’est pas mal du tout. Une spécificité locale vraiment bizarre : étant donné que l’accès aux chambres se fait depuis la zone du lobby et de la piscine, il faut descendre la  » rue  » et un membre du personnel doit vous accompagner – ils savent exactement quoi faire si un animal sauvage venait à s’intéresser à vous en cours de route. C’est comme ça dans beaucoup d’hôtels de la savane.

Nous sommes malheureusement arrivés au coucher du soleil avant de repartir à l’aube, et nous n’avons donc pas pu profiter des installations à 100 %. Nous n’avons même pas eu la possibilité de faire trempette dans la piscine, et ça a été pareil dans tous les autres hôtels. Il aurait été appréciable de ralentir un peu le rythme et d’avoir au moins jusqu’à midi pour démarrer doucement, prendre un bain et profiter des vues environnant le confort de notre hôtel.

Nous avons passé la nuit suivante au Serengeti Serena Lodge.

Perché au sommé d’une colline, ce complexe est composé de maisonnettes de trois chambres chacune, avec des toits en chaume. C’était propre et bien confortable. Restaurant, piscine, Internet ; tout était prévu et de bonne qualité, oui M’sieur !

La piscine et les vues des alentours. Que de vert ! Malheureusement, nous n’avons là non plus pas eu le temps de nous mettre à l’aise : nous sommes arrivés tard et sommes partis tôt après un petit déjeuner rapide, et c’est tout.

À propos : c’est en nous approchant du Serena que nous avons fait connaissance pour la première fois avec la mouche tsé-tsé. Aïe !

Nous avons passé notre troisième nuit au Mbalageti Serengeti Lodge.

C’est vraiment trèèèès loin, presque aussi loin que le lac Victoria ! Cet hôtel est également construit sur une colline et entouré à 360 º de paysages de savane incroyablement beaux.

Des traces de boue. Des animaux sauvages rôdent et vous guettent depuis les buissons. Les bungalows sont confortables malgré les murs en toile :).

Jetez un œil à ce lustre d’artisanat local dans le lobby :

Voici la salle de conférences. Pas mal du tout !

Un point positif, du moins si vous ne restez pas trop longtemps : il n’y a pas Internet. Et pas non plus de réseau mobile. Ni de téléphone fixe.
Le seul moyen de communication présent dans chaque chambre est un sifflet dans une boîte. Je pense qu’ils sont utilisés en cas de nécessité d’attirer l’attention du personnel. Je n’avais jamais vu ça dans aucun hôtel où j’ai séjourné auparavant, et j’en ai vu ! Ça me fait un peu de peine pour les autres clients… Imaginez entendre un sifflet suraigu parce que votre voisin a une fringale en pleine nuit !

Les générateurs fonctionnent de cinq heures à neuf heures du matin et de quatre heures à onze heures et demie. La nuit, on s’illumine à la lueur des bougies. Mais ça n’est pas un gros inconvénient, en général, les touristes sont crevés après leur safari et, de toute façon,  » plus vite on va se coucher, plus vite on sera levés « , comme le dit Petrovich.
Des tissus protecteurs empoisonnés et très colorés permettent de protéger les hôtes de la mouche tsé-tsé.

Ici, les moustiques sont vraiment affamés. Les pantalons et les t-shirts à manches longues sont vraiment recommandés si vous ne voulez pas vous faire saigner ! À part cela, tout allait pour le mieux.

Et maintenant, un peu de repos ! Avant et après l’ascension du Kilimandjaro, et à nouveau après notre safari (avant le vol vers Zanzibar), nous avons passé quelques nuits dans notre  » base  » : le Ngare Sero Lodge à Arusha .

Un endroit très bien ! Des cabanes confortables, un étang avec des oiseaux (il y environ 200 espèces d’oiseaux qui vivent ici !), des singes dans les arbres, l’électricité et Internet 24 heures par jour. La civilisation !

Piscine obligatoire :

Des porteuses de bagages -uniquement des femmes :

Aux alentours, on peut apercevoir une grande variété d’oiseaux et d’autres créatures exotiques (pour les touristes) :

Derrière les arbres, on voit la cime du Kili. Le premier jour (avant d’y monter), nous le regardions avec impatience, puis avec nostalgie. J’aimerais y retourner !

Les autres photos de Tanzanie sont là.