Étiquettes des archives : mobile

Uh-oh Cyber-Actualités : Le futur en passe d’arriver et les malwares revenant d’entre les morts.

Comme toujours concernant cette « rubrique« , je vous livrerai un aperçu sur les récents couacs de la cybersécurité. Ils n’ont peut-être pas fait la une des médias, mais n’en sont pas moins problématiques pour autant. Et comme d’habitude, il s’agit de mauvaises nouvelles. Il existe toutefois encore quelques raisons de rester optimistes, ou du moins un peu. Aïe !

Uh-oh Cyber-Actualités. Article numéro 1 : le futur est sur le point d’arriver.

news-1Une capture d´écran de Blade Runner

Plusieurs auteurs aiment imaginer comment seront les choses dans le futur. Souvent, les écrivains de science-fiction proposent de profondes réflexions philosophiques sur l’Homme et sa place dans l’Univers. Parmi eux, se trouvent les frères russes Arcadi et Boris Strougatski, Philip K.Dick, et Arthur C. Clarke (ainsi que son « traducteur » sur le grand écran Stanley Kubrick). Très souvent, de telles réflexions philosophiques s’avèrent tristes et effrayantes.

Parfois, pour ne pas dire fréquemment, les réflexions sont moins profondes et philosophiques, mais ce n’est pas pour autant qu’elles ne seront pas susceptibles de se produire un jour ou l’autre. Et c’est sur ce point en particulier que j’interviens !…

Donc. Retour à la première décennie du XXIème siècle. Lors de mes conférences, mes auditeurs aimaient raconter des histoires drôles « inquiétantes » à propos de ce qui pourrait se passer dans le futur. Exemple : une cafetière lancerait une attaque par déni de service sur le frigo, tandis que le micro-onde trafiquerait la centrifugeuse.

Dix ans se sont écoulés depuis, et de tels phénomènes de science-fiction pourraient bien devenir réalité…

En lire plus :Uh-oh Cyber-Actualités : Le futur en passe d’arriver et les malwares revenant d’entre les morts.

LE MARCHÉ MOBILE OS : 2015

Il y a très, très longtemps (en décembre 2010), j’ai fait un pari avec un ami sur le futur du marché des smartphones.

Relisez-moi ça : en décembre 2010. Cela fait exactement cinq ans !

À l’époque, le marché du  » véritable  » smartphone était dominé par Apple, alors que le petit lutin d’Android pointait à peine le bout de son nez. Mon pote m’assurait que ça n’allait pas changer et que Google-Android ne serait pas capable d’égaler iOS. Mais je pensais que la tendance allait s’inverser d’ici cinq ans, et que le marché se diviserait de la manière suivante

: 80 % – Android;
10 % – iOS;
10 % – tous les autres systèmes d’exploitation mobile.

Mon raisonnement était expliqué ici il y a cinq ans. Jetez-y un œil ! Il n’y a qu’une page et demie de mon texte.
Eh bien, cinq ans plus tard… On dirait que… J’avais raison !

mos_ib_en mos_ship_enPS : Personne n’a essayé de répondre à la question de ma publication précédente ? Je répète : comment peut-on distinguer le jour de la nuit au Pôle Nord et au Pôle Sud quand la saison des aurores boréales (ou australes) bat son plein et que le jour et la nuit ont la même luminosité ?

Les personnes fournissant les réponses les plus rapides, malines et précises recevront des prix ! Oui ! Tous ces prix et ces cadeaux. On voit que c’est bientôt Noël :).

10 ans depuis le premier malware pour Smartphone

Le 15 juin 2004 à précisément 19:17, heure de Moscou, un incident marquait le début d’une nouvelle ère dans la sécurité informatique. Le premier malware pour smartphone était découvert.

C’était Cabir, et il infectait les appareils Nokia propulsés par le système d’exploitation Symbian. Il se propageait via des connexions Bluetooth non sécurisées. Avec cette découverte, le monde apprenait que les malwares – que tout le monde connaissait déjà trop bien (sauf peut-être les vieux ermites et les moines) – n’étaient désormais plus réservés aux ordinateurs et que les smartphones pouvaient aussi en être victimes. Oui, plusieurs se grattaient la tête au début –  » Un virus qui affecte mon téléphone ? Laisse-moi rire !  » – mais la majorité des gens a finalement compris, tôt (quelques mois) ou tard (des années, une décennie) cette réalité toute simple. Pendant ce temps, nos analystes étaient au courant depuis longtemps.

Pourquoi ce malware a-t-il été baptisé Cabir ? Pourquoi avons-nous créé une pièce spéciale sécurisée à notre QG de Moscou ? Comment Cabir est-il abouti dans les poches d’un employé de F-Secure ? Plusieurs questions entourant ce sujet ont été posées à Aleks Gostev, notre chef expert en sécurité, dans une entrevue pour notre intranet. J’ai pensé que ça pourrait être intéressant de la partager avec vous. Voyons ce que dit le principal intéressé !

Accessoirement, l’histoire a débuté quand nous avons utilisé ces deux appareils pour analyser le malware.

…mais plus d’infos à propos de ces deux-là plus bas… En lire plus :10 ans depuis le premier malware pour Smartphone