janvier 28, 2016
SAFARI !
Je n’ai passé que deux semaines en Tanzanie pendant les fêtes de fin d’années, mais j’ai tant de choses à raconter ! Et vous, mes chers lecteurs, n’en êtes qu’à la moitié de mon récit.
Après être redescendus dans les plaines depuis le Kilimandjaro, avant d’avoir eu le temps de nous » acclimater » totalement, on nous a emmenés… faire un safari en Afrique !
À l’origine, le sens du mot » safari » était » aller tirer sur des animaux sauvages en Afrique « . Et pas nécessairement pour les manger après ou faire quoi que ce soit avec leurs peaux. C’était comme se rendre à un stand de tir… mais avec des proies vivantes. L’eau a coulé sous les ponts et tant mieux : maintenant, ce terme signifie » regarder des animaux sauvages en Afrique (depuis une voiture ou une jeep) « … et les prendre en photos sous toutes les coutures !
Wikipédia affirme que le mot safari vient du mot qui signifie » voyage » en swahili. Ha ha ! J’ajoute donc cela à mon dictionnaire de poche (microscopique) de swahili (avec Hakuna matata) !
Après notre descente du Kili, nous avons donc commencé la seconde étape de notre aventure. Heureusement, c’était une étape motorisée en voiture, après sept jours à pied. Ouf ! Nous sommes donc partis traverser les parcs nationaux de Tanzanie. Un safari ! Des oiseaux et des animaux ! Peut-être qu’un de mes rêves allait se réaliser (gratter un crocodile derrière l’oreille et tirer sur le bout de la queue d’un hippopotame). Sans oublier de chercher le Big Five africain : lion, éléphant, buffle, léopard et rhinocéros. (On les a tous vus !)
Bien entendu, on peut aussi voir des hippopotames et des girafes qui sont aussi grands, mais bizarrement, ils ne font pas partie de la liste du Big Five. Nous avons vu ces deux espèces en très grandes quantités.
// Les photos de cet article et des suivants ne sont pas seulement les miennes ; j’ai aussi utilisé celles de V.K. et de Petrovich.
Allons, parlons du safari en détail ! Nous allions visiter les trois grands parcs / réserves naturel(le)s :
Manyara, Ngorongoro et Serengeti.
Manyara.
Ce parc est très connu pour ses millions de… flamants ! Malheureusement, le lac du parc avait été asséché et nous n’en avons pas vu un seul, même avec les jumelles.
Selon ce qu’on lit sur Internet, l’assèchement du lac est un phénomène de saison. Notre chauffeur/guide nous a affirmé que le lac était sec depuis plusieurs années, et un passant nous a dit que des écoactivistes venant de pays développés étaient venus et avaient décidé de sauver l’écosystème du lac en y nettoyant une sorte d’algue dangereuse. Cependant, il s’est avéré que la dite algue faisait partie de l’alimentation quotidienne des flamants ! Bien entendu, comme ils avaient besoin de manger, ils sont tout simplement partis (au nord, vers le Kenya). Je n’ai pas pu déterminer ce qui a réellement causé l’assèchement du lac et l’absence des flamants, mais je ne peux que confirmer le résultat : tout était sec et sans le moindre flamant !
Mais nous avons vu tout un tas de bêtes de différentes tailles, et en différentes quantités !
Nous avons été particulièrement impressionnés par les éléphants en train de paître au bord de la route.
Toutes les espèces d’animaux ont enchanté notre groupe et l’on entendait de nombreux clics de… vous savez bien !
Qui aurait pu imaginer que Manyara ne serait qu’un échauffement avant Ngorongoro et Serengeti ? Nous nous réjouissions donc à l’avance des parcs à plus grande échelle qu’il nous restait à voir…
Ngorongoro.
Il s’agit un cratère circulaire gigantesque de 20 km de diamètre entouré de parois assez raides, et le site fait partie du Patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO. Depuis le bord, on peut voir de petites tâches dans tout le cratère qui bougent parfois ou se réunissent en groupes… Il s’est avéré que c’étaient de grands animaux, même si nous ne nous en serions jamais douté avec les jumelles…
Ils disent que les grosses bêtes comme les rhinocéros et les hippopotames ne peuvent pas grimper sur les parois du cratère (qui font environ 600 m de hauteur) pour en sortir. De toute façon, ils n’en ont probablement pas besoin parce qu’ils sont bien nourris dans le cratère. Notre guide nous a dit que les éléphants sont plus malins que les autres grands animaux et qu’ils réussissent à sortir du cratère en zigzaguant lentement sur les parois, comme s’ils étaient sur une route de montagne à lacets ! Quant aux animaux plus petits (les zèbres, les antilopes et le reste), il leur est facile de monter, descendre, sortir et revenir au gré de leurs envies.
Les voici tous :
À Ngorongoro il y a un endroit qu’on appelle le cimetière des éléphants. Selon la légende, les éléphants s’y rendent pour mourir en suivant leur instinct – seuls. Ils font cela depuis une éternité et il y a donc beaucoup d’os à voir. Mais comme dans le cas du lac asséché et des flamants, il y a néanmoins plus d’une théorie sur le sujet.
L’une d’entre elles est que les éléphants s’y sont rassemblés lors d’une famine parce qu’il s’agissait de l’un des rares endroits où il y avait de la nourriture. Cependant, les réserves de nourriture se sont vite épuisées et les éléphants y sont morts de faim. Une autre théorie affirme que les éléphants âgés qui ont perdu leurs dents (à cause de leur grand âge et parce qu’ils ont utilisé leur quota de (plusieurs) dentitions (voir paragraphe ci-dessous) cherchent de la nourriture molle qu’ils pourraient être capables de mâcher avec leurs gencives et ce qu’il leur reste de dents. Ce type de nourriture peut normalement être trouvé dans des endroits humides et marécageux, et le » cimetière » correspond parfaitement à cette description. Ils finiraient leur vie à mâchonner ici, incapables de repartir.
Au fait, les informations sur le nombre de dentitions successives que peuvent avoir les éléphants varient. Ici, par exemple, on parle de quatre changements ; ici, de cinq, et même de six ici ! Ça doit dépendre du type d’éléphant dont il s’agit.
En parlant de dents d’éléphants, il s’avère que les éléphants n’ont pas une rangée de dents en haut et une autre en bas qui se joignent comme les êtres humains ; au contraire, leurs dents sortent horizontalement des côtés de leurs gencives.
Malheureusement, et malgré les efforts réalisés pour protéger les espèces, le nombre d’éléphants en Tanzanie a chuté de deux tiers lors de dernières années. Cela est dû au braconnage, car leurs défenses sont très recherchées en médecine chinoise.
En plus des animaux, il y avait aussi différentes espèces d’oiseaux en train de paître – flamants roses, autruches, des oiseaux gris dont je ne connais pas le nom, et mon préféré, le messager sagittaire :
Les vautours attendent et guettent si le dîner est servi, puis s’envolent à nouveau.
Malheureusement, il n’y avait pas de crocodiles ! Apparemment, il devrait y en avoir au Serengeti, mais nous les avons manqués.
La suite du programme : des hordes d’hippopotames et des troupeaux de lions :
Le joli phacochère africain :
Attention, une scène de violence domestique !
Une gazelle de Thomson venait de donner le jour à un bébé gazelle. Pour une raison quelconque, cela n’a pas plu au groupe de zèbres qui se trouvait à proximité ; ils ont pris en chasse la maman gazelle pour l’éloigner de son petit. Ils n’ont pas mis la patte sur le nouveau-né, mais ils ne laissaient pas sa mère revenir. Pourquoi ? C’est un mystère… J’espère que tout s’est bien fini et que le bébé gazelle a retrouvé sa maman avant qu’un lion ou qu’un vautour ne s’en prenne à lui.
Là, au loin, on voit des Maasais garder des vaches dans les pâtures fertiles du cratère. Ils ont dû descendre la paroi de 600 mètres pour entrer dans le cratère, puis remonter dans la soirée. Un niveau d’endurance respectable !
Sur la route vers Ngorongoro, nous avons croisé un troupeau de buffles. Il a fallu verrouiller les portes et remonter les vitres ! Ces animaux ne sont pas toujours très amicaux. Tenez bien vos sacs et vos appareils photo !
Serengeti
Un parc national gigantesque rempli de bestioles végétariennes et de chats carnivores. Tout simplement génial. C’est l’attraction centrale du safari !
C’est aussi à cet endroit que la grande migration a lieu. Malheureusement, nous avons raté » l’heure de pointe » de la migration (elle est assez irrégulière et imprévisible), mais nous avons pu voir des animaux sauvages autant que nous le voulions quand même !
Des girafes :
Nous avons aussi vu d’innombrables troupeaux de gnous. Il y en avait quelques-uns à Ngorongoro, mais ici, ils étaient innombrables ! On nous a dit que pendant la grande migration, il y en a encore plus et que toute la savane devient une déferlante de noir (les gnous) et de rayures (les zèbres).
Tous les lions que nous avons vus étaient en mode relax ou en train de dormir. Selon des sources de confiance, ils dormiraient jusqu’à 20 heures par jour. Quelle dure façon de vivre !
Quant à ce que vous voyez là, c’est un daman. Vous aurez du mal à me croire, mais c’est le cousin le plus proche de… l’éléphant. Oui oui, l’éléphant, cette grosse chose avec des défenses et une trompe :).
Et voici un dik-dik, le plus petit type d’antilope du règne animal. C’est un animal très timide (sinon, il n’aurait pas survécu). Il s’inquiète dès qu’on dirige un appareil photo vers lui !
J’ai beaucoup parlé des beaux animaux que nous avons vus. Il y a aussi plein d’animaux horribles dans le monde, comme les hyènes ou les éléphants de mer. Il y a également les Leptoptilos (cigognes tropicales) que nous avons vues lors de notre safari :
Ils étaient perchés en groupes sur les arbres :
Aux alentours, on ne voyait que de la savane. Ici, on appelle cela la » mer verte « .
Le reste des photos des trois parcs nationaux de Tanzanie est ici.
Une historie à propos des parcs nationaux de #Tanzania et de la #viesauvage par @e_kasperskyTweet