Legoland : pas que pour les enfants.

Qu’est-ce qui fait la réputation du Danemark ? Eh bien, il est connu pour son bon beurre, son bacon, sa bière et ses drames politiques. De plus, j’ai la ferme conviction que la pâtisserie a été inventée ici. Mais quelle est la chose que tout Danois qui se respecte aime par-dessus tout ? Les Lego bien sûr ! Donc lorsqu’on se rend au Danemark…

…Passage obligé à Legoland ! Ici ! Des Lego à l’infini ! Des constructions, des installations, des modèles et toutes sortes d’attractions relatives aux Lego. Ah si j’avais 40 ans de moins, j’y serais rester pour toujours. Hélas, je ne peux remonter le temps. Mais même à 50 ans, ce n’est pas l’envie qui m’en manque :)…

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Tout juste à l’entrée, on traverse une installation surdimensionnée de Lego, je veux dire, les pièces sont disproportionnées en comparaison avec les versions standards. La plupart des expositions cependant semblent avoir été construites à partir des « briques » standards. C’est parti pour un petit tour !…

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L’hôtel des paons.

Hé !

Un reportage de plus depuis le front nordique

Pendant que nous étions à Copenhague, plusieurs conférences (et sans doute des expositions) avaient lieu en même temps dans la ville. Donc je suppose qu’il était logique que presque tous les hôtels affichaient complets, pris d’assaut des mois à l’avance. Par conséquent il fallait bien qu’on se loge quelque part, n’importe où… en clair, qu’on ait un toit sur la tête.

Je m’étais préparé au pire, mais il n’y avait pas de quoi en faire tout un plat. Il s’avère que mes bons offices ont réussi à trouver le seul hôtel disponible, le Nimb Hotel. Selon la description de Wikipédia, il y avait peu de chances pour qu’on se retrouve dans un asile de nuit :). De plus, il était incroyablement pratique, situé à seulement 5 petites minutes de marche de la salle de conférence où j’avais ma présentation. Il y avait juste un problème : les paons ! Criant de toute leurs forces, juste en-dessous de nos fenêtres !

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La vue depuis ma fenêtre. Pas mal du tout. Je recommande.

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Standing ovation pour Copenhague !

Copenhague au Danemark. Je ne m’y étais pas rendu depuis un petit moment, la dernière fois c’était en février 2011. A cette époque, comme toute bonne capitale nordique qui se respecte, il faisait froid (et il y avait du vent). Cette fois cependant il faisait un temps tout à fait estival : ensoleillé, chaud et aux  journées longues. Il y régnait également une « ambiance européenne à la cool » : les gens se prélassaient sur les terrasses des cafés et restaurants, les cyclistes semblaient rouspéter contre les touristes à pied peu habitués aux règles de circulation européennes, les bateaux transportaient tranquillement les passagers en faisant des va-et-vient le long de la rivière et des canaux. L’Europe à la cool ? Le paradis à l’européenne !

Fidèle à mon modus operandi habituel, une fois nos affaires terminées, il était temps de laisser place à un peu de tourisme. Je rectifie. Très peu de tourisme : en tout juste trois heures ! Je suis sûr qu’un laps de temps de trois jours aurait été suffisant pour bien visiter la ville, mais que pouvais-je y faire ? Je devais reprendre la route le soir même. Autrement dit, pas le choix en ce qui concerne la cadence touristique…

 

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Kaspersky Racing Green à Milan.

Un petit coucou depuis la capitale ensoleillée de la mode à Milan, où il fait 28 degrés !

28º ? Beh quoi ? C’est l’été après tout. D’ailleurs les températures à Moscou il y a deux semaines frôlaient les 28º. Mais ces derniers jours, celles de la capitale russe avoisinaient les 7 º, et la pluie n’arrêtait pas de tomber (j’ai même entendu dire qu’il y a eu de la grêle le week-end dernier à Saint Pétersbourg). Qu’est-ce qui se passe ? Moscou n’est pas au Groenland. Ni à Kamtchatka d’ailleurs (où même quand la neige tombe en juin, cela ne choque personne). Elle est située sur le plateau central de Russie, au climat relativement tempéré ! J’espère toutefois qu’il ne fera pas aussi mauvais qu’à Paris

Depuis ma chambre d’hôtel, j’ai une vue imprenable sur la gare de Milan-Centrale. Quelle architecture grandiose…

Même si j’y suis déjà entré plusieurs fois auparavant, j’ai toujours été impressionné. J’ai décidé d’y jeter à nouveau un coup d’œil pour en prendre plein les yeux.

Monumental. Impérial. Un hall gigantesque, des colonnes immenses. Il y a de quoi faire, et ce pour un bon moment :).

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Cabriolet catalan.

Ouf. Encore une conférence régionale des partenaires qui se termine pour de bon. Nous en avons pas mal tous les ans : celle de l’Amérique du Nord (cette année à Cancún), de l’Amérique Latine (récemment en Bolivie, à laquelle je n’ai malheureusement pu assister) et de l’APAC (la semaine dernière au Vietnam). Il existe aussi une conférence des « marchés émergents », celle qui vient tout juste de s’achever à Barcelone et qui regroupe l’Amérique Latine (eh oui, ils ont de la chance, ils ont le droit à deux conférences par an), l’Europe de l’Est, le Moyen-Orient et l’Afrique.

Il s’agissait du même refrain que celui de d’habitude : réunions, présentations, discours, négociations etc. : ça c’est la partie formelle. Ensuite il y a eu l’informelle plus agréable : un dîner de gala, cette fois-ci au musée maritime de Barcelone. Un super endroit pour un super souper :).

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L’intelligence artificielle : la vérité artificielle – ici et maintenant.

L’intelligence artificielle… Deux mots qui ensemble évoquent tant d’émerveillement et d’admiration dans l’imaginaire des programmeurs, des fans de science-fiction et sans doute pour quiconque qui a de l’intérêt pour l’avenir du monde !

Grâce au meilleur ami de l’homme, le chien, R2-D2, le diabolique Skynet, le fantastique 2001 : l’Odyssée de l’Espace, le roman post-apocalyptique Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? et sans doute Gary Numan, tout le monde s’est relativement bien familiarisé au concept de l’intelligence artificielle (AI). Et oui, avec les livres, le grand écran, les BD, euh… les pubs de la marque britannique de purée instantanée Smash, l’intelligence artificielle est partout. Elle est aussi largement présente dans les campagnes de marketing ou récemment apparue dans les entreprises de cybersécurité exceptionnellement ambitieuses. En réalité, il n’existe probablement qu’un seul endroit aujourd’hui où vous ne pouvez pas la trouver. La chose est telle que ce lieu unique est là pour recouvrir pratiquement tout ce qui constitue ce monde et toute la vie qui s’y trouve : la sphère non négligeable de « la vie réelle de tous les jours ».

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Il est bien connu que depuis l’époque d’Alain Turing et Norbert Wiener (c’est-à-dire, aux alentours de la moitié du 20ème siècle) les ordinateurs se sont développés à pas de géants. Ils ont appris (on leur a appris plutôt) à jouer aux échecs, et ce mieux que les humains. Ils pilotent des avions, et même désormais des voitures sur la route. Ils écrivent des articles de journaux, sont victimes de malware et font plein d’autres choses utiles, bien que très souvent inutiles. Ils passent le test de Turing pour démontrer qu’ils détiennent un comportement intelligent équivalent à celui des êtres-humains. Toutefois, un agent conversationnel imitant simplement un adolescent de 13 ans et n’étant incapable de rien d’autre, n’est qu’un simple algorithme, pas un ensemble de bibliothèques. Il ne s’agit pas d’intelligence artificielle. Pas convaincus ? Je vous invite simplement à jeter un coup d’œil à la définition de l’intelligence artificielle, et à celle d’un algorithme, et d’ensuite comparer les différences entre les deux. Ce n’est pas de la science informatique.

On assiste actuellement à une vague d’intérêts à travers le monde concernant l’intelligence artificielle. Quelle que soit l’ampleur du phénomène, j’en ai perdu le fil…

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La diversité en Asie : un mélange de contrastes.

Tous les pays et ses habitants sont différents. Je pense qu’on est tous d’accord là-dessus. Certains pays et individus diffèrent plus ou moins les uns des autres. L’histoire, la religion, les traditions, les coutumes, le travail. Tous possèdent divers grades de différence. Celles dans le travail peuvent s’étendre d’une extrémité à l’autre – de la libéralité et de la liberté d’entreprise jusqu’à la stricte et extrême régulation de l’Etat. Vive la différence ! Mais ce degré de diversité peut varier d’une région à une autre…

Prenons l’exemple de l’Europe. Ou de l’Amérique Latine. Au sein de ces régions, les pays bien évidemment diffèrent, mais si on prend du recul et qu’on considère les régions comme un ensemble, nous voyons qu’il y demeure tout de même de nombreuses ressemblances. Ce n’est pas le cas néanmoins pour une région dans le monde : l’Asie. Le problème est qu’il y a de nombreuses personnes extérieures à l’Asie qui ne s’en rendent pas compte et font l’erreur de penser que l’Asie dans son ensemble est similaire à l’Europe par exemple. C’est faux. Les pays asiatiques diffèrent les uns des autres, beaucoup plus que la France et l’Allemagne, ou le Paraguay et le Pérou. Même le Brésil, les Etats-Unis et l’Espagne se ressemblent plus que l’Inde, la Corée du Sud et l’Indonésie. En Asie, les choses sont beaucoup plus contrastées. Ce qui la rend d’autant plus intéressante…

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J’ai été agréablement surpris de la diversité des paysages, traditions, et des rituels dans le monde des affaires en Asie. Même les choses les plus banales s’avèrent étrangement cools ; par exemple la façon dont on fait la connaissance de quelqu’un et de s’échanger les cartes de visite. Oui, j’aime tout simplement l’Asie pour sa diversité et ses différences.
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Le darwinisme dans la sécurité informatique, Partie 3 : l’heure de s’occuper des parasites

Salut tout le monde !

Encore un article sur la théorie du plus apte appliquée au monde de la sécurité informatique. Je n’avais pas prévu une trilogie… Ça m’est venu comme ça. Comme une sorte de…

…Une sorte de.., eh bien, le problème des parasites dans le domaine de la sécurité informatique, dont je vais parler aujourd’hui, est un thème auquel je pense depuis plusieurs années. Ce discours sur le darwinisme semblait être la parfaite opportunité pour finalement m’exprimer en toute liberté. Vous allez comprendre ce que je veux dire …

Aujourd’hui mes amis : il s’agit des parasites. Pas ceux contre lesquels nous luttons (les « vrais » méchants) ; mais ceux qui clament aussi lutter contre les hackers (une question philosophique : qu’est ce qui est pire ? :).

De nos jours l’industrie informatique se développe à vitesse grand V. Il y seulement 10-15 ans, les thèmes majeurs se cantonnaient aux antivirus d’ordinateurs de bureaux, aux pare-feux et aux sauvegardes, aujourd’hui il existe des nouvelles solutions de sécurité en masse, ainsi que des nouvelles approches et idées. Parfois, on arrive à prendre une longueur d’avance ; parfois on a du rattrapage à faire. Et il arrive d’autres fois où on tombe des nues. Pas à cause de nouvelles technologies, d’innovations ou de nouvelles idées, mais de l’effronterie assumée et de l’attitude sans scrupules de nos collègues dans l’industrie de la sécurité.

Mais premièrement, laissez-moi vous expliquer comment les évènements se sont déroulés.

Il existe un service très utile, un analyseur de fichiers appelé VirusTotal. Il rassemble près de 60 moteurs antivirus, qu’il utilise pour analyser des fichiers et des URL que les utilisateurs lui envoient pour détecter des malwares et ensuite rendre son verdict.

Exemple : Joe Bloggs découvre une application ou un document suspects sur un disque dur/une clé USB/Internet. Le propre logiciel antivirus de Joe ne signale pas la présence d’un virus. Seulement Joe est le genre de type paranoïaque, il souhaite réellement s’en assurer. Par conséquent, il se rend sur le site de VirusTotal, qui ne dispose pas d’une seule solution antivirus mais d’environ 60. C’est aussi gratuit, ça va de soi. Joe télécharge donc le fichier sur VirusTotal et obtient des informations instantanées sur ce que les différents antivirus en déduisent.

Premièrement, pour clarifier : les gens de VirusTotal et ceux de Google (qui a racheté VirusTotal) sont tous les deux fermement du côté des « mecs bien ». Ils n’ont aucun lien avec les parasites. VirusTotal est dirigé par une équipe très professionnelle, qui depuis des années a accompli son travail de manière extrêmement efficace. (Pas encore convaincus ? Et si je vous dis que VirusTotal a remporté le prix MVP l’année dernière au Security Analyst Summit (SAS) ?) Aujourd’hui, VirusTotal s’est imposé comme un des plus importantes détecteurs d’échantillons de malwares et d’URL malveillantes, et c’est aussi un merveilleux outil archéologique pour détecter des attaques ciblées.

Le problème se trouve avec une poignée d’utilisateurs louches de l’analyseur de fichiers, qui, hélas, deviennent avec audace de plus en plus effrontés dans leur comportement. En lire plus :Le darwinisme dans la sécurité informatique, Partie 3 : l’heure de s’occuper des parasites

Aux portes de l’espace.

L’idée de voyager dans l’espace trotte dans ma tête depuis plusieurs années maintenant, en fait depuis le jour où Monsieur Richard Branson a sponsorisé la Brawn GP Formula One Team. Retour au temps où nous (KL) envisagions le sponsoring de la F1 (qu’on a fini par concrétiser avec celui de Scuderia Ferrari) et où j’avais fait la rencontre de RB lors d’une course. Pour faire court, après une bonne partie de rigolades, j’ai fini par acheter un ticket dans ses bureaux – pour un voyage dans l’espace !

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Depuis ce temps, j’ai réussi à approfondir mes connaissances et obtenir une certaine pratique concernant les thèmes de l’espace en expérimentant la sensation d’apesanteur (dans un IL-76), en assistant au lancement du véhicule spatial Soyouz depuis Baikonur, et en visitant le Centre d’entraînement des cosmonautes Youri Gagarine à Star City.

L’apesanteur est tout simplement incroyable et je n’ai pas rencontré de problèmes particuliers pour prendre le coup de main. En revanche concernant la maquette de Soyouz, je ne suis pas apte à comprendre le contrôle de gestion de la Station spatiale internationale. Il semblerait que les ingénieurs spatiaux n’ont aucune idée de ce qu’est l’expérience utilisateur et l’A/B testing :).

Entre-temps, un cosmodrome a été construit pour Virgin Galactic. Il n’est pas trop grand étant donné que seuls les avions suborbitaux sont prévus pour y être lancés. Il y a déjà eu des tests de vol, des présentations prestigieuses, et d’autres histoires intéressantes relatives. Puis une terrible nouvelle a eu lieu, et un long silence s’en est suivi durant 18 mois.

Eh bien, l’autre jour, hors de l’espace, j’ai reçu un message d’une importance cosmique ! (Ils n’oublient pas leurs clients, c’est déjà un bon signe. Mais le meilleur est à venir…)

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Le darwinisme dans la sécurité informatique. Partie 2 : Vaccination contre les remèdes miracles.

Bonjour les amis !

Comme promis, en voici plus concernant la relation entre la théorie de l’évolution et la manière dont se développe la protection contre les cybermenaces.

Jusqu’à présent, la raison précise des mutations des organismes vivants reste inconnue. Certains des experts les plus anticonformistes estiment que c’est le travail des virus, qui de manière intentionnelle réorganisent les gênes (et oui ce sont eux qui dirigent réellement le monde !). Mais quoi qu’il en soit, on observe aussi de telles mutations dans la sécurité informatique, parfois à l’aide de virus aussi.

Le marché s’est lassé de tels prophètes de telle sorte que de nos jours monétiser des  « remèdes universels » demande bien plus d’investissements et d’efforts marketings

En accord avec les meilleures traditions de ce principe de la survie du plus apte, les technologies de la sécurité évoluent au fil du temps : de nouvelles catégories de produits apparaissent, d’autres disparaissent, tandis que certains produits fusionnent avec d’autres. En ce qui concerne ces derniers par exemple, les integrity checkers marquaient une avancée majeure au milieu des années 90, alors qu’aujourd’hui ils représentent une minorité concernant les solutions de sécurité. De nouveaux segments de marché et des niches ont fait leur apparition (par exemple, les Anti-APT) dans le but de compléter les arsenaux déjà existants des technologies de protection – ceci étant un processus normal de fusion positive pour toujours. Pendant ce temps, de méchants parasites sortent doucement de la charpente pour se réchauffer au soleil. C’est la vie, comme ça l’a toujours été. Et il n’y a rien que vous puissiez faire.

Dans la lutte pour dominer la part de marché de la sécurité informatique, des prophètes apparaissent souvent pour prédire une fin soudaine des technologies « traditionnelles ». Mais par un heureux hasard, l’invention d’un mauvais produit remède universel révolutionnaire fait son apparition simultanément (« juste à temps ! » et avec de généreuses réductions pour les cinq premiers clients).

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Mais ça n’a rien de nouveau : quelqu’un se rappelle-t-il des anti-spywares ? Au début des années 2000, des produits en masse avaient fait leur apparition de nulle part afin de se débarrasser des spywares. On a raconté un tas de bêtises aux clients concernant l’incapacité des « antivirus traditionnels » dans le but de venir à bout de ce problème, alors qu’en réalité il s’agissait d’un mensonge depuis le début.

Cependant le marché a évolué et s’est lassé de tels prophètes de telle sorte que de nos jours monétiser des « remèdes universels » demande bien plus de poudre de perlimpinpin d’investissements et d’efforts marketings.

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