février 6, 2020
Cyber-histoires du côté obscur : Eh, qui a dit que vous pouviez voler mes données ?
C’est l’anniversaire de ma tante Olga le 28 janvier. C’est aussi la Journée européenne de la protection des données, et ma tante Olga ne s’en est pas encore rendu compte. Pourtant elle devrait. Les données numériques sont la monnaie de ce nouveau millénaire. Les connaissances accumulées grâce aux mille milliards de clics et de transactions sont une véritable mine d’or pour n’importe quelle entreprise. Les compagnies qui gagnent des millions de dollars (beaucoup d’entre elles) vendent ces cyber-ressources.
Les entreprises informatiques internationales ont plus facilement accès aux données personnelles qu’un pays. Par conséquent, ce sujet est extrêmement important mais aussi toxique.
Là où il y a de l’argent, il y a des personnes malintentionnées. Les cybercriminels qui savent comment exploiter les données des utilisateurs ne cessent de se multiplier. Même une entreprise respectable pourrait faire mauvais usage de ces données, et il semblerait qu’elle s’en sorte en toute impunité. Nous en reparlerons plus tard…
J’aimerai maintenant vous poser une question, à laquelle pour le moment personne n’a pu répondre, pas même les entreprises informatiques internationales : Qu’est-ce qui est bon et qu’est-ce qui est mauvais ? Je veux dire, quelle est cette mince frontière entre la morale humaine universelle et l’éthique professionnelle ? Quelle est cette limite ?
Malheureusement, la question de la cyber-éthique et de la cyber-morale est très ambigüe. En attendant, je peux vous garantir que l’arrivée de la 5G et d’autres nouveautés font augmenter le nombre de dispositifs de l’Internet des Objets que nous utilisons, et que nos données seront d’autant plus recueillies. De plus en plus, encore et encore…
En lire plus :Cyber-histoires du côté obscur : Eh, qui a dit que vous pouviez voler mes données ?