août 15, 2013
L’Alaska et son temps mitigé
… quelle n’a pas été notre déception lorsque nous avons découvert la météo dans ce coin de l’atlas
Bonjour à tous !
Voici un petit résumé de ce qui vous attend : un festival de photos de l’Alaska + un rapide récit de notre récent voyage dans le 49ème État des États-Unis. C’est le dernier arrivé dans mon prochain top 100 des endroits à découvrir dans le Monde.
Vous trouverez, ci-joint, mon humble témoignage et des preuves par photo…
La première des choses à savoir : le temps est incroyablement pluvieux ici.
En réalité, à Anchorage, le premier jour il y avait du soleil et pas de pluie du tout. Mais ça n’a pas duré longtemps. Après avoir quitté la ville et entamé notre trajet en voiture de trois jours jusqu’à Valdez et Whittier, le soleil était aux abonnés absents et il a commencé à pleuvoir des cordes.
Hélas, nous n’avons pas pu profiter de l’incroyable beauté des paysages à cause du mauvais temps. Quel dommage ! Nous sommes venus ici spécialement pour profiter de ce paysage si particuliers, mais la terre mère en avait décidé autrement. Bon, c’est elle le chef après tout…
Mais peu importe si notre champ de vision était très réduit, nous en avons vu assez pour pouvoir confirmer le fait que l’Alaska est bien le pays des glaciers et des chutes d’eau. En gros, c’est le Milford Sound de l’hémisphère Nord !
Un glacier en dentifrice
Certains glaciers atteignent la même taille que ceux des fjords. Des gros morceaux de glace tombent dans l’eau depuis les falaises provoquant un vacarme assourdissant.
Dans les photos qui suivent, vous pourrez constater que la glace atteint au moins 100 mètres de haut. Mais sous la surface – il y en a encore plus à voir. En effet, la glace ne flotte pas comme vous pourriez le penser, dans le style Titanic. Non. On trouve une masse de glace beaucoup plus importante en dessous de l’eau que celle de la partie émergée. Entre 700 et 800 mètres de glace s’étendent sous l’eau (je suppose que c’est de là que vient l’expression « la pointe de l’iceberg »). La largeur de ce gros morceau, qui est loin d’être le plus grand ici, est de près d’un kilomètre !
Donc oui, nous n’avons pas eu de chance en ce qui concerne la pluie, mais nous en avons eu pour ce qui est de la glace…
Normalement, les bateaux ne se rapprochent pas autant des glaciers étant donné que les fjords sont pleins de petits morceaux de glace qui se détachent des icebergs. Mais peu de temps avant notre venue, une grosse tempête a tout nettoyé pour nous ! Yes !
Il y a une chose que je peux dire après avoir vu de près les glaciers d’Alaska – une fois que le soleil s’est couché – il ne fait pas un peu frisquet, c’est carrément glacial ! Donc, quoique vous fassiez lorsque vous vous rendrez là-bas (même si ce n’est pas sûr, rappelez vous quand même que c’est un endroit à voir absolument !) assurez vous seulement d’amener avec vous beaucoup de vêtements imperméables et chauds. Sans oublier un thermostat de thé chaud avec peut-être quelques gouttes de whisky dedans.
Sur le navigateur pris en photo ci-dessous, vous pouvez voir notre bateau (en vert, en haut à droite) sortir des limites pour entrer dans une zone dans laquelle il est normalement très difficile de naviguer. En effet, en principe, c’est une zone où la glace est beaucoup trop hasardeuse… Donc merci la tempête !
Quoi d’autre ? Ah oui – les rivières ici sont remplies de saumon. Je n’avais jamais vu une telle abondance de saumons nager dans une rivière – même pas à Kamchatka !
Il s’est avéré que les américains ne mangent pas de caviar rouge (qui vient du saumon) ! Un sondage a montré que les locaux ne le mangent pas du tout. Ils ne l’ont même jamais goûté ! Je n’ai pas compris pourquoi ! Je pensais que tout le monde sur cette planète rêvait et adorait ce délice orange. Mais j’avais complètement tort. Quelle surprise ! Deux idées me sont alors venues à l’esprit :
- C’est une bonne chose ! Imaginez le bond du prix de ce nectar rouge si les Américains commençaient soudainement à en manger ! Alors que la production actuelle n’est même pas suffisante pour satisfaire la Russie et le Japon !
- Un autre point positif : Si les américains mangeaient du caviar rouge il n’y aurait plus autant de saumons dans ces rivières.
La photo suivante vous montre ce que nous avons pu apercevoir brièvement – de magnifiques marécages accueillant quelques élans, le tout surplombé par un arc en ciel. Le genre de scène sur laquelle on tombe par hasard avec nos appareils photo.
Après avoir acheté le magnet ci-dessous et siroté un peu de bière locale, il était temps pour moi d’enfiler mes bottes et de me rendre à l’aéroport.
À l’aéroport, nous avons pu observer plusieurs avions de transport du sud-est de l’Asie, tous alignés sur le tarmac. Nous en avons repéré deux de Corée du Sud, un de Singapour, un de Hong Kong et trois de Taiwan. « Ils sont venus pour les crabes » a supposé D.Z. En parlant de D.Z, voici une photo de lui :
Une fois dans l’avion, nous avions une ou neuf heures à tuer, je me suis donc mis à contempler l’environnement de ces avions… Si les villes les plus à l’Est de la Russie telles que Petropavlovsk et Yuzhno-Sakhalinsk avaient des aéroports et des infrastructures décentes, peut être que les asiatiques du sud voleraient en Russie pour ses poissons, son caviar et ses crabes. Ils sont proches de nous après tout. « Cela deviendrait la nouvelle route des produits de la mer » a alors ajouté D.Z. Il avait encore une fois raison !
C’est tout pour aujourd’hui !
Toutes les photos sont disponibles ici.